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Menées à deux reprises, réduites à dix, les Olympiennes ont mis une énergie belle à voir pour terminer la tête haute et accrocher le nul. Elles ne monteront pas en D1. Du moins, cette saison...

C'est fini. Les Olympiennes ne monteront pas en D1. Le match nul enregistré au Puy valide l'accession de Nîmes. Cela n'enlève rien au parcours d'une équipe promue il y a dix mois seulement. Elle a encore beaucoup à apprendre, mais cette saison aura permis de franchir un palier non négligeable. Il était nécessaire d'en passer par là pour comprendre.

Observer aussi afin de mieux grandir.

Analyser cette journée, en tirer chaque enseignement. De l'attente du bus pendant 20 minutes aux portes du stade, du vestiaire fermé pendant 10 minutes à l'arrivée de l'équipe, du poids d'un entraîneur réclamant une expulsion et l'obtenant.

Plus sportivement, le match est un peu à l'image de la saison : sur un terrain large, il a manqué de la vitesse offensive, de la justesse technique en première période dans la relation milieu-attaque face à un bloc compact.

Le Puy est mieux entré dans la rencontre mais au terme d'un quart d'heure, en remontant le bloc, les Olympiennes ont commencé à être plus intéressantes, plus présentes aux abords de la surface adverse.

L'équipe de Christophe Parra a d'abord joué avec le feu en défense, avec des temps de relance trop longs, des contrôles inappropriés permettant aux Ponotes de venir les presser dans leurs 25 derniers mètres. Mais la complémentarité du tandem Blanc-M'Bassidjé a géré. Malheureusement, une temporisation de Rubio dans la surface a permis à Arcis de la contrer et d'ouvrir le score.

Un but juste avant la pause, difficile à digérer à un moment où les Olympiennes additionnaient les tirs au but. Des tirs car la coordination offensive ne donnait pas toute sa mesure.

Cela a été le cas après le repos. Le repositionnement de Rubio sur l'aile gauche a donné plus de profondeur, de technique aux enchaînements offensifs. En alternant les attaques, en occupant mieux les couloirs, en trouvant de meilleurs angles de passes, les Olympiennes ont investi le camp adverse. L'égalisation de Cousin sur un débordement de Rubio a récompensé ce retour du vestiaire.

Le Puy reculait sans cesse, procédait essentiellement en contre. Un nouveau manque de fermeté défensive a offert au Puy un deuxième avantage. Réduites à dix après l'expulsion sévère de Madeleine Anigo, les Olympiennes ont laissé des espaces mais n'ont jamais renoncé. Quel coeur ! Elles ont mis leur énergie dans leur dernier espoir, se sont ruées à l'attaque sans oublier de jouer.

Quant Amandine Blanc égalise dans le temps additionnel d'une frappe sous la transversale, l'équipe continue. Hatchi a sorti un arrêt exceptionnel sur un nouveau contre. Les Olympiennes ont couru avec mérite, sans jamais renoncer.

Mais c'était écrit. L'accession ne sera pas pour cette année. Il reste un match. Contre Toulouse. Autant le jouer avec enthousiasme. Car cette deuxième place reste celle de joueuses méritantes même si elle ne les consolera pas.

La réaction de Christophe Parra après Le Puy 2-2 OM - Saison 2104-15 - D2 féminine - Groupe C.

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En ce dimanche 17 mai, les féminines de D2 recevaient au stade Massot l'Olympique de Marseille.

Cette rencontre sonne la dernière à domicile pour Pierre Yves THOMAS et ses joueuses qui ont clôturé une saison déjà fantastique.

Et quoi de mieux que de recevoir un ténor du championnat qui a un nom de prestige : l'OM.

D'autant qu'au match aller, les Ponotes été toutes proches de l'emporter.

Pas de round d'observation

La partie commence sur les chapeaux de roue avec les Marseillaises à l'attaque. Les Ponotes répliquent en contre en s'appuyant sur la vitesse de leurs attaquantes : Julie Alves et Coraline Biaggini. La gardienne est très haute pour justement couper les trajectoires. Seule grosse frayeur, l'attaquante Marseillaise touche le poteau gauche de la cage d'Aurélie Daniel. Cette dernière n'aura à faire qu'à des frappes de loin sans grand danger et soulagera sa défense sur des sorties aériennes sur corner.

La partie est animée et d'une grande intensité. Les Ponotes mettent un peu plus le pied sur le ballon après 15 minutes de jeu, la partie s'équilibre et plusieurs actions franches se dessinent sur le but de la gardienne de l'OM.

Mais les Ponotes vont de nouveau avoir un coup de moins bien en fin de première période. Et pourtant c'est bien pendant ce temps-là que Coralie Arcis ouvre la marque avec un but de renard des surfaces. C'est dans ces moments-là que l'on voit la force d'une équipe, être capable de marquer dans un temps faible, cela donne un coup derrière la tête aux Marseillaires.

Seul bémol de ces 45 premières minutes, la blessure au genou de Coraline qui sera contrainte de céder sa place à Marie Claire Benoît à la mi-temps. (A ce jour, mercredi, il lui reste quelques examens à passer mais les ligaments ne seraient pas touchés)

1-0 à la pause.

Touchées mais pas coulées, les Olympiennes reviennent à la charge et égalisent logiquement en début de seconde période (65ème). Juste avant, Marie Claire Benoit à la balle du 2-0 au bout du pied, après un bon travail de Julie, mais le ballon passe juste au-dessus de la transversale.

Ce sera la seule occasion durant de longues minutes en début de seconde période. En effet, c'est la défense Ponote, composée de Laetitia Cluzel-Agab, Ludivine Coulomb, Perrine Julliand, Elodie Faucoup et Safia Bengueddoudj, qui va s'illustrer en repoussant tous les assauts des visiteuses.

Aurélie Daniel reste vigilante.

Les Vellaves laissent souffler le mistral et reprennent des couleurs en fin de partie. Un coup d'accélérateur concrétisé par Marie Claire Benoît qui s'y prend à deux fois devant la gardienne après à nouveau un bon travail de Julie Alves.

C'est la 81ème minute de jeu et les Ponotes sont à 10 minutes de l'exploit. Et le public, qui est venue en nombre, joue le rôle du 12ème homme.

Mais l'OM n'est pas deuxième pour rien et ne compte pas laisser filer si facilement les points pour la montée. Les duels sont rude, même au-delà du raisonnable pour Anigo qui se voit attribuer un second carton jaune pour une faute sur Safia. A 10, les joueuses du président Vincent Labrune vont réussir à égaliser à la 90ème minute de jeu.

C'est passer tout près. Déception des Ponotes qui ont menés par deux fois, mais grande satisfaction d'avoir proposé du si beau jeu et de prendre une seconde fois les points du match nul face à une équipe qui ne cache pas son objectif : la montée en D1.

Au classement pas de changement, Toulouse reviennent à 1 point des Ponotes.

Une belle rencontre qui vient clôturer une journée toute aussi belle de football féminin (Résumé de cette journée avec reportage photo et vidéo à visionner jeudi)

Puis elles finiront l'année comme elles l'ont commencée, avec un derby à Aurillac Arpajon dimanche prochain.