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Tirs aux buts

 

Trévisac

 

Marseille

 

Nicolas Bigne

 

Dimitri Payet

Maxime Aguad

 

Kevin Strootman

Lassana Diakhaby

 

Valentin Rongier

Ange Gnaleko

 

Lucas Perrin

 

Article om.net

du 05 janvier 2020

Trélissac - OM (1-1, 2 tab à 4) :

l'OM se sort du piège

 

Au terme d'une séance de tirs aux buts (4 tab à 2), l'OM s'est qualifié pour les 16es de finale de coupe de France face à Trélissac, après avoir été tenu en échec dans le temps réglementaire (1-1).

Nouvelle décennie, nouveau onze de départ

Pour ce tout premier match de l'année 2020, l'OM affronte Trélissac, pensionnaire de National 2, dans le cadre des 32es de finale de la coupe de France. Alors que plusieurs olympiens ont été préservés (Mandanda, Sanson, Kamara), voici l'équipe concoctée par André Villas-Boas. Dans un 4-3-3 classique, Sarr, Alvaro, Caleta-Car et Sakai composent la défense olympienne. Au milieu, Rongier, Strootman et Lopez sont titularisés. Germain, Benedetto et Payet, capitaine du jour, occupent les postes offensifs. Enfin, Yohann Pelé garde la cage olympienne.

Payet, premier buteur de l'année

Le premier buteur olympien de l'année s'appelle Dimitri Payet. Celui qui avait aussi inscrit le dernier but de l'OM en 2019, a égalisé face à Trélissac. Sur une ouverture millimétrée de Rongier, Payet trompe Navaux d'un lob superbement placé.

Ce but intervenu à la vingtième but répond à l'ouverture du score prématurée de Trélissac. Après seulement vingt secondes de jeu, Pelé voyait son dégagement contré par Diaby et finir au fond de ses filets.

Le match

Après l'ouverture du score de Trélissac, les Olympiens tentaient rapidement d'égaliser se créant plusieurs occasions franches. D'abord avec un lob de Lopez effleurant le poteau gauche de Navaux. Ensuite, avec une frappe enroulée de Payet sortie par le portier de Trélissac. Enfin, en toute fin de première période, Caleta-Car voyait sa tête repoussée par Navaux.

En deuxième mi-temps, les deux équipes n'ont pas réussi à se départager. Malgré une large possession du ballon, les Olympiens n'ont pas été dangereux et n'ont pas su trouver la faille. Dans le temps additionnel, Hiroki Sakai a écopé d'un deuxième carton jaune synonyme d'expulsion et de suspension face à Rennes.

Trélissac a donc envoyé l'OM en prolongation où là encore les deux formations n'ont pas trouvé le chemin des filets. Pourtant, l'OM a eu les opportunités pour prendre l'avantage : Rongier envoyait Aké dans la profondeur mais, l'attaquant, qui fêtait ce 5 janvier ses 19 ans, butait sur Navaux. Dans la foulée, Payet frappait de loin mais un Trélissacois était sur sa trajectoire. Direction donc la séance de tirs au but.

Pelé décisif aux tirs au but

Lors de la séance de tirs aux buts, Yohann Pelé a stoppé deux penalties qualifiant ainsi son équipe pour le prochain tour. À noter aussi que tous les Olympiens ont transformé leur tir au but (Payet, Strootman, Rongier et Perrin). L'OM l'emporte lors de cette séance 4 tirs au but à 2.

Direction les 16es

Cette qualification face à Trélissac est synonyme de seizième de finale pour les Olympiens. Le tirage au sort du prochain tour aura lieu lundi 6 janvier dès 20h15 et les matches se dérouleront lors du week-end du 18 et 19 janvier. Mais avant cela, les Olympiens seront de retour à la compétition vendredi 10 janvier à 20h45 avec un déplacement à Rennes dans le cadre de la 20e journée de Ligue 1 Conforama.

 

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Article de La Provence

du 106 janvier 2020

 

 

L'OM par la petite porte

Accroché jusqu'en prolongation par Trélissac et en infériorité numérique, le club olympien s'est qualifié pour les 16es de la Coupe de France grâce à deux parades de Yohann Pelé durant la séance des tirs au but (1-1, 4 TAB à 2)

L'OM aura dû patienter jusqu'à la séance de tirs au but (1-1, 4 TAB à 2), hier, pour assurer sa qualification aux dépens de Trélissac et ainsi atteindre les 16es de finale de la coupe de France. Les superstitieux y verront peut-être un signe du destin, puisque la dernière fois que les Olympiens sont sortis victorieux d'un tel exercice (à Caen, en janvier 2016), ils ont filé jusqu'en finale avant de s'incliner contre le PSG.

"Ce sont des choses qui arrivent, il y a un historique de ces situations, mais même dans tes pires rêves, tu n'as pas besoin de souffrir de cette façon", soufflait André Villas-Boas à l'issue du match, tout en savourant la qualification et la perspective de jouer entre le déplacement à Rennes, vendredi, et la réception d'Angers, le 25 janvier.

L'OM n'a pas laissé sa part de recette sur la billetterie au club amateur, comme le veut la tradition

Reste que, avant de faire des roulades et de plastronner, l'OM, deuxième de L1, a surtout évité une élimination piteuse contre des amateurs de N2, hier, dans le froid glacial de Limoges, où la rencontre était délocalisée. Les joueurs d'André Villas-Boas pouvaient sobrement féliciter Yohann Pelé, encore titularisé en l'absence de Steve Mandanda (cheville) et auteur de deux parades sur les troisième et quatrième tentatives de Diakhaby et du Marseillais Ange Gnaleko. C'est pourtant "l'Albatros" lui-même, en restant trop statique pour attendre une passe en retrait mollassone de Bouna Sarr, qui a donné le premier but au TFC, en dégageant le ballon sur Abdoulaye Diaby, le cousin d'Abou, tout heureux de marquer après... 20 secondes de jeu.

Comme (trop) souvent, l'OM s'en est remis à l'influence de Dimitri Payet pour rester à flot. Lancé sur le flanc gauche et trouvé par Valentin Rongier, le Réunionnais a d'ailleurs inscrit un but splendide, sans contrôle, en lobant du pied gauche Thomas Navaux, le portier périgourdin (20). Dans la foulée, Dario Benedetto aurait même dû donner l'avantage aux siens, après avoir bien suivi et gratté le ballon pour marquer, mais l'arbitre du match a refusé le but pour une faute inexistante de l'Argentin.

"On peut être actif seulement si on fait des ventes"

La suite ? L'OM a joué comme s'il menait au score, tombant parfois dans la facilité, se retrouvant aussi enquiquiné par le jeu direct des Dordognais, sans jamais parvenir à trouver la faille. Les occasions étaient là, mais Lopez (7), Rongier (45), Germain (90) et Aké (113) n'en ont pas profité. Même Payet a vu son ultime tir être repoussé sur sa ligne par Maxime Aguad (116). Réduits à dix après l'expulsion d'Hiroki Sakai (90+1) et tenus en échec en prolongation (1-1), les Olympiens ont même tremblé jusqu'au bout quand Alvaro a bien failli dévier la balle dans son but (105+1).

"C'est important de continuer la coupe pour la préparation du championnat. Si après ce match, on avait perdu Sakai et subi une humiliation..., grimaçait le coach de l'OM sans finir sa phrase. Maintenant, on attend le tirage au sort."

C'est d'ailleurs la seule chose à attendre aujourd'hui. Car le technicien portugais a rappelé que l'OM n'avait pas les moyens de se positionner sur le mercato d'hiver. "On peut être actif seulement si on fait des ventes. C'est l'information que j'ai du président", a indiqué Villas-Boas.

Preuve qu'il n'y a pas de petites économies pour Jacques-Henri Eyraud, l'OM n'a même pas daigné offrir sa part de recette sur la billetterie au Trélissac FC, comme le veut la tradition. "Vous remercierez Marseille pour le football amateur. En trois confrontations contre eux, c'est la première fois que cela arrive", pestait Fabrice Faure, le président périgourdin.

L'OM est vraiment passé par la petite porte.

Par Jean-Claude Leblois

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