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du 30 avril 2021

   

OM - Strasbourg (1-1) : L'OM arrache un point

 Les Olympiens n'ont pris qu'un point vendredi soir sur la pelouse de l'Orange Vélodrome face à Strasbourg. Menés, les Marseillais ont égalisé en fin de rencontre grâce à Benedetto.

Deux changements dans le onze

Hormis Amavi, en phase de reprise, et Sakai, Jorge Sampaoli disposait de l'intégralité de l'effectif pour la réception de Strasbourg à l'Orange Vélodrome en ouverture de la 35e journée de Ligue 1 Uber Eats. Le technicien argentin n'a fait que deux changements par rapport au succès à Reims. Caleta-Car a remplacé Perrin dans le trio défensif et Rongier a pris la place de Gueye au milieu de terrain dans une équipe toujours disposée en 3-5-2..

En hommage à Roland

Roland Desroches était un supporter fidèle. Membre des South Winners, il avait l'OM dans le coeur. L'Argentine également, ce pays de football où il était allé à de nombreuses reprises. OMtv avait d'ailleurs réalisé un reportage sur l'un de ses voyages à Buenos Aires. Roland s'est éteint la semaine dernière. Les Winners lui ont rendu hommage avec un tifo et l'Olympique de Marseille a honoré sa mémoire avec une minute d'applaudissements avant le coup d'envoi et un brassard noir porté par les Olympiens durant la rencontre.

Première période stérile

À l'image des 30 premières minutes du match à Reims, la première période de la rencontre s'est jouée sur un faux rythme. Le bloc bas de Strasbourg a perturbé les Marseillais qui n'ont eu qu'une réelle occasion avec, sur un corner, une frappe à bout portant de Balerdi repoussée par Sels (17e minute). Malgré une possession en faveur des Olympiens (66%) et un milieu de terrain très actif, les assauts vers les buts alsaciens n'ont pas été assez tranchants.

Les Strasbourgeois ont crânement joué leur chance, notamment en fin de période avec deux occasions signées Ajorque, l'une à côté et l'autre captée par Mandanda, et un tir contré de Guilbert.

Strasbourg surprend l'OM

La seconde mi-temps débutait sur les mêmes bases que la première avec une domination marseillaise dans la possession de balle et une équipe du RCSA regroupée devant sa surface, prête à bondir au moindre contre. Jorge Sampaoli a rapidement décidé de lancer du sang neuf dans la bataille avec les entrées en jeu de Gueye et Luis Henrique à la place de Rongier et Nagatomo.

Payet tentait alors sa chance mais son ballon passait au-dessus des buts de Sels. Les Olympiens mettaient plus de mouvement et de vivacité dans leurs actions. Un centre de Lirola trouvait la tête de Milik mais Sels était encore sur la trajectoire.

Strasbourg jouait tous les contres, Lienard mettait à contribution Mandanda à deux reprises. Et comme à Rennes, l'OM encaissait un but sur corner... Mitrovic sautait plus haut que tout le monde pour catapulter le ballon au fond des filets marseillais (74e minute).

Menés, les hommes de Sampaoli augmentaient leur pression sur la défense alsacienne. Thauvin tentait sa "spéciale" mais Sels effectuait une superbe claquette pour dévier la balle en corner.

Le Sampaoli time

Cette fois-ci, le Sampaoli time est arrivé plus tôt... D'habitude, c'est après la 88e minute, là, face à Strasbourg qui menait au score, c'est à la 86e minute que la magie a opéré. Une action venue à 100% des remplaçants. Luis Henrique, très actif sur son côté gauche, centrait pour Benedetto, entré quelques minutes auparavant. L'Argentin plaçait une tête que Sels touchait mais ne pouvait empêcher d'aller au fond des buts.

Il ne restait plus beaucoup de temps, malgré quatre minutes de temps additionnel, aux Olympiens pour prendre l'avantage. Ils jetaient leurs dernières forces dans la bataille. En vain... Et ils laissent échapper de précieux points dans la course à l'Europe.

 

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du 30 avril 2021

OM-Strasbourg : un vrai nul de chez nul (1-1)

 Nul ! On en a subi des matches ennuyeux, calamiteux, cette saison. Mais on pensait, au vu du renouveau enregistré depuis le déplacement à Montpellier, que l'équipe de Sampaoli était sur la bonne voie. Et même après une première période indigente, on se disait que dans le temps additionnel ou en seconde période, l'OM pouvait réagir et retrouver la flamme. Mais voilà, ce vendredi soir, on a vu le pire match depuis l'arrivée de l'Argentin. Même la première période à Nice avait été meilleure.

Il a fallu un très beau centre de Luis Henrique et une somptueuse reprise de la tête de Benedetto pour arracher un petit point à quatre minutes de la fin du temps réglementaire. Le point du nul qui n'est vraiment pas une bonne affaire pour l'OM dans la perspective de la course à l'Europe. Même si Lens s'incline ce soir à Paris, et que le calendrier des Artésien est compliqué, n'oublions pas Rennes qui revient au sprint et peut très bien venir coiffer tout le monde. Ce nul est vraiment nul...

Une heure avant la première action construite

Soixante-deuxième minute : après une récupération de Kamara sur la gauche, Milik s'avance balle au pied, altier, et adresse une transversale précise pour Payet, qui, à la suite d'un bon contrôle, décroche une belle frappe qui passe assez nettement au-dessus des buts de Sels. Une heure de jeu pour voir enfin une belle action construite de l'OM, ponctuée d'un tir digne de ce nom.

Une heure ! Une heure d'indigence, d'ennui, de foot confiné au cours de laquelle, en ayant trois fois moins le ballon que l'OM, Strasbourg a su se montrer plus dangereux. Car, ne nous y trompons pas : si l'essentiel du jeu (enfin, si on peut qualifier de jeu cette succession de passes arrêtées vers des joueurs statiques) s'est passé dans le camp alsacien, Mandanda a été plus inquiété que Sels.

L'alerte sur corner

Au vrai, l'intervention du gardien belge après un quart d'heure de jeu a été la plus spectaculaire et la plus déterminante de la première période ; mais c'était à la faveur d'un corner où Balerdi avait manqué sa reprise de la tête, avant de voir Sels bondir face à lui pour repousser sa frappe du gauche à bout portant. De l'autre côté, c'est aussi sur corner qu'Ajorque avait reçu son premier bon ballon, démarqué sur la gauche, mais son centre avait été contré par Balerdi, puis dégagé par Rongier. Une alerte prémonitoire...

Par la suite, c'est sur de vrais contres rondement menés que l'équipe alsacienne a su se procurer quelques situations dangereuses. Tandis que l'OM se complaisait dans un faux rythme avec des sorties de balle trop lentes pour passer le premier rideau, avant de buter sur un bloc bien compact de huit joueurs massés dans leurs trente mètres, Strasbourg accélérait dès que possible.

Des têtes décisives

C'est ainsi qu'Ajorque a encore eu deux occasions, d'un tir croisé après une belle percée de Bellegarde, puis de la tête, sur une transversale. Et il a encore fallu une bonne intervention de Nagatomo pour dévier une frappe de Guilbert qui s'était joué de Rongier.

Paradoxalement, dans ce match languissant, c'est quand l'OM sembla s'éveiller, sur ce tir de Payet, puis sur un beau centre de Lirola repris de la tête par Milik, que le pire est arrivé. Sur un nouveau corner, Mitrovic a pris le meilleur sur Alvaro et marqué de la même manière que Nbuku, la semaine dernière à Reims. Heureusement que Benedetto s'est montré aussi brillant de la tête pour éviter l'humiliation... 

 

"Nous avons manqué de précision",

regrette Jorge Sampaoli

 Jorge Sampaoli a réagi après le nul de ses Olympiens face à Strasbourg (1-1), ce vendredi soir au Vélodrome.

Comment expliquez-vous vos difficultés du jour ?

Nous avons manqué de percussion, nous n'avons pas réussi à jouer dans le dos de l'adversaire qui a réussi à nous empêcher de jouer. Nous avons vainement essayé. En première période, nous aurions pu marquer par Balerdi ou Milik, mais face à ce genre d'équipe, si on ne parvient pas à marquer très vite, on se retrouve en difficulté.

Pourquoi aussi peu de passes vers l'avant ?

En première période, nos milieux de terrain ont pris de mauvaises décisions, au lieu d'ouvrir, on a plus joué sur les déplacements, on s'est neutralisés, alors alors qu'il fallait essayer de jouer par les extérieurs. Avec l'entrée de Luis Henrique, on a réussi à s'imposer dans les un contre un sur l'extérieur. Mais c'était un match compliqué, la lecture offensive a été neutralisée par l'adversaire, ensuite nous avons été meilleurs dans la transition, l'équipe a été meilleure dans le camp adverse et on a réussi à égaliser.

Un seul point pris, c'est une mauvaise affaire dans la course à la cinquième place ?

Ca ne va pas dans le sens d'une qualification européenne, ce n'est pas ce qu'on était venu chercher. Nous restions sur 100% de victoires au Vélodrome, nous sommes donc frustrés de ne pas avoir réussi à gagner ce match.

On a senti vos joueurs un peu mous, êtes-vous déçu de ne pas avoir retrouvé l'OM des derniers matches ?

L'attitude des joueurs a surtout été liée à la frustration, en subissant un marquage très serré de l'adversaire. Ce n'est pas que nous avons été mous, mais que nous avons manqué de précision, nous disposions de peu d'espaces, il fallait savoir se démarquer. Ce n'était donc pas une question de vitesse mais une incapacité à exploiter notre domination. Ca n'a pas fonctionné, c'est une apprentissage qui servira pour la saison prochaine.

 

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du 30 avril 2021

 

L'OM s'embourbe

Les Marseillais ont été tenus en échec par Strasbourg (1-1) en ouverture de la 35e journée de Ligue 1 face à un adversaire qui lutte pour se maintenir. Ce (très) mauvais match nul leur permet de remonter (très) provisoirement à la 5e place du classement.

Nul. Grâce à une tête smashée de Pipa Benedetto, l'OM a sauvé les meubles contre Strasbourg dans les dernières minutes, mais ce point a la saveur de la défaite, au classement comme dans le jeu.

Certes, les hommes de Jorge Sampaoli en profitent pour prendre provisoirement, et à la simple différence de buts (56 pts, +8 contre +7), la 5e place à Lens. Les Artésiens devront ramener quelque chose de Paris demain, ce qui n'est pas gagné. Mais Rennes (7e, 54 pts), en déplacement à Bordeaux dimanche, pourrait tirer les marrons du feu.

Certes, Steve Mandanda et ses coéquipiers restent invaincus lors des cinq derniers matches, mais les bonnes intentions entrevues dernièrement ont disparu ce vendredi soir. Pour ceux qui en doutaient, le chemin vers le renouveau est encore long. Et il sera fait de hauts et de bas.

Les compos

Duje Caleta-Car, après deux matches de suspension, et Valentin Rongier, remplaçant d'un Pape Gueye diminué (gastro-antérite) étaient de retour dans le onze de départ de l'OM, organisé comme il se doit en 3-5-2. En l'absence de son maître à jouer Adrien Thomasson (suspendu), le Racing s'est présenté au Vélodrome en 5-3-2.

Le match

Les Marseillais, dominateurs et maîtres du ballon, se sont procuré la première occasion sur un corner de Florian Thauvin. Mais Leo Balerdi, après avoir raté son smash de la tête, a vu sa reprise à bout portant repoussée par Matz Sels (17e). Les Alsaciens ont répondu timidement par Ludovic Ajorque (33e, 37e) puis Frédéric Guilbert (45e).

Les avertissements distribués par Stéphanie Frappard à Lamine Koné (53e) puis Valentin Rongier (55e) ont été les moments les plus palpitants du début de seconde période. Une frappe lointaine au dessus de Payet (62e) et le premier centre valable de Pol Lirola pour la tête sans force de Milik (68e) ont amorcé un semblant de renouveau, vite démenti par deux déboulés dangereux de Dimitri Lienard. Sur le second, le corner tiré par Lienard (encore lui) a trouvé la tête de son capitaine Stefan Mitrovic, plus prompt à sauter qu'Alvaro (0-1, 73e).

Les remplacements opérés par Jorge Sampaoli n'ont pas servi d'électrochoc. Néanmoins, ce sont les entrants qui ont sauvé l'OM de la débandade, quand le centre de Luis Henrique a trouvé la tête smashée de Dario Benedetto, tout juste entré en jeu (1-1, 84e). Preuve de son impuissance, les Marseillais, à défaut de trouver le cadre, ont trouvé le moyen de récolter une flopée d'avertissements inutiles dans le money-time.

Le jeu : statique et sans génie

Relativement séduisants pendant vingt minutes, les Marseillais sont ensuite tombés dans le faux rythme que souhaitaient les Strasbourgeois, sagement arc-boutés dans leur moitié de terrain. Alors qu'ils avaient réussi à trouver quelques connexions intéressantes dans l'axe avec Arek Milik, ils ne sont pas parvenus à trouver leurs ailiers Pol Lirola et Yuto Nagatomo. Milik, de son côté, a commencé à dézoner dans l'espoir de toucher un ballon. Mauvais signe.

Devant ce bloc adverse compact, Bouba Kamara a distribué les ballons depuis le rond central, sans que ses passes ou les appels de ses coéquipiers déstabilisent le Racing. Particulièrement statiques, incapables de trouver le moindre espace, les Olympiens ont peu à peu laissé Strasbourg prendre confiance. Les Alsaciens, qui auraient pu assurer quasi-définitivement leur maintien en cas de victoire, avaient promis qu'ils ne viendraient pas uniquement pour défendre. Ils ont tenu parole à quelques occasions

Les joueurs : le naufrage des hommes en forme

Les hommes en forme du moment n'ont pas confirmé. A gauche, Pol Lirola n'a fait aucune différence. Son alter ego dans le couloir gauche Yuto Nagatomo n'a pas fait mieux, mais cela ne surprendra personne. Après deux passes lumineuses en début de match, Dimitri Payet a disparu et cette fois, ses coups de pied arrêtés n'ont pas sauvé sa prestation. En défense, Duje Caleta-Car n'a rien montré, Alvaro a perdu trois duels importants et Balerdi a fini par perdre le fil face à Lienard. Quant à Florian Thauvin, il a été fantomatique.

Par défaut, la satisfaction de la soirée se nomme Steve Mandanda. Le portier olympien s'est montré rassurant, et ne pouvait rien faire sur la tête de Mitrovic. Toujours par défaut, il faudra signaler les entrées en jeu de Luis Henrique, Pape Gueye et Dario Benedetto, qui ont apporté un très léger vent de révolte.

Gael Biraud

 

du 30 avril 2021

 

Le Racing réalise une opération

pas nulle à Marseille

Même s'ils peuvent regretter d'avoir été rejoints en fin de partie ce vendredi soir au Vélodrome, les Strasbourgeois sont allés y chercher face à un OM loin de ses standards un point précieux dans la course au maintien (1-1). Ils tenteront de l'assurer le dimanche 9 mai à la Meinau contre Montpellier.

Halte! On ne passe pas pour le latéral espagnol Pol Lirola et l'OM. Anthony Caci ont failli s'imposer ce vendredi soir au Vélodrome et en repartent avec un 38e point précieux. Photo AFP

A quatre minutes près, le Racing aurait pratiquement assuré son maintien et atteint le cap des 40 points que son entraîneur Thierry Laurey lorgne depuis quelque temps. Mais avec des si, on mettrait Marseille en bouteille et celle que le club bas-rhinois a rapportée ce vendredi soir du stade Vélodrome aurait - on l'a dit - pu être davantage remplie.

En allant chercher un 38e point chez un OM qui avait toujours gagné chez lui depuis l'arrivée de son entraîneur argentin Jorge Sampaoli - quatre victoires en quatre matches -, l'équipe de Thierry Laurey a accompli un nouveau petit pas vers un maintien qu'elle tentera d'assurer le dimanche 9 mai (15h) à la Meinau contre Montpellier. Elle a aussi effacé en partie son faux pas du dimanche précédent dans son stade contre Nantes (défaite 1-2).

Un match guère emballant

Longtemps, la physionomie des débats a pourtant rappelé le match insipide du 6 novembre qui avait vu l'Olympique de Marseille s'imposer 1-0 en Alsace sur sa seule frappe de la rencontre. En ce dernier jour d'avril, les Phocéens ne parviennent pas à hausser le rythme.

Face à cet OM au ralenti, le Racing, disposé en 5-3-2 avec Sissoko finalement sur le banc pour la première fois depuis près de trois mois en championnat et Diallo conservé en pointe aux côtés d'Ajorque, ne subit guère. Il s'enhardit au contraire au fil des minutes, avec trois escarmouches signées par le grand Réunionnais (frappe trop croisée à la 33e et tête pas assez appuyée à la 37e), mais aussi Guilbert (pointu détourné par Mandanda en corner à la 45e).

Le match n'est pas emballant, mais la copie rendue par les Bleus est assez cohérente. Et puisqu'il est dit que cette partie ne peut guère se décanter dans le jeu, ils vont la débloquer sur un coup de pied arrêté. Sur un corner de Liénard côté gauche, le capitaine Stefan Mitrovic s'élève plus haut que tout le monde et ouvre le score d'une tête rageuse. Son 2e but après celui synonyme de victoire contre Dijon le 20 septembre à la Meinau (1-0).

Le coaching payant de Sampaoli

Piqué dans son amour-propre, Marseille réagit, bien aidé par les entrées tranchantes de ses remplaçants, Pape Gueye, Luis Henrique et Dario Benedetto, lancés par Sampaoli. Les trois hommes vont d'ailleurs être impliqués sur l'égalisation tardive des Olympiens. Le Brésilien accélère sur son flanc gauche et dépose une merveille de centre sur la tête de l'Argentin qui claque le ballon au fond des buts de Matz Sels (86e).

Thierry Laurey reconnaîtra en conférence de presse que le nul est " somme toute logique. " Autant pour son équipe que pour un OM qui " a eu la maîtrise du jeu ". Avec un point de plus, le Racing n'est pas hors de danger. Mais il s'approche encore du but que vise tout footballeur : la mettre au fond pour renouveler son bail en Ligue 1.

 

 

 

 

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