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.Article de om.net

du 28 septembre 2014

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Première réussie

 Vainqueurs à l'usure d'Aurillac Arpajon (4-1), les Olympiennes ont réconforté, après la pause, un nombreux public. Deuxième victoire d'affilée. Ces filles apprennent vite.

Le football trouve souvent sa dimension dans d'infinis détails sublimés par la magie d'un résultat.

D'une première mi-temps disputée contre le vent, d'un jeu en déficit de percussion, d'une animation offensive handicapée par des choix d'une justesse irrégulière, les Olympiennes ne se sont pas convenablement exprimées pendant 45 minutes. L'ouverture du score ne leur a pas non plus apporté toute la sérénité requise. Elles ont eu tactiquement ci-et-là quelques problèmes tactiques à résoudre. Face à une équipe alignant 5 défenseurs, mais habile dans ses projections offensives, plus mobile dans ses déplacements et assez verticale dans ses transmissions, elles ont dû régler le positionnement de Courel, se baladant entre la ligne de récupération et la défense. Un élément aux courses allant de l'extérieur vers l'intérieur, souvent trouvé et servant de pont dans la relation offensive avec Saunier, la pointe.

A vrai dire, on a du mal à évaluer à sa juste mesure l'importance de la gêne occasionnée par le vent. Aurillac sortait bien, mais les Olympiennes n'ont jamais concédé de réelle occasion, à l'exception du but magnifique de Saunier, une frappe de 35 mètres sous la barre.

Le petit plus d'une première période musclée est l'avantage repris juste avant la pause. Un centre de Pizzala, rayonnante sur le terrain, Cousin laisse passer avec intelligence le ballon, catapulté dans le but par Pourquies. Cet avantage, légèrement flatteur, n'ôte pas à cet instant une légère inquiétude sur la suite.

Quand la solution n'intervient pas depuis le terrain, elle émane du banc. Le coaching opéré par Christophe Parra a été d'une précision chirurgicale. L'entrée de Marcilly à la récupération, l'avancée d'un cran de Rubio, la mise en place de nouveaux arguments à des postes bien précis, pour une animation plus pointilleuse, ont anéanti Aurillac, en déficit physique depuis quelques minutes. Deux buts en 1 minute, deux appels dans la profondeur, deux passes de rupture d'une rare précision et le tour joué.

L'entraîneur olympien a réussi son coup, après avoir vu son équipe bénéficier de deux occasions par Pizzala (58) et Cousin (67) avortées soit par Pichon, soit par le poteau.

En bénéficiant avec le temps de l'apport du vent, après la pause, les Olympiennes sont montées en puissance, validant le bienfondé d'une préparation physique, endurante mais précieuse. La victoire ne masque pas toutes les imperfections d'une formation en perpétuel apprentissage. Le besoin de se perfectionner doit être son quotidien. Mais ce deuxième succès est amplement mérité. Le contenu est une nouvelle fois intéressant pour l'avenir. Il convient de le bonifier. Le travail vidéo entrepris depuis le début de saison par le

staff donne aussi de nouvelles perspectives à un collectif toujours soucieux de nous surprendre

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La réaction de l'entraîneur de l'équipe de D2 féminine après la victoire de l'OM contre Aurillac Arpajon 4-1, pour la 3e journée de championnat de la saison 2014-15.

"La première mi-temps a été difficile. Il y avait une très belle équipe d'Aurillac Arpajon, très bien organisée avec une défense à cinq, une animation défensive bien huilée et une animation offensive avec des circuits intéressants.

"Dans un premier temps, cette équipe nous a posé pas mal de problèmes. Dans un deuxième temps, il est difficile d'évoluer contre le vent. Nous avons fait face ensemble, collectivement. Il n'y avait pas au niveau du jeu les habitudes de travail, notre mise en place régulière. La gestion des matches fait partie intégrante d'une victoire par rapport à des problématiques posées, comme celles rencontrées en première mi-temps.

"La deuxième période a été plus facile. Jouer avec le vent a facilité les choses. Nous avons réussi à poser le jeu, à retrouver nos circuits. On a rapidement fait la différence en inscrivant le quatrième but juste derrière le troisième. On a plié le match à cet instant-là, bien évidemment tout en respectant l'adversaire.

"Les filles ont fait leur match. C'était agréable avec une très bonne deuxième mi-temps, avec beaucoup de mouvement. On s'est créé pas mal de situations, même en première mi-temps : en terme de finition, d'efficacité, on aurait pu tuer le match plus tôt.

"Bravo aux filles. Cela me fait plaisir, elles bossent et sont récompensées.

"Le groupe a pris pas mal de maturité. L'arrivée des nouvelles joueuses a apporté un plus collectif. C'est palpable lors des séances d'entraînement. Elles viennent des échelons supérieurs. Inévitablement, elles transmettent un message très intéressant au reste du groupe. On le voit aujourd'hui. Là où nous avons rencontré des difficultés lors des Interrégions, tout en grandissant au fil des matches, on trouve aujourd'hui plus de sérénité. Gérer un match est un apprentissage. Cela s'apprend dans le dur, dans la difficulté.

"Contre Aurillac Arpajon, les filles ont laissé passer l'orage, elles sont restées bien groupées collectivement en commettant peu d'erreurs. Dans la foulée, elles ont mieux géré les temps forts, même si je le répète l'équipe aurait dû se mettre à l'abri plus tôt."

 

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