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Le lobe de "Penna Bianca"

MONACO-OM 2 avril 1999 : à quatre jours de la demi-finale de coupe de l'UEFA contre Bologne, belle option dans la lutte pour le titre avec Bordeaux. L'un des deux buts préférés de Ravanelli à l'OM.

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En ce début de mois d'avril 1999, l'OM était le dernier rescapé français en coupe de l'UEFA. En quarts de finale, Bordeaux avait explosé face à Parme (0-6) et Lyon avait était surclassé par Bologne (2-0, 0-3). A quatre jours de sa demi-finale contre l'OM, le club d'Emile Romagne, dirigé par le madré Mazzone, prenant très au sérieux sa confrontation avec les Marseillais, avait aligné une équipe bis à Pérouse, avec seulement deux titulaires.

A l'OM, Rolland Courbis ne pouvait en faire autant avant le match aller. Son équipe allait jouer à Monaco (que l'OM avait déjà éliminé en huitième de finale de la coupe d'Europe) et luttait pied à pied avec le Bordeaux d'Elie Baup pour le titre. Déjà privé de Patrick Blondeau, Laurent Blanc et Christophe Dugarry, Courbis allait laisser Robert Pires et Florian Maurice sur le banc, alignant encore un milieu à quatre à plat, qui avait étouffé les Monégasques au Vélodrome quelques mois plus tôt, avec Brando et Bravo pour aller les presser très haut.

 

 

 

Titi Camara, buteur habituel

Monaco, c'était l'adversaire préféré de Titi Camara. Il avait marqué à Louis II, puis à Marseille en coupe d'Europe, au coeur de sa période dorée. Et là, au bout d'un quart d'heure, il allait ouvrir le score, gagnant son duel avec Barthez d'un plat du pied calmement ajusté. Un autre joueur rêvait de marquer un but au gardien champion du monde : Fabrizio Ravanelli. Il le confiait la veille du match à Gérard Poncié dans les colonnes de "La Provence" : "Barthez est un garçon sympathique et un gardien exceptionnel, j'aimerais tant lui marquer enfin un but.

Alors que Victor Ikpeba avait égalisé avant la pause, l'OM allait donc repartir à l'assaut avec le renfort de Robert Pires derrière les deux attaquants. Et vite reprendre l'avantage, après une action d'école entre Camara et Edson sur le côté gauche, se terminant par une petite louche du Brésilien dans la surface vers "Penna Bianca".

 

"Tromper Barthez, en portant le brassard"

"De tous les buts que j'ai marqué à l'OM, mes préférés sont celui marqué à Paris quand nous avons gagné 2-0, d'une frappe en pleine lucarne pour faire taire les supporters parisiens. Et l'autre, c'est le lob de Barthez à Monaco. Marquer un but aussi but à un tel gardien, c'est déjà magnifique. Le faire avec le brassard de capitaine parce que Lolo n'était pas parmi nous, c'est encore plus fort. Et puis, dans le contexte, gagner à Monaco, c'était très important dans la lutte pour le titre.

On y croyait. Au titre et à l'Europe. "Si on joue comme ça contre Bologne, la qualification ne posera pas de problème, prédisait d'ailleurs Fabrizio. Je veux absolument aller jusqu'à Moscou, je sais ce que représente l'Europe pour les Marseillais".

L'OM irait bien en finale mais non sans difficulté et sans Ravanelli. Ni Roy, ni Gallas, Ni Luccin, ni Dugarry. Et à l'arrivée, ni titre ni coupe d'Europe

Mario Albano

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Lien vers la rencontre >>>

Fiche joueur Fabrizio Ravanelli >>>

 

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