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Résumé Le Provencal

du 31 octobre 1973

 

A une semaine du difficile match retour de COLOGNE

O.M. UN DECEVANT MATCH NUL

et un pénible constat d'impuissance 

 

Les commentaires

Il faut en prendre son parti : l'O.M. ne sera pas champion de France cette saison.

Il a peut-être les les moyens de jouer épisodiquement un bon match comme celui gagné contre Cologne, mais sur la longue distance il n'a pas les moyens de tenir.

Le match d'hier soir, en définitive, a confirmé celui de Bastia à cette différence près que l'équipe de Sochaux venue à Marseille pour tenter de limiter les dégâts, ne se rendit compte qu'en fin de partie qu'elle avait autant de chances de l'emporter que son rival.

Jusqu'à dix minutes de la fin on a pu espérer une courte victoire. On aurait alors écrit : ne nous montrons pas difficiles.

Après le cruel échec de Bastia, l'O.M. a tout de même réussi à redresser un petit peu la situation.

Nous n'avons pas eu cette satisfaction, car les Olympiens après avoir mené à la pause par 1 à 0 se désunirent complètement en deuxième mi-temps.

Nous avons vu alors tous les défauts de cette malheureuse équipe : une impuissance à tenir le jeu au milieu du terrain et surtout d'énormes fautes défensives qui, si elles sont souvent des fautes de jeunesse, n'en sont pas moins inexcusables. Quant au trio de pointe, il se résuma trop souvent à Magnusson.

Keruzore, malgré son habituelle obstination, manqua trop de vitesse pour pouvoir régulièrement prendre le dessus sur son adversaire corse Vanucci.

Pour ce qui est de Skoblar marqué au millimètre par son compatriote Seles il ne put qu'en une seule occasion faire la preuve de sa grande classe.

En face l'équipe de Sochaux n'a pas produit une impression très grande. Elle joua parfois avec brio, mais ses attaques se perdirent trop souvent dans de petites choses qui même répétées ne pouvaient tromper la défense olympienne.

Il a fallu en fin de rencontre une dernière tentative du Hollandais Klijnjan pour mettre les deux équipes à égalité.

Bref, une petite partie de 1re Division.

Sur ce que nous avons vu, on peut situer les deux équipes au milieu du tableau.

55 MINUTES, PRESQUE RIEN

La première mi-temps avait été d'un terne absolu, laissant supposer que nos équipes pouvaient difficilement jouer plusieurs matches dans la même semaine.

Devant une équipe de Sochau

Devant une équipe de Sochaux très appliquée mais laborieuse, l'O.M. avait essayé de faire courir le ballon, sans grande réussite, il faut bien le dire.

Les passes de l'adversaire, les dribbles de trop, les erreurs de jugement furent trop souvent le lot de cette première période.

Si le football français a fait de gros progrès, comme on le dit souvent, cela ne se voyait pas hier soir, du moins en première mi-temps.

Pour les amateurs de virtuosité, plaisir vint de Magnusson et de Lechantre, dont les numéros de dribbles en tous genres constituèrent ce que l'on fit de mieux à titre individuel.

Deuxième satisfaction, supportrice celle-là : sur un centre de la gauche du grand Bracci, Buigues avait trompé d'un coup de tête un Battman singulièrement amorphe en la circonstance.

Un à zéro à la mi-temps, c'était toujours bon à prendre et on pouvait espérer alors l'améliorer par la suite.

LES GRANDES JAMBES DE TRÉSOR

Toujours dans cette première mi-temps les Sochaliens s'étaient montrés à la fois entreprenants et décevants dans la partie offensive de leur rôle.

Des banderilles, mais pas d'estocade.

Un seul tir arrêté par Carnus fut une passe un peu forte de Soler.

Mais si les attaques sochaliennes n'allèrent jamais jusqu'à leur terme, il faut dire que les longues jambes de Trésor furent pour beaucoup.

Marius et toujours pour son équipe un couvreur très précieux.

LA PLUS JEUNE DÉFENSE DE FRANCE

En deuxième mi-temps, on attendait la confirmation de la victoire de l'O.M., mais aussi est encore le bonus.

En fait, pendant le premier quart d'heure, on faillit assister à l'égalisation d'une équipe sochalienne revenue sur le terrain avec des intentions beaucoup plus offensives.

On vit alors la défense de l'O.M. perde parfois le nord et le sud en même temps, bien que Bracci ait été chargé de marquer Lechantre à la place d'Armenante.

À ce sujet, on fera une remarque : la défense alignée par l'O.M. hier soir - exception faite de Carnus, bien entendu, - et d'assez loin la plus jeune de France : 22 ans de moyenne d'âge, pas plus.

Or, chacun sait que si l'on est attaquant, le métier de défenseur se perfectionne au fil des années.

La meilleure preuve : malgré ses dons éclatants, Trésor commet encore ici et là quelques petites fautes de jeunesse.

L'OBSTINATION SOCHALIENNE ENFIN RÉCOMPENSÉE

Du bonus on n'en parlait plus à mesure que passaient les minutes au cours de la deuxième mi-temps.

Alors qu'il restait dix minutes à jouer, on se serait bien contenté d'une petite victoire.

Il est vrai que cette mi-temps avait été marquée par la supériorité des joueurs de Sochaux devant un O.M. paraissant parfois complètement déboussolé.

Certes Skoblar et Magnusson réussirent-ils à tour de rôle deux grands exploits. Une première fois Skoblar de la gauche mit littéralement le ballon sur la tête de Kuszowski. La reprise de ce dernier passa de peu à côté.

Enfin Magnusson, à la sortie d'une série de dribbles, plaça de son meilleur pied de frappe, qui est le gauche, un tir percutant sur la barre transversale.

Mais à côté de ces deux brillantes actions olympiennes, on avait pu noter les incessantes montées offensives de l'équipe de Sochaux.

Plusieurs fois Carnus avait dû réussir des arrêts difficiles, il avait même pris un but refusé par l'arbitre pour hors jeu. Mais tout cela devait avoir une fin, et l'on sait que finalement le Hollandais de Sochaux a égalisé.

AVANT COLOGNE, L'O.M. DOIT RETROUVER SES ESPRITS

Si le championnat nous paraît perdu pour l'O.M., il reste encore la coupe de l'U.E.F.A.

Du fait de sa victoire sur Cologne, l'O.M. a encore une chance sérieuse de se qualifier pour le tour suivant.

Il ne faut pas négliger cette chance, et l'O.M. devrait concentrer toutes ses forces sur le match de mardi prochain.

Il convient donc de refaire à cette équipe, qui semble l'avoir perdu, un moral de vainqueur.

Tout ce que nous avons pu lui voir faire hier fut trop approximatif pour mettre vraiment en danger une équipe moyenne de première division.

Certes il y eut quelques bons moments. Keruzore put conduire le jeu de son équipe, mais ces moments ont été beaucoup trop rares pour être vraiment efficaces.

À l'issue de ce nouvel échec olympien - car perdre un point sur son terrain, surtout à l'époque du bonus équivaut une défaite - on ne peut manquer de se montrer pessimiste.

L'O.M. a complètement besoin de se retrouver. Ce sera la conclusion de cette triste nocturne.

Maurice FABREGUETTES

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Magnusson : "Un calendrier trop chargé

Comment expliquer cette nouvelle contre-performance de l'O.M. à domicile ? C'est un peu la question que nous nous posions en entrant dans les vestiaires après le coup de sifflet final.

Roger Magnusson tint pour sa part à nous donner son avis : "Nous payons, nous dit le Suédois, un calendrier trop chargé. Il est normal que la succession des rencontres finissent par peser dans les jambes. Un match tous les trois jours, c'est trop. Même pour des footballeurs professionnels".

Sur le résultat lui-même, Roger estimait que l'O.M. n'avait guère été servi par la réussite.

"Nous aurions mérité, poursuivit-il, de marquer d'autres buts. Notamment sur un de mes tirs du pied gauche, la balle s'est écrasée sur la transversale de Battmann. Buigues, lui aussi a eu une très bonne occasion en première mi-temps. Tant et si bien qu'avec un peu de chance, comme je vous le disais, l'O.M. aurait pu obtenir le bonus.

"Je m'empresse d'ajouter que Sochaux c'est tout de même montré un adversaire de qualité, qui a réalisé une bonne partie. Mais vous l'avez vu comme moi, les Sochaliens étaient beaucoup plus frais que nous en deuxième mi-temps.

"Ce qui confirme ce que je vous disais tout à l'heure, l'O.M. c'est évident souffre maintenant d'une trop grande fatigue.

"Nos supporters se demanderont pourquoi nous avions été si brillants devant les Allemands, et plutôt terne aujourd'hui devant Sochaux. La raison est simple, face à Cologne nous avons réussi. Aujourd'hui non. oVilà toute la différence.

M. GALLIAN TROP D'OCCASIONS MANQUÉES

On comprend par ailleurs que le président Gallian ait été quelque peu déçu par la tournure des événements.

"Nous admettons tous, nous disait-il, que Sochaux a joué un match sérieux. Mais d'un autre côté, l'O.M. a vraiment joué de malchance. Certes l'équipe n'avait pas retrouvé sa grande condition, mais elle sut se créer tout de même pas mal d'occasions de buts qui ont échoué sur l'excellent Battmann.

"Je pense qu'en marquant un deuxième but lors de la première période, nos joueurs se seraient mis à l'abri du retour des Sochaliens. Hélas, vous l'avez vu, un deuxième but n'a pas voulu entrer.

"Notamment, celui de Magnusson qui s'écrasa sur la transversale. Que voulez-vous, cela fait partie du football.

"Maintenant, je n'ai guère compris pourquoi l'arbitre a donné un avertissement à Buigues, d'autant qu'il venait successivement de sermonner deux joueurs sochaliens. Notre joueur, en tout cas, ne méritait pas une telle sanction".

Nous nous sommes alors informés auprès de Buigues pour savoir exactement quel avait été le motif de cette punition :

"Je ne sais vraiment pas, nous a expliqué Robert. Je disputais simplement une balle à mon adversaire et le directeur du jeu a imaginé je ne sais quoi. Je vous assure pourtant que je n'ai jamais commis aucun geste déplacé. Ce serait vraiment un compte un comble d'être une nouvelle fois suspendu".

Nous avons rappelé à Buigues qu'il avait réussi tout de même à marquer un but le but olympien.

"Oui, nous disait-il, mais avec un peu de chance j'aurais pu en inscrire un second. Mais, Seles m'a déséquilibré au moment du tir et, il faut le reconnaître, le sifflet de l'arbitre est resté muet".

BONNEL : IL FALLAIT GAGNER

EN PREMIÈRE MI-TEMPS

"C'est regrettable, déclaré pour sa part Joseph Bonnel, de perdre un nouveau point sur son terrain. Pour être logique, il faut admettre aussi que Sochaux s'est battu de la première à la 90me minute. Il n'y a rien à dire. L'O.M. avait la possibilité de remporter le match en première mi-temps. Il ne l'a pas fait. Ce qui l'a obligé à redouter jusqu'à cette fameuse égalisation. Je veux bien admettre que le match supplémentaire de Coupe d'Europe a affecté les organismes. Mais ce n'est pas là la seule raison de notre contre-performance. De nouveau, nous tâcherons de nous expliquer ensemble".

Jules Zvunka, ancien capitaine, qui était déçu comme tout le monde, nous expliqua que cette médiocre partie de l'O.M. était surtout dû à une question d'état d'esprit.

"Tous sont rentrés sur le terrain ave cla peur au ventre. Il ne faut pas chercher d'ailleurs les raisons de leur mauvais match. Ils ont bien réussi à marquer le premier but. Mais pour vraiment les rassurer, ils auraient dû en inscrire un second. Au contraire, ils ont piétiné sans pouvoir s'exprimer à leur réelle valeur. Je vous le répète, tout cela se situe au milieu du moral.

L'opinion de Franceschetti pour enchaîner : "Non, nous disait capitaine, ce n'est pas le résultat de Bastia qui nous a obligé ce soir à partager les points avec Sochaux. Nous n'avons pas réussi en première mi-temps. Après, notre adversaire a repris du poil de la bête et l'O.M. s'est laissé prendre à son jeu.

"La véritable explication, c'est que notre équipe a mal tourné ce soir".

Le point de vue était repris par Raymond Keruzore.

"Alors qu'on aurait dû s'acheminer vers une victoire facile, affirmait le Breton, c'est Sochaux, au contraire, qui nous a donné du fil à retordre jusqu'à la fin de la rencontre.

"La fatigue, de plus, nous a joué un mauvais tour. Elle nous a obligé à porter la balle, mais d'une façon ou d'une autre, même si nous n'avons pas été très bons, tous s'est ligué contre nous, ce soir".

Armenante nous signala ensuite que depuis quinze jours il n'avait pas pu s'entraîner avec ses équipiers.

"J'étais moins fatigué que contre Lens, nous dit-il, mais je n'étais pas encore préparé pour jouer une rencontre de ce niveau."

Enfin, ce sentiment de Skoblar, qui n'avait pu apporter la victoire à ses camarades :

"Que voulez-vous, nous lança Josip au passage, c'est cela le football. On croit tenir la victoire et puis tout d'un coup l'adversaire vous marque un but à cinq minutes de la fin. Comment trouver une explication ? On pourrait discuter à perte de vue et personne n'y changera jamais rien."

Josip a tout de même ajouté qu'il serait temps de réagir avant un certain voyage à Cologne...

Jean FERRARA

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L'entraineur Barret :

"Nous avons manqué d'ambition"

Dans le camp sochalien, tous les visages étaient radieux après l'excellent match nul obtenu devant l'Olympique de Marseille.

L'entraîneur Barret commentait la rencontre en ces termes :

"Si nous avions eu confiance dès le départ nous aurions pu faire un meilleur résultat. Mais nos attaques ont été plus percutantes que celle de l'O.M. et au milieu du terrain nous avons mieux joué que les Marseillais ! Le score final et, je crois, entièrement mérité !"

Le directeur de l'équipe sochalienne, René Hauss, soulignait de son côté :

"Avant la rencontre, j'aurais été très heureux de signer pour un match nul, mais à la mi-temps, je peux le dire sans forfanterie, j'étais persuadé que nous ferions un bon résultat et les événements m'ont donné raison ! Marseille m'a paru manifester certaines graves faiblesses !"

A.D.

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Le fait du match

Une "mayonnaise" au goût vinaigre

On la sentait venir cette égalisation. Elle couvait depuis de longues minutes, des minutes de plus en plus oppressantes pour les 11.000 fidèles qui, passant outre aux camouflés bastiais avait décidé d'apporter cette fois encore leur crédit à l'O.M.

Combien sont-ils contre Monaco ? La moitié peut-être. On n'attrape pas les mouches avec du vinaigre et la mayonnaise que les Olympiens s'appliquèrent, avec un entêtement peu commun à confectionner tout au long des 90 minutes, manquait décidément d'huile.

Les Sochaliens, eux-mêmes, n'y crurent sans doute pas assez tôt. Toujours ce prestige de l'O.M. sur son terrain qui complexe plus ou moins les équipes visiteuses. Là encore pour combien de temps ?

Lorsque ce sera de notoriété publique en France que l'O.M. peut-être lui aussi "bon à prendre" sur son terrain, qu'adviendra-t-il ?

Sochaux ne sortit vite véritablement de sa coquille qu'après la pause. Deux fois, trois fois, Goraguer échoua d'un rien, Klijnjan, lui, allait être plus heureux. Une balle perdue dans la surface de vérité, un dribble, un pivot, et un tir violent du gauche : lui et ses camarades n'avaient pas volé le point du match nul !

Le plus curieux est que ce Klijnjan, rondouillard et bedonnant, arrivé chez nous précédé d'une réputation solidement établie de perceur de défense, n'en est qu'à son deuxième but de la saison, le premier ayant été acquis samedi contre Angers. L'O.M. a fait les frais de son réveil comme il semble décidément faire les frais des bonnes performances des Sochaliens qui, pour la troisième fois en quatre ans, ont obtenu le nul au stade-vélodrome.

Alain PECHERAL

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Le match en bref

O.M. 1

Sochaux 1

OM - Sochaux n'a pas attiré la grande foule qui était venue assister au match O.M. - Cologne. C'était compréhensible, puisque les Marseillais, au lieu de confirmer leur performance en Coupe UEFA en championnat, contre Bastia, ont largement déçu leurs plus farouches supporters.

À la 4e minute, Skoblar obtient un corner devant Posca. Quelques instants plus tard, un deuxième corner pour Marseille est tiré par Magnusson et arrêté remarquablement par Battmann.

Le jeu n'est pas d'une grande qualité ; il est même d'une certaine mollesse. Pourtant, bientôt, les Marseillais se réveillent un peu et Battmann doit sauver son camp des deux pieds devant Skoblar lancé remarquablement par Keruzore (11e minute).

Les Marseillais ont raté une belle chance d'ouvrir le score. Mais à la 13e minute, la chance revient et sur un centre de Bracci, qui se trouve en position d'ailier gauche, Buigues monté à l'attaque en position d'avant-centre, réceptionne le cuir et marque la tête dans le coin gauche.

Marseille : 1 - Sochaux : 0.

Lechantre se fait remarquer dans l'attaque sochalienne par un tir sur corner (21e minute). Maier, qui semble souffrir de la hanche droite, se fait soigner sur la touche puis finalement sort du terrain est remplacé par Goraguer, le gardien sochalien est l'ouvrage à deux reprises. Il est obligé notamment de plonger dans les pieds de Kuszowski (25e minute).

Kuszowski lance Buigues, qui s'infiltre dans la défense sochalienne et shoote dans sa foulée.

Battmann, sorti à sa rencontre, repousse la balle qui part en corner (33e minute). Lechantre réplique pour Sochaux à la 44e minute. Et l'arbitre siffle la mi-temps sur le score de 1 à 0 en faveur de Marseille.

À la reprise changement dans les qui marseillaise Bracci et arrière droit et Armenante arrière gauche. Carnus, dès le début est en danger et doit plonger sur une balle donnée par le Hollandais Klijnjan (49e).

Battmann arrête bien un bolide de Kuszowski. Puis Goraguer fait une tête plongeante que Carnus dévie d'une manchette (50e). Sochaux fait le forcing pour limiter son handicap. Lechantre se met à l'évidence. La brume commence à tomber sur le stade et il fait plus frais.

À la 59e minute Goraguer égalise pour Sochaux mais le but est refusé pour hors jeu. Lechantre envoie un tir bien ajusté dans l'angle gauche de la cage marseillaise. Sochaux réagit encore.

Lechantre centre sur une tête de Goraguer et Carnus est obligé de mettre en corner (72e). Le niveau de jeu est toujours d'une insigne médiocrité. M. Verbecke donne un avertissement à Buigues pour charge irrégulière.

À la 76e minute Armenante sort du terrain et cède sa place à Le Boedec. Pour faire bonne mesure l'arbitre donne à présent un avertissement au Sochalien Soler, car ce dernier avait décoché un coup de pied à un Marseillais.

Le match est heurté et pas très régulier, les accrochages sont fréquents. À la 86e minute Sochaux est récompensé de ses efforts et le hollandais Klijnjan d'un tir très classique bat le gardien marseillais : O.M. : 1 - Sochaux : 1.

Et finalement Marseille et Sochaux font match nul sur le score de 1 but à 1.

Alain DELCROIX

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