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Article om.fr

du 22 février 2020

Fin de série...

 

Malgré une magnifique égalisation de Morgan Sanson, les Olympiens n'ont pas pu éviter la défaite face au FC Nantes, samedi après-midi à l'Orange Vélodrome dans le cadre de la 26e journée de Ligue 1 Conforama.

L'OM atteint le cap des 2500

Cet après-midi à l'Orange Vélodrome, l'OM est devenu la première équipe de Ligue 1 Conforama à atteindre la barrière des 2500 matchs de championnat professionnel depuis sa création en 1932.

Pour l'occasion le Club a rendu un bel hommage à l'équipe olympienne de 1971 et 1972 qui a remporté le titre lors de ces deux années-là et la Coupe de France en 1972. Josip Skoblar, Jacky Novi, Bernard Bosquier, Jean-Louis Hodoul, Gilbert Gress, Charly Loubet, Jules Zvunka, Georges Carnus et Jean-Pierre Lopez étaient présents au stade pour se remémorer ces belles pages de l'histoire olympienne.

Sat l'Artificier chauffe l'Orange Vélodrome

Toujours en quête d'améliorer et de moderniser l'expérience des spectateurs à l'Orange Vélodrome, l'Olympique de Marseille a donné le micro du stade à Sat l'Artificier, membre de la Fonky Family, afin d'épauler le speaker historique de l'OM, André Fournel.

L'artiste marseillais correspond pleinement à l'ADN de notre club. Il a apporté sa touche personnelle, sa créativité avec une playlist 100% Marseille et son flow inimitable dans le but d'animer l'avant-match dans un style urbain permettant de mélanger deux univers : sport et musique.

Quelle ambiance !

Les vacances scolaires, une météo digne des premières heures du printemps, des offres promotionnelles exceptionnelles, une équipe en pleine réussite et un adversaire historique... tout était réuni en ce samedi après-midi pour avoir une belle affluence. Et qui dit belle affluence, dit ambiance formidable ! Des tifos dans les deux virages, des chants et des encouragements tout au long de la partie, et notamment quand l'OM était mené au score, venant des 60430 spectateurs présents.

La première période

Les Olympiens sont timidement entrés dans la partie. Ils ont été privés du ballon par les Nantais dans les premières minutes et, même si elles n'étaient pas réellement dangereuses, les principales opportunités étaient nantaises. Tactiquement, les deux équipes étaient bien en place et chaque parcelle de terrain était quadrillé afin de bloquer les tentatives adverses. Il a fallu attendre la demi-heure de jeu pour voir la rencontre s'emballer. Les hommes de Christian Gourcuff ont offert la marque sur un coup franc rapidement joué. Ils ont renversé le jeu et le centre de Bamba au second poteau a été repris d'une tête plongeante par Limbombé.

Les Olympiens n'ont pas tardé à revenir dans le match. La réponse a même été superbe avec un centre en retrait repris du droit dans contrôle par Sanson. Le tir enroulé du tout jeune papa n'était que touché par Lafont.

La seconde période

Au retour des vestiaires, les Marseillais ont été cueillis à froid par les Canaris. Bamba, passeur sur l'ouverture du score s'est mué en buteur. Sur la gauche, il parvenait à s'infiltrer dans la surface et plaçait un tir enveloppé qui trompait Mandanda et entrait dans les buts avec l'aide du poteau opposé.

Les Marseillais ont poussé pour revenir. André Villas-Boas faisait entrer du sang neuf dans la bataille avec Strootman et Aké à la place de Kamara et Rongier. Puis Lopez a remplacé Germain. Mais rien n'y a fait... Dans le temps additionnel, l'OM encaissait un troisième but après une frappe relâchée par Mandanda, reprise par Moses et contrée par Alvaro.

L'OM s'incline face à Nantes. La première défaite en championnat depuis PSG-OM (4-0), le 27 octobre 2019 et la première à domicile depuis la première journée de Ligue 1 Conforama face à Reims (0-2), le 10 août 2019 !

Avec 11 points d'avance sur le troisième, la deuxième place des Marseillais n'est, même avec cette défaite, pas en danger pour le moment.

 

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Article de La Provence

du 17 février 2020

 

 

Il ne faudra pas s'endormir...

Battu par Nantes (1-3), l'OM a mis fin à sa série d'invincibilité en championnat hier au Vélodrome au terme d'une prestation soporifique

Tous les ingrédients étaient réunis pour que la fête soit belle, hier dans un stade Vélodrome à guichets fermés (60430 spectateurs) et devant les anciennes gloires du club (lire par ailleurs), mais l'histoire retiendra que le 2500e match de l'OM en Ligue 1 s'est soldé par une défaite cuisante contre le FC Nantes (1-3).

Un échec qui met ainsi fin à la série d'invincibilité marseillaise de quatorze matches en championnat, sans toutefois remettre en cause la deuxième place au classement. Les supporters en virages ont d'ailleurs chaudement encouragé les joueurs à l'issue de la rencontre, au-delà de quelques sifflets, même si le public avait commencé à déserter l'enceinte du boulevard Michelet après le but contre son camp d'Alvaro (90+2), qui a lui aussi perdu son totem d'immunité (lire en page suivante). "C'est grave, on perdra peut-être l'écart qu'on a gagné à Lille, il faut attendre les résultats des autres équipes (le Losc a battu Toulouse 3-0 hier et Rennes reçoit Nîmes cet après-midi, ndlr). La frustration vient de là, commentait André Villas-Boas. On n'a pas été très bon, on a perdu plusieurs ballons, on a eu des difficultés dans la construction en phase offensive. Notre série prend fin, c'est dommage. On pensait pouvoir changer le cours du match à 1-1, avec la confiance, mais le deuxième but nous a fait mal", reconnaissait l'entraîneur portugais après ce coup d'arrêt, tandis que Christian Gourcuff, le coach breton, appréciait la "victoire construite" de ses hommes.

L'OM a pourtant eu une balle de break après l'égalisation de Morgan Sanson, d'une superbe frappe enroulée et sans contrôle (39), mais le milieu de terrain a ensuite manqué sa reprise sur un centre ajusté de Valère Germain (45). La suite aurait peut-être été différente, mais rien n'est moins sûr. Au vrai, c'est comme si le premier but nantais avait seulement sorti les Olympiens de leur sieste. Réveillés par la tête plongeante d'Anthony Limbombe (34), profitant au passage de l'apathie déconcertante des latéraux, Bouna Sarr, trop laxiste sur le centre de Kader Bamba, et Jordan Amavi, complètement absent au deuxième poteau, ils se sont vite rendormis après la pause.

À la différence des Canaris, auteurs d'un match parfait dans l'application et l'implication. "Ils étaient très bien placés et bien organisés, ils ont bien joué la contre-attaque et nous ont posé beaucoup de problèmes", admettait "AVB". Les Nantais ont aussi exploité à merveille les nombreuses erreurs marseillaises, comme sur le deuxième but marqué par Bamba d'un tir supersonique (54) après une perte de balle de Valentin Rongier, et sur le troisième, avec une mauvaise passe d'Amavi, une boulette de Steve Mandanda et un csc du défenseur espagnol.

Loué pour sa force de caractère et, surtout, sa solidité défensive, l'OM a donc craqué à trois reprises, ce qui n'était plus arrivé au capitaine olympien depuis la gifle reçue à Paris (4-0), le 27 octobre. Ce n'est pas le retour de Dimitri Payet, à côté de ses crampons pendant 90 minutes, ni les ajustements du technicien lusitanien avec les entrées de Marley Aké, Kevin Strootman et Maxime Lopez, qui ont changé la donne. "On a surtout manqué de maîtrise offensive, pointait en premier lieu Villas-Boas. Malheureusement, on voulait faire une série de trois victoires, mais c'est déjà fini. On ne profite pas de notre victoire à Lille en perdant à la maison. Il faut gagner à Nîmes et retrouver la victoire le plus vite possible."

Si près du but, à savoir la deuxième place et une qualification en Ligue des champions, ce n'est effectivement pas le moment de s'endormir.

Par Jean-Claude Leblois

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Alvaro perd son totem

Invaincu jusqu'ici en Ligue 1, le défenseur espagnol a vécu une soirée noire face à Nantes

Les douleurs accompagnent ses matches depuis des semaines. Elles le tenaillent même lorsqu'il frappe dans le ballon. Pas question, toutefois, de prendre du repos pour Alvaro Gonzalez, véritable dur au mal, qui n'hésite jamais à mettre "la tête dans une ruche", dixit un recruteur étranger. Hier, à l'occasion de la venue de Nantes (1-3), le défenseur de l'OM a mis la tête là où ses partenaires n'auraient peut-être pas mis le pied, se faisant allumer par un shoot d'Andrei Girotto et voyant 36 chandelles. Un sacrifice à l'heure de jeu alors que les Canaris voletaient déjà vers la victoire.

Le joueur prêté par Villarreal a failli être le héros du Vélodrome, pourtant, lorsqu'une remise de son frère d'armes en charnière centrale, Duje Caleta Car, l'a placé en position idéale pour égaliser et rendre la fin de match complètement folle. Au lieu d'ajuster Alban Lafont, comme il l'avait réussi contre Granville en coupe de France, il a cafouillé sa reprise du gauche.

Et quelques instants plus tard, il dévie dans ses propres filets une intervention ratée de Steve Mandanda, sous la pression de Moses Simon (90+2). "J'ai eu une possibilité de marquer, du gauche, mais je n'ai pas bien pris le ballon, raconte-t-il. Ça aurait pu nous permettre d'égaliser à 2-2 et ça aurait pu changer les choses."

Il était écrit que la soirée serait noire sur toute la ligne pour l'OM, mais aussi pour celui qui était érigé en porte-bonheur de l'escouade, fort de son invincibilité en championnat (12 victoires, 5 nuls). Il a attendu sa 18e apparition en Ligue 1 pour connaître le goût de la défaite et perdre un statut de totem qui lui déplaisait particulièrement, du moins face aux micros. "Je préfère ne pas parler de cette statistique, elle ne me plaît pas. J'espère juste qu'on se qualifiera pour la Ligue des champions", insistait-il il y a une dizaine de jours.

Il ne s'est pas défilé, en revanche, au moment d'évoquer ce revers face au FCN et sa prestation décevante. "C'est une mauvaise journée, l'équipe et moi n'avons pas été bons, a-t-il admis. On aurait dû mieux faire les choses pour l'emporter.Nos erreurs ont coûté des buts, les occasions que l'on concède sont plus le fait de nos erreurs que de leur mérite." Alvaro ne digère pas cet accroc. Dernier à quitter le vestiaire olympien, il a donné l'impression de ressasser ce couac. Même s'il est déjà tourné vers la suite et refuse de gâcher tous les efforts consentis jusqu'ici pour se hisser à la deuxième place. À l'instar de ses partenaires, il rêve à voix haute de Ligue des champions. Une qualification passe par un sursaut rapide.

"C'est une bonne piqûre de rappel pour les trois mois de compétition qui restent et qui seront durs, estime le natif de Potes. On aurait tous signé pour être dans cette situation, à ce classement aujourd'hui. On ira à Nîmes pour gagner, il nous faudra une victoire. Il faut continuer sur notre lancée, qui était très bonne, on a disputé de nombreux matches sans perdre. Il faut tirer les conséquences des erreurs que l'on a commises pour ne pas les reproduire. Il faut être beaucoup plus ambitieux que ça, il faut toujours avoir en tête de gagner. Il y a un bel écart, mais il faut le conserver en remportant nos matches à la maison pour pouvoir réaliser notre objectif."

André Villas-Boas peut compter sur son soldat pour remobiliser les troupes. Même sur une jambe.

Par Fabrice Lamperti

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