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Résumé Le Provencal

du 02 novembre 1972

 L'O.M. RETROUVE A ANGERS

Les Marseillais ont fait la loi en première mi-temps

Il s'agissait, pour les deux adversaires, d'une rencontre à gagner à tout prix.

Angers, pour stopper la chute verticale qui, après l'avoir fait dégringoler de la première place vers le milieu du tableau, menaçant de l'engloutir dans les profondeurs du classement.

L'O.M., pour ne pas perdre tout à fait la face, après avoir peut-être déjà perdu le championnat.

L'opinion angevine, elle, redoutait pour ses favoris en perte de vitesse, cette confrontation avec les auteurs du doublé, tant il est vrai qu'on ne prête qu'aux riches. Au point qu'un grand tableau noir, au buffet de la gare, portait cette inscription pessimiste : "S.C.O. : 1 - Marseille : 4 !

Quant aux augures, ils ne manquaient pas de faire remarquer que le temps lui-même était Marseillais, une brise légère ayant chassé les brouillards qui s'accumulaient le matin encore le long des rivières et au creux des vallons, pour laisser place à un après midi superbe, absolument hors de saison et en tout cas à fait déplacé en ce jour de Toussaint.

Ayant achevé de planter le décor, attachons-nous maintenant à la partie et à ses acteurs.

L'O.M. plus fort qu'Angers

Les premières séquences nous montrèrent que les supporters angevins, pessimistes, avaient après tout peut-être bien raison. L'O.M., incontestablement, était beaucoup plus fort que leur S.C.O., mais cela restait évidemment à démontrer, ce qui est toujours plus délicat.

Devant un adversaire dont les actions fort bien amorcées avortaient régulièrement aux abords de la surface de réparation, les Olympiens "revanchards" et bien inspirés, donnèrent alors une véritable démonstration de football de mouvement.

Nous ne résistons pas au plaisir de revenir au moins sur des actions décrites par ailleurs, mais nous n'avion pas, depuis longtemps, vu l'O.M. jouer aussi bien à l'extérieur. C'est ainsi que, sur le premier but de Skoblar, marqué à la 7 mn, la balle partit des pieds de Leclercq à la limite de la surface marseillaise, pour arriver en deuxième déviation de Magnusson et Franceschetti, dans les pieds de Josip.

Marseille euphorique

Ce fut ensuite miracle, au cours de cette période euphorique, si Franceschetti ne réussit pas le k.o. dès le milieu de la première mi-temps Mais ce n'était que partie remise.

On pouvait, en effet, s'attendre à une réaction angevine qui fut violente. Carnus était contraint à son tour de sortir le grand jeu derrière une défense vigilante et courageuse. Mais en dominant aux alentour de la trentième minute, Les Angevins devaient immanquablement s'offrir aux contre de cet O.M. retrouvé.

On crut, un moment, que les Marseillais, à force de laisser passer les occasions (et ils en ratèrent beaucoup), jouaient avec le feu. Mais ils étaient décidément plus forts et allaient en faire la démonstration, au grand ébahissement du sportif public angevin, repartant de plus belle à l'assaut du but de Gallina, avec le succès que l'on sait.

Le niveau, certes, baissa largement en seconde mi-temps, Angers domina alors nettement une équipe marseillaise souvent heureuse en défense, à l'image d'un Carnus extraordinaire de décontraction et aussi de chance et qui multiplia les arrêts les plus invraisemblables.

Précisons néanmoins que, malgré un véritable bombardement, Angers, tant il était malheureux, ne donna jamais l'impression de pouvoir marquer un but.

Football de mouvement

Ainsi métamorphosé aussi sûrement que par un coup de baguette magique, l'O.M. est revenu au premier plan, de façon aussi soudaine qu'il avait sombré dans l'anonymat.

Vaillante en défense, redoutable en attaque, l'équipe marseillais s'est enfin montrée digne de son double titre, jouant, au moins en première mi-temps, ce football de mouvement qu'on désespérait de lui voir de nouveau pratiquer.

Il est certain qu'elle opéra dans une formation beaucoup plus rationnelle, ne comprenant ni défenseur, ni demi en surnombre.

Enfin, nous avons vu, à l'extérieur, un O.M. attaquant aussi souvent à six qu'il défendait à huit, ce qui nous parait une définition acceptable de ce football que l'on dit moderne, en ce sens que la notion de place ou de poste n'est plus tellement important.

En somme, un match qui mettra du baume au coeur des responsables marseillais, mais qui donnera aussi pas mal de regrets, car enfin, ce que l'O.M. a fait à Angers, il pouvait tout aussi bien le réussir ailleurs.

Louis DUPIC

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Une équipe métamorphosée par un coup de baguette magique

SKOBLAR : deux buts qui redonnent l'espoir

Angers au mois de juin : c'est ce qu'évoque hier la bonne ville du Roy rené, reflétant ses toits d'ardoise aux chauds rayons d'un soleil printanier. "Le soleil d'Austerlitz..." avait laissé tomber, mi-confiant mi-sceptique, le président Gallian, dans le car amenant les joueurs au stade Jean Bouin.

On n'allait pas tarder à savoir pour qui le soleil allait briller...

Chacun pourtant ne pouvait s'empêcher de penser au fameux "signe indien" ayant invariablement accompagné chacune des apparitions de l'O.M.en terre angevine.

"L'O.M. n'a jamais gagné à Angers, ainsi que le titrait hier, sur huit colonnes, l'un de nos confrère de l'Ouest. Etait-ce enfin pour cette fois ?

Les deux équipes, en tout cas, se présentent sur le terrain armées d'un égal désir de vaincre, venant toutes deux de subir un passage à vide après un départ extrêmement prometteur.

ANGERS ; Gallina ; Bourdel, Lecoeur, Damjanovic, Fievet ; Gillou, Poli ; Edwige, Gaidoz, Lassalette, Antic.

Douzième homme : Cassan.

O.M. : Carnus ; Trésor, Bosquier, Zvunka, Kula ; Novi, Le Boedec ; Magnusson, Franceschetti, Skoblar, Leclercq.

Douzième homme : Emon.

L'arbitre était M. Uhlen.

Un mot encore sur le public venu très nombreux cette fois, alors qu'il avait pris l'habitude de bouder quelque peu le S.C.O., en dépit des bonnes performances obtenues ces deux dernières saisons.

 BUT DE SKOBLAR

L'O.M. engageait, mais la première action sérieuse était pour les Angevins, et plus précisément pour Edwige, qui plaçait une reprise à côté de la cage de Carnus, sur un centre de Lassalette (2me mn)

La première attaque marseillaise était arrêtée dès le départ par le regroupement massif et ultra rapide de Fievet et de ses camarades jouant la ligne avec beaucoup de décision. L'ailier gauche yougoslave Antic obtenait coup sur coup deux corners, mais c'est l'O.M. qui allait ouvrir le score, et ce de magnifique façon.

Au départ, un centre d'Edwige repoussé de la tête par Zvunka. La balle allait être récupérée par Gaidoz lorsque Leclercq parvenait in extremis, et du pied droit, à la dégager vers Magnusson qui, en pleine course, déviait instantanément vers Franceschetti.

Le Bastiais s'engageait, attendait intelligemment l'attaque d'un adversaire pour transmettre à Skoblar qui, après avoir pris irrésistiblement Damjanovic de vitesse, s'en allait battre Gallina en finesse (7me mn)

Un but splendide dans sa conception comme sans sa réalisation et qui lançait véritablement le match.

Dans les minutes suivantes, en effet, on notait un tir de Bourdel, dévié par un pied marseillais qui, sans un réflexe extraordinaire de Carnus, aurait sans nul doute fini sa course au fond des filets (11me mn)

Puis Franceschetti, servi par Bosquier, percutait un bolide sur la transversale (14me mn) avant de se présenter seul devant Gallina, sans pouvoir malheureusement redresser la course du ballon, qui franchissait la ligne (18me mn)

Carnus intervenait à son tour sur des tirs d'Antic (21me mn), Edwige (24me mn) et Guillou (26me mn).

Le S.C.O. dominait, mais l'O.M. subissait l'orage sans trop de mal.

L'alerte allait être chaude pourtant à l a29me minute ou Zvunka devait suppléer Carnus, battus sur un tir de Gaidoz.

 ENCORE JOSIP

Mais, opérant en contre, les Marseillais allaient rater de peu le k.o. définitif. La défense angevine, croyant au hors jeu, restant figée sur une passe lobée de Le Boedec, Skoblar se présentait seul devant Gallina qui parvenait à repousser son tir.

Josip allait se racheter dans la minute suivante : après un remarquable travail de Franceschetti sur la gauche, il récupérait le ballon, bénéficiait de deux contres favorables et, cette fois, battait le portier angevin sans rémission.

La cause semblait entendue. D'autant que l'O.M. appuyait encore sur l'accélérateur et était près d'aggraver la marque par Magnusson, sur un centre de Novi, relâché par Gallina (38me mn), puis par Skoblar, qui effectuait un slalom étourdissant entre quatre maillots rouge, tirant lui aussi de peu à côté (40me mn)

Mais rien d'autre n'était marqué avant la mi-temps.

 ANGERS ATTAQUE

Angers se portait résolument à l'attaque dès la reprise, et Edwige plaçait un tir dans les nuages. L'O.M. comme précédemment, s'efforçait de calmer le jeu. De bons coup francs d'Antic étaient repoussés par le mur marseillais (50me mn). Edwige allait encore gâcher une occasion lorsque, seul au point de penalty, il tirait mollement à côté (59me mn)

Skoblar, de son côté, allait faire passer des frissons dans le dos des spectateurs quand l'un de ses centres rasants courait devant la cage (61me mn).

Un centre d'Antic venant de subtiliser le ballon à Trésor connaissait d'ailleurs un sort identique.

Mais Angers joua vraiment de malchance lorsqu'une tête de Guillou venait percuter la barre et le dos de Gaidoz, contré par Bosquier, la balle venait mourir dans les bras de Carnus à terre (70me mn). Le gardien international devait encore intervenir avec bonheur sur des tirs à bout portant des Bourdel, Lassalette et Lecoeur. La fin du match s'annonçait pénible pour la défense marseillaise, soumise à un véritable bombardement.

On se demande, par exemple, comment les Angevins ne purent enfin battre Carnus à six minutes de la fin, d'un maître shot de Lecoeur venant une fois de plus percuter la barre, et Lassalette, seul devant les buts vides, reprenant à côté.

A.P.

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René GALLIAN : "UNE VICTOIRE CAPITALE"

Angers - "Eh bien, vous voyez, que vous étiez là, et que cette fois nous n'avons pas perdu" C'est en ces termes joyeux que nous fumes accueilli au vestiaire par l'un des joueurs marseillais faisant ainsi allusion à notre présence à l'extérieur lors des défaites de l'O.M.

Cette boutade suffit à faire comprendre que l'ambiance dans le camp olympien était particulièrement joyeuse.

"C'est une victoire capitale que nous avons remportée aujourd'hui, déclarait le président Gallian. Je vous avoue que nous avions passablement peur de perdre en venant ici. Je crois qu'on peut dire que nous sommes sur le chemin de la forme retrouvée. En première mi-temps, par exemple, nous aurions pu marquer deux ou trois buts de plus, sans qu'on puisse crier au scandale. Certes, par la suite, nous avons été dominés, mais la différence alors était déjà faite. D'ailleurs, la défense en la circonstance, a remarquablement tenu.

"Nice ? Il sera évidement difficile de revenir à sa hauteur, mais en sport rien n'est jamais perdu. Et aujourd'hui, plus que jamais, je pense que ce handicap de 7 points n'est peut-être pas insurmontable. Et puis, n'oubliez pas que pour le prochain match de championnat, nous compterons dans nos rangs un certain Salif Keita".

KURT LINDER

NOUS BATTRONS AUSSI

SAINT ETIENNE

"Vous savez, commentait Kurt Linder, je ne suis pas de ceux qui estiment que certains matches ont plus d'importance que d'autres. Dans un championnat, chaque rencontre revêt une égale importance, mais je reconnais que la victoire que nous avons remportée aujourd'hui est importante à tous les points de vue. Car nous allons pourvoir maintenant travailler en toute sérénité. Nous avons d'ailleurs trois semaines pour souffler, faire le point et nous préparer au mieux. Et je vais même vous faire un pronostic : nous battrons Saint Etienne.

"En effet depuis que je suis au club, on me parle souvent de certain signe indien. Ainsi, nous n'avions jamais perdu à Ajaccio avant dimanche dernier. De même que nous n'avions jamais gagné à Angers avant aujourd'hui. Alors puisque Saint Etienne, parait-il, obtient toujours de bons résultats au stade vélodrome, il n'y a pas de raison que vous nous n'en venions pas à bout cette fois-ci."

MARIO ZATELLI

UNE BONNE JOURNEE

"Oui, c'est décidément une bonne journée, ajoutait Mario Zatelli, d'autant plus que Sochaux et Nantes ont perdu. Et au point ou nous en sommes, nous ne devons négliger aucun adversaire.

"Ceci dit, je crois que notre victoire a été logique, encore qu'en deuxième mi-temps nous ayons eu le tort de nous endormir quelque peu et surtout de ne pas occuper assez rationnellement le milieu de terrain. Daniel Leclercq, entre autres, avait beaucoup mieux débuté le match qu'il ne l'a terminé.

"Au soir de la victoire à Angers, ou nous avions toujours eu tant de mal à obtenir de bons résultats, je ne veux pourtant pas émettre de critique", ajoutait le coach tandis que Roger Magnusson se plaignait encore de sa cheville.

"Je ressens toujours une douleur lorsque je cours. Ce tiraillement n'est pas terrible en soi, j'ai surtout de l'appréhension d'aggraver ma blessure. Aujourd'hui, Lecoeur m'a donné pas mal de fil à retordre, mais c'est un très bon arrière, très habile dans le domaine offensif."

Le mot de la fin revient à Roger Le Boedec :

"Je ne cache pas que je suis content non seulement d'avoir gagné, mais aussi parce que je crois m'être personnellement assez bien tiré d'affaire. Il faut dire que je jouais enfin à ma véritable place, alors que d'ordinaire il m'arrive fréquemment d'opérer comme arrière latéral ou même comme demi-centre. Je ne voudrais surtout pas paraître prétentieux, mais j'estime avoir tout de même posé pas mal de problème à Poli et puis gagner 2 à 0 à l'extérieur, c'est toujours formidable"

Alain PECHERAL

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Les Angevins très déçus

ANGERS - "La poisse, la poisse, la poisse !", voila le mot qui revenait sans cesse dans les vestiaires d'Angers ou s'entassaient quelques cinquante personnes, après le match perdu devant l'O.M.

Pour expliquer ces exclamations rageuses plus que désabusées, il suffit de se reporter au compte rendu de la partie durant laquelle les Angevins tirèrent trois fois sur les poteaux de Carnus.

"En fait, la poisse n'explique pas tout" ronchonnait le directeur sportif d'Angers, robert Lacoste : "Il y a aussi la maladresse et la méforme de certains attaquants"

Disant cela, il ne fait aucun doute que robert Lacoste évoquer les trois occasions offertes à Lassalette qu'il avait lamentablement ratées alors qu'il se trouvait à moins de trois mètres de la ligne de but de Carnus.

Le Guyannais Eric Edwige, la tête dans les mains, était consterné, lui aussi, d'avoir manqué un but tout fait à sa portée, sur une passe lumineuse de Lecoeur, au début de la seconde mi-temps.

Résumant parfaitement la situation, le capitaine d'Angers, Pierre Bourdel, regrettait ;

"Nous avons été victimes de l'incompréhensible appréhension qui nous a paralysés en première mi-temps.

"S'étant parfaitement rendu compte des craintes qui nous assaillaient, l'O.M. en a intelligemment profité pour nous porter des coups de boutoir dont nous ne nous sommes pas relevés."

"Et pourtant, l'équipe marseillais n'a pas étalé des possibilité qui nous interdisaient d'espérer la victoire.

"C'est dommage, cette défaite, car le climat interne, loin d'être serein, va encore se désagréger au sein de notre effectif.

"Vous rendez-vous compte, se lamentait Pierre Bourdel, jouer 10 h 30 sans réussir à marquer un seul but, c'est l'abomination de la désolation.

Comment ne pas comprendre la déception de Bourdel, ce capitaine valeureux qui, à plusieurs reprises, au cours de ce mach a tenté de venir au secours de ses attaquants, donnant l'exemple. Il fut d'ailleurs à deux doigts d'arriver à ses fins, à deux reprises, en première et en deuxième mi-temps.

Oui, décidément, Angers ne sait plus marquer de but. On s'en est rendu compte hier, au cours d'une journée vraiment défavorable aux Anvegins.

Tony EFFLING

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LES REPONSES AUX QUESTIONS QUE VOUS VOUS POSEZ

Daniel LECLERCQ, l'homme du match

Q - Les quatre dernières sorties de l'O.M. s'étaient soldées par autant de défaites s'accompagnant, bien souvent d'un jeu médiocre. Comment expliquer ce brusque changement ?

R. - Nous aurions été tenté d'écrire : par la relative faiblesse de l'adversaire. Mais ce n'est pas une explication satisfaisante puisque, sur le papier tout au moins, le S.C.O. apparaît supérieur à des équipes comme Reims, Valenciennes ou Ajaccio contre lesquelles l'O.M. avait du baisser pavillon.

En fait, devant un adversaire bien peu décidé, surtout en première mi-temps et abusant par trop d'un petit jeu de base de une-deux et de passes latérales, l'O.M. contrairement aux rencontres auxquelles nous faisons allusion plus haut, parvint à imposer sa manière. Selon une méthode appliquée a de nombreuses reprises au cours des précédentes saisons, les Marseillais, après avoir "assuré le coup" grâce aux deux buts de Skoblar, s'efforcèrent de geler le jeu en gardant le ballon.

La différence essentielle est qu'ils attendent de mener à la marque pour ensuite lever le pied.

Autre remarque qui pourrait également expliquer ce renouveau, une rapidité beaucoup plus grande au milieu du terrain.

Inversement, les S.C.O. a étonné. Après un très bon départ en Championnat les Angevins n'ont pas fait, hier, grosse impression, confirmant ainsi leurs récents mauvais résultats.

Effectivement, les hommes de Nagy viennent de subir cinq revers au cours des six derniers matches, mais surtout, et cela est beaucoup plus grave, ils n'ont, au cours de cette rencontre, marqué aucun but. Ce qui ne manque pas d'étonner lorsqu'on sait qu'au soir de leur victoire sur Nice, ils comptaient dans leurs rangs le meilleur buteur du championnat.

Il semble avant tour qu'Angers souffre du manque de réalisme de ses réalisateurs, qui tardent bien souvent à tenter leur chance et gaspillent ainsi de nombreuses occasions de but.

Q. - Pourquoi la baisse de régime de l'O.M. en deuxième mi-temps ?

R. - Il semble difficile de critiquer les joueurs sur ce point. Menant 2 à 0 à la mi-temps, ils appuyèrent par la suite un peu moins leurs actions, se contentant de laisser venir l'adversaire. C'est d'ailleurs le seul petit reproche que Mario Zatelli adressait à ses hommes, déclarant qu'ils avaient beaucoup trop laissé jouer au milieu du terrain.

Mais, répétons-le, ce ne fut pas là une faute décisive, d'autant que les Angevins étaient, hier, comme nous l'avons dit, bien peu réalistes.

Q. - Le Boedec ?

R. - Il faisait sa rentrée après une longue absence et retrouvait son poste de prédilection au milieu du terrain. Il fit parfaitement ce qu'on attendait de lui : sobre sur l'homme, sûr dans la relance, il a incontestablement imprimé à la rencontre un rythme plus vif au milieu du terrain au même titre que ses camarade de l'entre-jeu, Daniel Leclercq et Jacky Novi, ce dernier ayant paru beaucoup plus frais que lors de ses dernières sorties.

Alain PECHERAL

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