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Résumé Le Provencal

du 04 octobre 1971

 

Les héros étaient fatigués !

Victoire indiscutable des Niçois... et de Charly Loubet

NICE - Avant le coup d'envoi tout se joua peut-être un coup d'oeil.

Sur un stade écrasé de soleil de lumière, l'O.M. venait de faire une entrée triomphale.

Les vainqueurs de Gornik, impressionnants sous leurs maillots blancs, leur capitaine Zwunka en tête, étaient-là.

L'arrivée de Nice fut retardée et timide.

Après un temps d'hésitation, les "Aiglons", que leur public ne paraissait pas prendre pour des aigles, passèrent du pas de marche au pas de course.

L'O.M. s'entraînait déjà sur un but.

Dernier de la file niçoise, Charly Loubet, regarda du coin de l'oeil ses anciens partenaires d'un air de dire :

"Si vous saviez combien je regrette de ne pas être des vôtres ! Mais cet après-midi, foi de Loubet, je vais essayer de donner des regrets à vos dirigeants et à mes anciens supporters".

Le moins que l'on puisse écrire et que Charly a tenu ses promesses.

Un but superbe, une reprise de la tête sur la barre et une bonne dizaine d'actions fulgurantes dans son style de pur contre-attaquant, Loubet a bien été hier après-midi au stade du Ray l'ennemi No 1de son ancienne équipe. On ajoutera pour compléter la mesure que l'autre but niçois a été marqué par un authentique Marseillais : Jouve.

 DE CHORZOW A NICE

LA DIFFÉRENCE ÉTAIT TROP GRANDE

L'O.M. vient donc de subir sa première défaite officielle de la saison sur onze rencontres.

Il ne faut pas en faire un drame. L'invincibilité, en sport, et plus particulièrement en football, n'est pas faite pour durer éternellement.

L'excuse est facile à trouver. Après avoir joué il y a quatre jours à Chorzow dans des conditions climatiques qui nous furent largement décrites, l'O.M. hier après-midi, à Nice, a été cueilli à chaud.

Il est certain que la chaleur accablante et le manque d'air qui en résulte ont joué contre les Olympiens.

Comme à Mexico dans les courses de fond, ou le manque d'air provenait de l'altitude, ce sont les footballeurs les plus lourds qui souffrirent le plus.

L'exemple le plus probant est celui de Novi. Il prit un excellent départ, mais en deuxième mi-temps, on pouvait le voir se replier à petits pas, littéralement asphyxié. Toujours en fin de rencontre d'ailleurs, la puissance et pesante défense de l'O.M., qui s'était montrée d'une grande efficacité sous la pluie et sur un terrain gorgé d'eau, peinait vraiment devant la cavalerie légère niçoise.

Le football, on le sait, se joue sous des climats et par des temps différents, mais entre Chorzow et Nice, la différence était exceptionnellement grande.

 SKOBLAR TROP ESSEULÉ

Ces excuses, auxquelles il faut ajouter l'absence de Magnusson, ne doivent cependant pas faire oublier quelques vérités élémentaires. La titularisation d'Hodoul à l'aile gauche peut-être une excellente chose dans un cas exceptionnel, mais elle ne saurait valoir pour tous les matches de notre championnat.

L'O.M., avait un seul véritable ailier intermittent, Gress, capable, lui, d'accélérations brutales, ne peut pas toujours compter sur un but miraculeux de Skoblar pour sauver la mise.

Esseulé, marqué au millimètre, Josip ne tarda pas à se décourager. On a beau être le meilleur avant-centre jouant en France, il y a des situations qui ne sauraient se prolonger.

En fait, O.M., comme l'avait fait en Pologne, essaya de contenir l'attaque niçoise en lui opposant une défense renforcée tout en espérant que les arrières niçois finiraient par commettre une faute dans l'habile Skoblar profiterait. Cette tactique trop simpliste ne saurait réussir à tous les coups.

 NICE AVAIT DE BONS AILIERS

La meilleure consolation des Olympiens sera d'avoir été battus par une équipe une valeur non négligeable. Nice, après un début de match très timide, sans doute ses joueurs étaient-ils extrêmement contractés, ne tarda pas à prendre l'assurance au fil des minutes.

Il est certain que cet ensemble renouvelé à plus de 50 % en début de saison n'a pas encore un jeu collectif très affirmé. Il y a toujours beaucoup trop de numéro de soliste et un manque évident de ces automatismes donnés par une longue habitude de jouer ensemble.

Autre défaut crevant les yeux, le milieu de terrain Ericksson, Huck, Jouve, est très faible dans la récupération du ballon. La plupart des tacles furent favorables aux Olympiens, et même Gress, dont ce n'est pas la meilleure spécialité, sortit presque toujours vainqueur de ce duel particulier pour la prise du ballon.

Mais à défaut d'automatismes et d'une grande rigueur dans le jeu, Nice possédait ce qui fit cruellement défauts à l'O.M., deux véritables ailiers de débordement : Fioroni jusqu'à sa blessure, et bien sûr, Loubet, constituèrent un énorme danger pour la défense de l'O.M.

Curieusement, l'O.M. qui a toujours été l'équipe des grands ailiers, a été surtout battu hier dans sa meilleure spécialité.

 VICTOIRE INDISCUTABLE, MAIS...

En conclusion, on dira sans être taxé d'originalité, que la victoire de Nice ne saurait être discutée sur ce match. Elle fut la conséquence logique de la supériorité presque constante des joueurs niçois tout le long de la rencontre.

Sans une certaine maladresse due à l'énervement, cette victoire des "Aiglons" aurait même pu être inscrite plus tôt que la 55me minute au tableau d'affichage.

Mais il faut enterrer cette constatation par des remarques d'ordre général. Le championnat se joue sur une saison et l'on peut encore croire que l'O.M., pour avoir perdu une étape, particulièrement difficile pour lui, terminera en tête du classement des 38 rencontres.

Il ne faut pas tirer à boulets rouges sur les vainqueurs de Gornik. En football, encore mieux qu'au cinéma, les héros ont le droit à être fatigués.

Maurice FABREGUETTES

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Marcel Leclerc : "Impossible de gagner tous les matches !"

NICE - Il fallait bien que cela arrive un jour !

Déjà à Reims, l'O.M. fatigué par le rythme infernal du match aller contre Gornik, avait terriblement souffert pour battre Nancy, pourtant bien modeste.

Hier, on se trouva face à un adversaire aux possibilités supérieures à celle des Lorrains et après avoir tenu une demi-heure, l'O.M. s'inclina logiquement.

Aussi, les Marseillais accueilleront-ils cette première défaite, sinon avec satisfaction, du moins avec philosophie, à l'exemple de Marcel Leclerc.

Les héros de Pologne étaient fatigués, devait nous dire le président en préambule. Et puis, le calendrier est si mal construit, uniquement en fonction de l'équipe de France, que les clubs, représentant pourtant notre pays en compétition européenne, doivent faire face à des difficultés insolubles, dont on semble n'avoir aucune idée en haut lieu.

"Du résultat lui-même, il n'y a rien à dire. Nice a mérité sa victoire et nous a battus à la régulière. J'en suis heureux pour mes collègues azuréens qui avaient bien besoin de ce résultat après les efforts de recrutement accomplit et les échecs enregistrés. En outre, cette défaite relancera quelque peu l'intérêt du championnat, mais de tout cela nous ne sommes pas plus fiers pour autant.

"J'espère aussi que notre public ne nous tiendra pas rigueur de ce faux pas. Il est impossible de gagner tous les matches".

Lucien Leduc enchaînait : "Je n'avais pas voulu, avant ce match, faire part de mes inquiétudes qui étaient réelles, et malheureusement fondées. Vous connaissez, comme moi, notre calendrier ; il est tout à fait aberrant. Avez-vous vu ou sont placés nos deux matches contre Ajax, champion d'Europe ? C'est effrayant !

"Aujourd'hui, Nice, riche en éléments de valeur, avait des possibilités nettement supérieures aux nôtres. Le combat n'était pas égal".

Mario Zatelli, philosophe, ajoutait : "Nous ne voulons pas chercher d'excuses. Mais enfin, il y a eu ce terrible match compte Gornik, qui a laissé des traces certaines, ne serait-ce que contre Roger Magnusson, absent aujourd'hui, et qui est terriblement manqué. Un adversaire puissamment motivé et aux possibilités certaines, et voilà de quoi expliquer notre première défaite.

"Vous savez, je ne crois pas que l'on puisse gagner un championnat sans perdre quatre ou cinq matches, quand on est, par excellence, l'équipe à battre".

Jules Zwunka, le capitaine, n'était pas du tout content : "J'en veux à ceux qui ont fixé cette rencontre à 14 H. 30, par une chaleur pareille. J'estime que c'est de l'assassinat pur et simple, et du tort fait au football. Pourquoi n'avoir pas joué ce match la veille, en nocturne. Il y aurait eu autant de monde et nous aurions pu défendre nos chances".

Gilbert Gress regrettait : "Rien à dire sur le résultat. Nous avons eu les jambes coupées par la fatigue et la chaleur, après une demi-heure de jeu. Pour ma part, je regrette de n'avoir pas pu égaliser avec ce petit coup de patte, sur passe de Skoblar. Mais Baratelli a eu, alors un excellent réflexe".

Bernard Bosquier estimait : "Il fallait bien que les Niçois, qui ont tout de même chez eux du beau monde, se ressaisissent à jour, ils l'ont fait tout juste celui où nous étions, comme on dit, bons à prendre.

"Mais cela c'est le football !" Georges Carnus expliquait : "Jouve m'a littéralement arraché la balle des mains, alors que je la tenais solidement. Le premier but niçois n'était donc pas valable."

Josip Skoblar, se mêlait à la conversation et explosait littéralement : "C'est un scandale ! C'est le même arbitre qui nous a refusé un but à Ajaccio dans les mêmes conditions, alors que mon ami Jean-Paul Escale s'amusait avec la balle et ne la tenait pas en main comme Georges !"

Toutes ces scènes, nous en avions depuis longtemps perdu l'habitude. On s'accoutume facilement la victoire !

L. D.

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Cette équipe que l'on attend partout

NICE - Il fallait bien qu'en ce début d'un règne ou l'enthousiasme démentiel fausse quelquefois les données et brise la mesure, il fallait bien, disons-nous, qu'un jour ou l'autre le champion tombât. La compétition ne se nourrit pas d'exactitudes, elle refuse les lieux communs de ces commentaires prévisionnels, et - souhaitons qu'il en soit toujours ainsi - donne des victoires à ceux qui les méritent.

Nice, hier, a mérité la sienne et tout le monde est bien d'accord sur ce point.

D'autant plus d'accord que ce succès, qui doit surtout sa netteté à celui dont le départ fit fondre les "fans" marseillais en larmes, en l'occurrence Charly Loubet, est le bon point salvateur qu'il fallait à l'acariâtre et vindicatif public niçois. Au cours ce dernier. Il est entier, passionné, obstiné, et il n'aurait plus guère pardonné à son équipe de "millionnaires", si d'aventure elle était sortie une fois encore battue du Stade du Ray.

Loubet, l'ex-Marseillais, cet homme qui, il faut bien le dire, a laissé dans l'équipe marseillaise un vide ou les regrets s'entassent à n'en plus finir, ce Loubet là, vivifié par l'air du pays, comme rajeuni, a été bel et bien le grand homme du match. Celui qui composa l'harmonie de son attaque et exécuta les meilleures soli.

Une défaite de l'O.M., dont on dira qu'il paya, sous la chaleur azuréenne, son extraordinaire combat dans les crachats du Nord.

Première explication qui se suffit à elle-même et qui en appelle une seconde : le sort qui est désormais réservé à l'O.M. est celui de tout leader. Les champions de France sont exposés à tous les coups et à toutes les audaces adverses. Ils sont à abattre et le seront encore.

Sur tous les stades de France, ils seront attendus aux quatre coins du terrain de jeu. La fougue, la volonté habiteront tous leurs adversaires.

C'est le tribut que paie un champion.

À lui de savoir distribuer ces accessits avec la restriction qui sauvegardera le titre.

Et applaudissons à la victoire niçoise, puisqu'elle relance le championnat, brise un despotisme, élargit l'horizon et fait tout de même une analyse.

L'O.M. vaut par quelques hommes ; sans les citer, disons qu'il en manquait un et que l'autre, parmi ceux-ci, fut hier aussi négatif qu'il peut, parfois, être positif.

Il n'y aura pas de situations graves tant que cette équipe sera regardée, sera observée et estimée, lucidement, par ceux qui en ont la charge.

Et c'est bien, je crois, ce qu'ils font.

Sans perdre de vue ce match qui, dans seize jours, sera, lui, le véritable destin 1971 de cet O.M. d'une personnalité et d'un prestige tels qu'il est possible d'écrire aujourd'hui que jamais une équipe française, au fait de ses exploits, avait engrangé pareil délire et de telles transhumances des foules du football.

Lucien D'APO

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Les bourreaux étaient "marseillais"

NICE - Hier c'était la pluie, le froid, la grisaille du stade de Silesia en Pologne.

Aujourd'hui, c'est le cadre méditerranéen du stade du Ray, empli à craquer d'une foule colorée et exubérante, sous un soleil de plomb.

Le football moderne est ainsi fait qu'il nous fait passer sans transition ou presque d'un climat glacé, incompréhensible et par conséquent austère, dans un autre fait d'indiscipline et de bonne humeur bruyante qui nous est familier.

Et les cent supporters du bout de l'Europe étaient aujourd'hui cinq mille, venus par tous les moyens de transport possibles, chassant le sandwich et la canette, brandissant drapeaux, pancartes et banderoles.

Mais, ici comme là-bas, le problème demeurait le même, les meilleurs en football étant contraints, à chaque occasion, de faire preuve de leur force vers. L'O.M. s'était tout simplement tiré d'un piège pour tomber dans un autre.

Ce match, les Marseillais pouvaient le craindre pour deux raisons essentielles : la proximité du déplacement en Pologne avec l'impossibilité de récupérer des fatigues d'une rencontre impitoyable, et les puissantes motivations de leurs rivaux niçois, battue deux fois consécutives, et dans l'obligation impérieuse de redresser la barre.

Pour notre part, nous estimons que l'O.M., en outre privé de Magnusson, aurait du mal à se tirer d'affaire.

Les événements allaient nous donner raison.

 L'O.M. TIENT

30 MINUTES

A ces facteurs d'importance physique et psychologique, il nous faudra en ajouter un troisième : la chaleur torride, estivale, qui régnait hier à Nice, qui n'arrangea rien pour l'équipe marseillaise.

Pendant 30 minutes, elle fit néanmoins bonne figure et jeu égal avec sa rivale, toujours à la recherche de sa cohésion et dont les attaquants, par désir de bien faire, et même de trop bien faire, tentaient leur chance de trop loin pour inquiéter Carnus.

Les actions les plus tranchantes de cette période seront pour Nice : une très bonne passe de Huck vers Fioroni bien démarqué en profondeur, mais qui ne parvenait pas à en tirer parti (15e), et pour l'O.M., un double échange entre Novi et Skoblar qui ne pouvait tromper Baratelli (23me).

Ajoutons-y un centre court de Gress qui sema la panique devant les buts azuréens (33me).

 NICE ACCÉLÈRE...

Les dix dernières minutes de la première mi-temps allaient être difficiles pour nos représentants, leurs adversaires accentuant maintenant leur pression et multipliant les tentatives par Loubet, Eriksson et Revelli, dont un coup de pied retourné instantané et imprévisible passait de peu au-dessus (35me).

L'O.M. répliquait bien par un tir appuyé de Skoblar, bien détourné de la tête par Camerini, et les Niçois terminaient très fort et revenus sur le terrain après le repos, continuaient à contrôler le jeu.

Loubet, Eriksson, Revelli se montraient dangereux, un coup de tête du dernier nommé expédiait même la balle à ras du poteau (51me).

Joue se débarrassait de plusieurs Marseillais et, du point de penalty, dont en excellente position, tirait nettement au-dessus (52me).

Le but chauffait incontestablement.

 ...ET MARQUE

PAR JOUVE

ET LOUBET

La défense marseillaise renvoie inlassablement une balle que son attaque ne parvenait pas à conserver, et revenait sans cette vers le but de Carnus.

Revelli, dont c'est une des spécialités, adressait alors vers Jouve une très bonne passe croisée, prenant à revers la défense de l'O.M., et le jeune demi azuréen d'origine marseillaise, et formé, comme chacun le sait, aux Caillols, arrachait littéralement la balle des mains de Carnus pour l'envoyer dans les filets (54e).

Sur la remise en jeu, ou presque, Gress servi par Skoblar était à deux doigts d'égaliser d'une pichenette, mais Baratelli avait un excellent réflexe.

Les Niçois repartaient de plus belle alors que Couecou faisait son entrée en jeu à la place d'Hodoul.

Sur un bon centre de Jouve, Loubet percutait de la tête la balle sur le poteau.

Une action menée par les trois avants de pointe semait la panique devant le but marseillais.

Les Niçois remplaçaient Fioroni par Kaltenbrunner, et l'Autrichien, bien reposé, se montrait à son tour dangereux.

À la 81me minute, Loubet, déchaîné depuis le coup d'envoi, réussissait un slalom bien dans son style au milieu de ses anciens camarades et logeait posément la balle dans le coin du but de Carnus.

La partie était perdue et bien perdue pour l'O.M., dont les ultimes réactions, tout comme les tentatives niçoises pour augmenter l'addition, restèrent vaines.

L'équipe marseillaise, fatiguée, assommée de chaleur, tombait pour la première fois.

Louis DUPIC

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LOUBET : IL A ASSOME L'O.M.

NICE - A l'occasion de ce derby Nice - O.M., Charly Loubet retrouvait ses anciens coéquipiers, évidemment avec un désir tout particulier de vaincre. Et si le premier contact entre Lopez, son adversaire direct et lui, devait être à l'avantage du Marseillais, Loubet devait avoir sa revanche en deuxième mi-temps (et quelle revanche !) en assommant littéralement son ancienne équipe, grâce à but magnifique comme rarement d'ailleurs nous lui en avions vu marquer, sur ce même stade Léo Lagrange.

Un slalom en plein coeur de la défense marseillaise, ponctué d'un tir croisé qui laissait Carnus sans réaction. Loubet assurait la victoire de son club. Les supporters ne s'y trompaient pas qui, après avoir longuement applaudi, laissaient tomber cette conclusion : "Ce Loubet, c'est un champion".

Effectivement, l'homme est actuellement en forme internationale, et même si l'on peut lui reprocher quelquefois de vouloir trop en faire, il n'empêche qu'il est, depuis le début de la saison, l'attaquant niçois No 1. Et puis Loubet possède cette grande qualité : il se bat pendant 90 minutes.

Désir CARRE

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Incidents après le match

dans les rues de Nice

Nice - Plusieurs milliers de supporters marseillais s'étaient déplacés à Nice pour encourager l'équipe de l'O.M. venue affronter l'O.G.C.N. il semble que parmi eux se soient glissé quelques éléments irresponsables et que la défaite subie par leur équipe (2-0) les ait plongés dans une amertume belliqueuse.

En effet, des groupes de jeunes voyous, qui ne peuvent être considéré évidemment comme des supporters, revenant du stade niçois où s'était déroulée la rencontre, se sont répandus tout au long de l'itinéraire en direction de la gare niçoise, en date de vandalisme.

C'est ainsi qu'ils ont endommagé certain nombre de véhicules et de vélomoteurs en stationnement, ces derniers étaient systématiquement chavirés, tordus, tandis que les carrosseries des voitures étaient éraflées ou cabossées à coups de bâtons. Les énergumènes s'en sont même pris à un manège sur lequel tournaient des jeunes enfants naturellement effrayés par l'intrusion d'une bande gesticulante, qui menaçait de casser l'appareil.

Les dégâts se sont finalement et heureusement pas importants, mais nombreux ont été les témoins indignés de ces scènes qui n'ont certes rien à voir avec l'esprit sportif et que doivent stigmatiser une fois encore les véritables supporters dignes de ce nom

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