A l'écoute des dames, les après-midis sont parfois bercés par la douceur de longs monologues. Les Olympiennes ont composé un récit fleuri par une multitude de petits plaisirs. Quand les buts se ramassent à la pelle, l'automne recèle de belles couleurs. Elles ont de nouveaux reflets quand on est invité à découvrir un nouveau jardin. Le stade Roger-Lebert en est un. Ces filles méritent aussi un peu de confort.

A la recherche de vérité, Christophe Parra, contrarié par le crépuscule de dimanche dernier, a modifié son système. Un milieu à trois avec Montagna en pointe défensive, Marcilly et Rubio un cran plus haut, Pourquiès en pointe. Le décor, la qualité du terrain a permis de réciter des gammes, de trouver de nouveaux repères au gré des changements et du roulement opérés, de chercher encore et toujours la clé de la constance.

Les Olympiennes ont pris du plaisir. L'opposition les a, concédons-le, clairement aidées. C'était uniforme, à sens unique, mais sans retenue et toujours vrai. Devant le but, un excès de gourmandise les a parfois rattrapées, histoire de leur apprendre combien demain exigera plus d'opportunisme.

Elles ont respecté les consignes, posé le jeu, récité, chassé aussi les idées noires d'une semaine chargée par la défaite de Rousset. Pour retrouver le moral, rien de mieux qu'un beau dimanche ensoleillé.

A l'heure du décrassage, les éclats de rire imagent un beau sourire collégial La nuit n'est pas encore tombée, les Olympiennes ont retrouvé la parole.