Victorieuses à Saint-Etienne au terme d'un match très discipliné malgré le déchet technique, les Olympiennes remontent à la 7e place et s'offrent un superbe cadeau de Noël.

 Troisième succès consécutif, premier succès à l'extérieur en D1, première victoire contre Saint-Etienne : les Olympiennes ont offert un cadeau d'envergure à leurs supporters, venus nombreux les soutenir. Dans le bus quittant Feurs, Sandrine Brétigny rappelait une stat personnelle : "Je n'ai toujours pas perdu contre Sainté en match officiel."

Inutile de raconter l'ambiance sur le chemin du retour. Une douce euphorie, des chants, le staff et un collectif récompensés de leur travail au quotidien. Enfin, un classement plus conforme avec la réelle valeur de cette équipe, bousculée en début de saison, piquée au quotidien par le staff pour élever son niveau d'exigence. L'entêtement paye.

Le match a été un combat. Reconnaissons-le, il n'a pas été d'un haut niveau technique tant le déchet a accompagné les deux formations. Bien en place, respectueuses des consignes, les Olympiennes n'ont pas été toujours été justes dans leur animation. Soumises à des cadrages rapides, à un pressing constant, elles ont précipité leurs relances, perdu le ballon plus que de raison, gâché plusieurs situations notamment en seconde période quand la justesse technique n'a pas mis en valeur l'intention voire des supériorités numériques provoquées. Elles se sont imposées pour avoir répondu dans le combat dans un match engagé mais propre.

C'était un rendez-vous pour besogneux, volontaires, pour un collectif soudé avec des têtes bien en place, capables de se remettre en question sur l'instant, concentré pour ne pas se disperser sur des situations souvent pénalisantes dans un passé récent. Les cadres ont inspiré la marche en avant tant leur implication a été constante, à l'image de leur capitaine Caroline Pizzala dont la propreté des tacles a soulevé l'admiration du public

Le deuxième but est le reflet de leur volonté de ne pas reculer, d'avancer : un pressing à 40 mètres des buts, l'obligation pour la joueuse stéphanoise de tourner le dos au jeu, un ballon gratté par Lozé, une récupération, une projection rapide avec un décalage de Brétigny vers Asseyi lancée vers le deuxième but, celui du bonheur de fin d'année.

Les Olympiennes méritent leur succès, acquis avec des valeurs importantes pour le staff : la volonté, la détermination. Il n'y avait pas l'aisance technique, le terrain en est aussi une raison, mais, sur le chemin du maintien, il convient aussi de s'asseoir sur certains principes.

Les fêtes seront passées au chaud. Il est d'important d'évaluer le travail accompli, souvent dans la difficulté, pour apprécier cette journée. A savourer...