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Résumé Le Provencal

du 17 mai 1965

 

Vainqueurs de BESANCON (2-0)

L'O.M., termine honorablement une saison désastreuse

Tout étant relatif par rapport à l'O.M. - Forbach et surtout à Béziers - O.M., de triste mémoire, cette O.M. - Besançon fut une bonne rencontre.

La première mi-temps, plus particulièrement disputée sur un rythme assez alerte et riche de multiples essais au but, de la part des deux équipes, ne fit pas regretter aux 758 présents et payants d'être venus au stade vélodrome.

En seconde mi-temps, la chaleur produisant ses effets, je jeu baissa d'un ton et on commença à languir un tantinet, dans les tribunes.

Mais enfin, silence fait une juste moyenne, on peut dire que cette désastreuse saison s'est assez bien terminée.

Ce qui n'est pas une raison pour recommencer en août prochain.

Un petit exploit négatif d'Asinari marqua le début de la rencontre. Arrivé seul devant Roset, le jeune Olympien, sans doute ému, manqua la cage.

Puis ce fut la grande période Escale.

Les Bisontins ayant pris, avec un certain brio, la direction du jeu, mirent le gardien de l'O.M. à contribution.

Nous avons noté, en une quinzaine de minutes, six dangereuses tentatives des attaquants adverses. Crionnet, Bonato, Juliani (3 fois) et Halberda obligèrent Escale à intervenir avec à-propos et décision.

Ensuite, comme cela se passe presque toujours en pareil cas, Besançon n'ayant pas profité de sa chance, ce fut l'O.M. qui marqua.

Joseph ayant ouvert le chemin, en force, Asinari n'oublia pas cette fois de conclure.

20me minute : 1 à 0 pour l'O.M.

Sur sa lancée, l'équipe marseillaise faillit augmenter son avance : un tir de Cassar (coup franc) sur la transversal et un tir de la tête de Joseph, sur coup franc de Cassar, également sur le poteau.

S'il y avait eu des pétards dans les poches des supporters, ils fussent partis.

Escale : k.o.

Là-dessus, il s'en fallut d'un rien que Besançon n'égalise.

Markiewicz ayant passé à Escale, alors que Juliani se trouvait là, le tir du Bisontin et le corps d'Escale se rencontrèrent violemment.

Il s'en suivit un spectaculaire k.o. du gardien marseillais vers. Plus de peur que de mal, heureusement !

Mais d'autres émotions attendaient Escale au cours de cette mi-temps, dont deux de taille.

PREMIERE : Juliani partie, sur l'aile gauche, décocha un tir tellement violent que la transversale en trembla. De là-haut, la Bonne Mère qui voyait ça voulut que le ballon vint échouer dans les mains d'Escale. Ouf !

DEUXIEME : Sur coup franc de 25 bons mètres, Juliani, toujours lui, logea la balle dans la cage d'Escale. L'arbitre annula ce but, admirable dans sa réalisation, pour hors-jeu de position de l'attaquant bisontin.

La deuxième mi-temps ne méritait pas de longs commentaires.

Besançon eut encore une occasion d'égaliser, mais Bonato, démarqué sur la gauche, vit son tir intercepté par Escale bien placée.

En s'était déjà fait à l'idée du 1 à 0, quand Joseph fut ceinturé dans la surface de réparation par Dusseau.

Penalty Markiewicz ne laisse aucune chance à Roset.

77me minute : 2 à 0 pour l'O.M.

Juste avant la fin, Joseph et Asinari faillirent ajouter un troisième but à l'actif de leur équipe.

Besançon, suivant la formule consacrée semble mériter mieux que son médiocre classement.

La défense, avec son gardien archi connu Roset, est apparemment solide.

L'attaque combine agréablement et si Juliani a indiscutablement la foudre dans ses pieds, Crionnet, Bonato, Halberda et Fruhauf eurent de bons moments.

À l'O.M., une fois encore le numéro un ira à Escale.

Comme il s'agit du dernier match et que dans le fond cette équipe marseillaise est faite de jeunes gens très sympathiques et ayant toujours fait de leur mieux, accordons à tous les autres la mention très honorable.

Maurice FABREGUETTES

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