Imprécises, en difficulté sur le plan technique, mais combatives, les Olympiennes, menées pendant une mi-temps, ont insisté pour arracher le nul dans le temps additionnel. Merci qui ? Merci Alicia...

A l'heure du soleil couchant d'Aubignan, perce la bonne étoile des Olympiennes. Le temps réglementaire est écoulé, le froid s'est installé. On cherche une flamme de chaleur, un dernier rayon de soleil : il éclaire le pied droit d'Alicia Pourquies.

Un dernier ballon dans la surface, un contrôle orienté, une frappe croisée. Le ballon est au fond des filets.

Dans le rassemblement des Olympiennes, à l'opposé du terrain, on perçoit une liesse inespérée. Un soulagement collectif. Dans un dernier sursaut, l'équipe de Christophe Parra arrache un nul, longtemps contesté par une formation d'Aubune joueuse, accrocheuse, ambitieuse.

De manière désordonnée, sur un terrain cabossé, une pelouse fatiguée, les Olympiennes ont couru après le score. En retard sur de nombreux seconds ballons, en difficulté dans la relation défense-milieu, la base de la construction, elles ont pourtant multiplié les opportunités : un penalty oublié sur Ben Abdelghani (14), un face à face raté par Cathy Abou Deraa (15), le cadre raté par Ahmed (26), un centre de Gouy repris par M'Bassidjé sur le poteau (50), deux arrêts réflexes de Lejeune devant Anigo (59) et M'Bassidjé (89e), un corner de Pourquies sur la transversale (76). Les minutes passent, comme une longue contrariété.

Depuis la 43e, quand Ribier profite d'une erreur défensive collective pour lober Fernandez, les Olympiennes se battent contre le temps. Elle tentent, essaient de trouver un peu de stabilité, mais elles se heurtent à des approximations.

Christophe Parra apporte quelques corrections. M'Bassidjé passe aux avant-postes pour donner plus de percussion. Les Olympiennes insistent et trouvent, à la première lueur de la nuit, une juste récompense.

A l'heure actuelle, leur combativité est une alliée. Elle compense une baisse de rendement technique inquiétante. Dans une saison, ce sont des passages obligés. Ils ne peuvent pas s'installer durablement..