La coupe de Provence reste dans la maison des Olympiennes. Pour la quatrième saison consécutive, avec un quatrième entraîneur (Christophe Parra en 2013, Jean-Christophe Colombi en 2014, François Zmyslony en 2015 et Jérôme Santucci en 2016), l'OM est resté maître au terme d'une rencontre longue à se dessiner, surtout en raison du déchet technique imposant des Olympiennes en première période. Le Rove, où évoluent deux anciennes Olympiennes Cathy Abou-Derra et Osra Bolomey, a été respectueux de sa mise en place et a surtout été dangereux, dans un premier temps, sur coups de pied arrêtés. Aidée par le vent, Mattei a ainsi ouvert le score d'un superbe corner direct, sur la première réelle opportunité.

Impatientes, brouillonnes, peu inspirées dans leur relation milieu-attaque, en manque de simplicité, imprécises dans leurs frappes souvent précipitées, les Olympiennes ont mis du temps à mettre en route avant d'égaliser par Souici d'une frappe sèche à la suite d'une superbe déviation d'Hoffele.

La coupe a certainement choisi son camp à cet instant. La deuxième période a été à sens unique. A l'exception d'une frappe d'Abou Derra obligeant Moulin à claquer en corner, le reste du match s'est déroulé dans le camp du Rove, baissant de pied physiquement, sans perdre sa volonté de résister. Blaise a sorti plusieurs arrêts, un but a été refusé à Hoffele à la suite d'un super mouvement collectif, mais l'insistance de l'équipe de Jérôme Santucci a naturellement été récompensée par deux nouveaux buts de Debreuil, très remuante après le repos, et Hoffele.

Dans un match balayé par un vent énervant, Le Rove a essayé, a mené au score, s'est accroché, mais a finalement peu inquiété Délia Moulin.

La coupe de Provence reste à la maison avec ce constat : chaque saison, il est de plus en difficile de la conserver. Preuve du travail réalisé dans les clubs de la région...

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La coupe de Provence féminine est organisée par le District. En finale, les équipements sont fournis par le parrain de l'épreuve, le Crédit Agricole, avec obligation de les porter. En arrivant au stade Michel-Hidalgo, le staff olympien a ainsi découvert la couleur des maillots mis à la disposition des deux équipes : du rouge et du violet.

Le Rove évoluant traditionnellement en rouge et noir, l'OM a décidé de laisser l'équipe finaliste porter ses couleurs traditionnelles. Il s'est tourné vers le violet, couleur la plus proche du bleu !

Voilà comment les Olympiennes ont été obligées d'évoluer avec un maillot violet...

Cela ne les pas empêchées de remporter l'épreuve pour la quatrième année d'affilée.

Pour rappel, il y a un précédent dans l'histoire de la section. En finale de la coupe de la Ligue en 2014, contre Aubune, l'OM avait évolué avec un maillot blanc et un short bleu ne correspondant pas aux couleurs du club. Aubune avait porté un ensemble rose n'étant pas non plus les siennes.

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