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du 12 janvier 2014

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La victoire sans saveur des Olympiennes

 

A une semaine d'un rendez-vous décisif pour l'accession contre Rousset, les Olympiennes, victorieuses 0-5 au Thor, ont manqué de simplicité et compliqué leur football.

Comprendre quand un rendez-vous est plus aisé la nécessité de rester sur des valeurs d'humilité, de ne pas se contenter d'un football de peu est un devoir. On apprend aussi dans la facilité si l'on s'en donne les moyens. Il n'est pas nécessaire de compliquer le football pour le rendre plus attrayant.

Dans la douceur du Vaucluse, les Olympiennes, à l'exception de quelques cadres, ont égaré l'espace d'un après-midi les valeurs de leur histoire. En oubliant de prendre de la hauteur sur les événements, en contestant l'inutile, elles se sont éloignées de la simplicité, leur simplicité. Elles n'y ont pas pris de plaisir. Rencontrer la lanterne rouge est un luxe à une semaine d'un match décisif pour l'accession. Si on prend la mesure du temps, du calendrier, il permet de pérenniser les acquis, d'optimiser les automatismes, de répéter les gammes. C'est encore plus valable quand on n'est jamais mis en danger défensivement.

Les Olympiennes n'ont pas donné de relief à une rencontre à sens unique. Le score est large, le contenu est tristounet. Face à la densité défensive du Thor, elles ont eu des difficultés à aérer le jeu, à écarter leur animation offensive pour trouver les justes solutions. Sans généraliser au collectif, elles ont été un peu tête en l'air, parfois suffisantes, distraites.

Les belles heures d'hier n'enfanteront pas celles de demain sans constance dans l'expression collective. C'est la leçon de la semaine. Le football est une discipline fragile. Les acquis ne perdurent pas si on ne répète pas à l'envi les fondamentaux.

C'est un dimanche avec des buts, comme souvent. Sans grande saveur, comme rarement.

 

 

 

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