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Article om.net

du 17 août 2019

Les Olympiens ont ramené un point de leur déplacement à Nantes (0-0) dans le cadre de la deuxième journée de Ligue 1 Conforama.

Un onze remanié

 Attaché à son système en 4-3-3 avec un milieu défensif et deux relayeurs, André Villas Boas a fait des choix après la défaite contre Reims. Titulaires pour la première fois en match officiel, les recrues estivales Alvaro González et Benedetto ont respectivement remplacé Caleta-Car et Germain. Autre choix de l'entraîneur, Lopez a été aligné dans l'axe pour compléter le milieu avec Gustavo et Sanson. Quatrième changement par rapport à la première journée, Sarr a occupé le rôle d'ailier droit, en lieu et place de Radonjic, un poste qu'il a retrouvé durant les matchs de préparation.

L'instant VAR

 30e minute de jeu, Benoit Bastien recourt au VAR pour juger une action litigieuse entre Kamara et Touré. Dorénavant installé dans le paysage de la Ligue 1 Conforama, l'utilisation de cet outil a débouché sur un penalty suite à une main du milieu nantais. Tireur attitré, Payet a donné l'occasion à Benedetto de débloquer la situation et son compteur personnel. Une occasion manquée par le numéro neuf argentin à la demi-heure.

 L'instant Mandanda

 Dans une rencontre où les frissons se sont comptés sur les doigts d'une main, Mandanda a répondu présent durant le moment fort des Canaris. Auteur d'un gros match, Il Fenomeno a joué un rôle prépondérant dans le nul obtenu à la Beaujoire. Notamment grâce à une série d'arrêts à un quart de la fin. En feu, il a enchaîné une parade sur une tentative de Bamba qui prenait le chemin du petit filet. Puis, un double arrêt face à Girotto et Touré avant de capter un centre dangereux de Rongier. Avec cette 76e minute intense, il a totalisé dix arrêts contre deux pour Lafont.

 Kamara de nouveau averti

 Pris de vitesse par l'avant-centre Coulibaly, Kamara a écopé d'un avertissement dans les arrêts de jeu de la première période (48e). Après Sanson (42e), le défenseur central est le deuxième olympien averti. Déjà sanctionné lors de la première journée, il est sous le coup d'une suspension en cas de troisième avertissement.

 Nice puis Saint-Étienne

 L'OM a obtenu son premier point de la saison à Nantes. La 3e journée se déroulera le mercredi 28 août. Elle proposera un nouveau déplacement, à Nice, pour un derby méditerranéen. Les Olympiens retrouveront l'Orange Vélodrome, trois jours après, pour un choc annoncé face aux Verts de Saint-Étienne. Après le duel contre Christian Gourcuff, André Villas-Boas affrontera de nouveau un entraîneur qui vient de prendre les commandes de son équipe, en la personne de Ghislain Printant. 

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Article de La Provence

du 18 août 2019

 

vraiment nul

Battu en ouverture par Reims (0-2), le week-end dernier, l'OM a encore été inquiétant hier à Nantes

Après la défaite inaugurale contre Reims, samedi dernier au Vélodrome (0-2), l'OM a enfin décolléà Nantes où Alvaro et Amavi (ci-dessus à la lutte avec Coulibaly) ont pris le point du match nul (0-0), un résultat assez logique puisque l'OM a ratéun penalty mais les Canaris auraient aussi pu s'imposer sans un grand Mandanda.

Après la défaite inaugurale contre Reims, samedi dernier au Vélodrome (0-2), l'OM a enfin décolléà Nantes où Alvaro et Amavi (ci-dessus à la lutte avec Coulibaly) ont pris le point du match nul (0-0), un résultat assez logique puisque l'OM a ratéun penalty mais les Canaris auraient aussi pu s'imposer sans un grand Mandanda. Photo BEP

L'OM a marqué son premier point de la saison, hier, en accrochant le FC Nantes (0-0). Et sans un grand Steve Mandanda, auteur de belles parades, le club marseillais aurait certainement enregistré une deuxième défaite de rang. Voilà pour les (minces) motifs de satisfaction après deux journées de championnat. C'est peu, bien trop peu, pour une formation qui prétend au podium.

Giflé par Reims (0-2) en ouverture et tenu en échec par les Canaris pour le premier déplacement de la saison, l'OM entame donc la cuvée 2019-20 avec une sacrée gueule de bois. Celui qui doit avoir le plus mal au crâne, ce matin, est sans aucun doute Dario Benedetto. Pour sa première titularisation avec le maillot marseillais sur les épaules, l'attaquant argentin, encore très discret, a manqué une occasion en or, sur un penalty très généreux et après une passe pas vraiment décisive de Dimitri Payet (lire en page suivante), de donner l'avantage à l'OM. La tentative de "Pipa", largement au-dessus du cadre d'Alban Lafont (30), a même dû finir sa course à Rennes.

C'était la seule occasion nette du match côté olympien (et la deuxième de la saison après la barre de Strootman la semaine dernière), même si la décision arbitrale ne l'était pas du tout. Car si la première période était plus ou moins équilibrée, presque plaisante avec des situations chaudes de part et d'autre, la deuxième mi-temps est restée à sens unique pour les Nantais, avec une maîtrise certaine mais un niveau global assez pathétique. De manière assez stupéfiante, cela n'a d'ailleurs pas empêché Kalifa Coulibaly, Valentin Rongier ou Mehdi Abeid de faire tourner en bourrique Boubacar Kamara et consorts.

"C'est une satisfaction d'avoir dominé l'OM dans le jeu", se réjouissait à juste titre Christian Gourcuff, le coach breton, pour sa première à la Beaujoire. Pas de quoi faire trembler André Villas-Boas en revanche. Avec son visage d'ange, le Portugais balayait les inquiétudes d'un revers de main après le coup de sifflet final ("On est en évolution", voir ci-dessous), tout comme les interrogations sur l'état physique de ses ouailles. "C'est ridicule", a lâché "AVB" alors qu'un confrère lui faisait remarquer que ses joueurs avaient fini les rencontres contre Reims et Nantes émoussés.

Les Olympiens ont dix jours pour préparer le déplacement à Nice

Fidèle à son 4-3-3, le nouvel entraîneur de l'OM avait pourtant apporté des modifications par rapport à sa composition d'équipe en changeant quatre joueurs au coup d'envoi : Benedetto, donc, Alvaro, à son avantage, ainsi que Maxime Lopez et Bouna Sarr. Mais hormis Payet, auteur du premier tir cadré (26), personne n'a semblé en mesure de pouvoir faire les différences, d'être capable d'allumer la lumière pour éclairer le jeu face à une formation nantaise courageuse, mais limitée. Ce ne sont pas les changements superfétatoires opérés en cours de jeu, avec les entrées de Kevin Strootman, Nemanja Radonjic (encore inutile) et Valère Germain, qui ont modifié la donne. Au contraire, cela semblait donner des ailes aux Canaris.

Aujourd'hui, avec un tout petit point en deux rencontres face à des sans-grades, les Olympiens ont intérêt à sortir très vite de leur torpeur. Ils ont dix jours pour préparer au mieux le déplacement à Nice, mercredi 28 août, et envisager, pourquoi pas, de s'imposer. Sait-on jamais...

Par Jean-Claude Leblois (envoyé spécial à Nantes)

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Un péno devenu une pénalité

Pour ses grands débuts de titulaire, Dario Benedetto a balancé un penalty loin au-dessus de la transversale

L'arbitrage vidéo, c'est bien pour éviter les contestations d'après-match et l'excuse logique de l'arbitre qui ne peut pas tout voir. Benoît Bastien, alerté par ses collègues dans le car, a donc pris le temps d'aller revoir cette action confuse où Touré a touché le ballon du bras et où, naguère, un penalty n'aurait pas été sifflé. Mais que de temps perdu, de rythme brisé...

On l'a pourtant presque oublié, tant la suite de cet intermède de trois minutes à la demi-heure de jeu a été le moment clef du match. Quand l'arbitre a désigné le point de penalty, Dimitri Payet a pris le ballon, et il est allé l'offrir à Dario Benedetto, un peu comme il avait offert un but tout fait à Kostas Mitroglou, il y a dix-huit mois au Vélodrome face à Metz. Sauf que le Grec, tout maladroit qu'il était, avait marqué. Pas l'Argentin.

AVB : "C'est la première et la dernière fois"

"Ça m'a surpris et je le remercie pour ce geste. Il m'a offert la possibilité de donner confiance à toute l'équipe, explique Benedetto. J'ai eu l'opportunité de convertir le penalty et malheureusement je l'ai raté, ça n'a pas fonctionné cette fois-ci mais je remercie tous mes coéquipiers et on va continuer à travailler."

Alors, si Steve Mandanda loue la générosité de son partenaire, ex-capitaine, son sens collectif, André Villas-Boas, au contraire, n'a pas caché son mécontentement. "J'ai dit aux gars que c'était la première et la dernière fois que cela se passe. Dim' est désigné pour tirer les penalties, il l'a fait pendant toute la préparation. C'est dur que ça se passe comme ça, même si l'intention de départ est positive. Quand je me suis tourné vers le banc, Ricardo (Carvalho, son adjoint) m'a dit que Dario allait tirer et j'étais énervé. On a raté notre chance."

Raté dans les grandes largeurs ou plutôt hauteur. Dario Benedetto a pris son élan et en guise de penalty, il a tiré une pénalité. Bien au-dessus de la barre. On a dû trop lui répéter que l'important c'était les trois points, alors il s'est pris pour un "Puma". Le ballon s'est perdu dans la tribune Loire...

Ce geste maladroit condamne d'autant moins l'Argentin que le plus grand avant-centre de l'OM, Josip Skoblar en a mis de tels penos, dans le ciel noir du Vélodrome ou celui de la route de Lorient en demi-finale de coupe de France. Ceci n'a pas empêché cela. Il est resté grand.

"Je l'ai trouvé bien, même s'il faut attendre qu'il soit en forme. Il a récupéré d'une blessure très importante au mollet, c'est la rupture musculaire qui prend le plus de temps à soigner, tempère aussi André Villas-Boas. On a anticipé, on lui a donné 20 minutes au Vélodrome, aujourd'hui il était titulaire. Il lui manque cette fraîcheur physique pour arriver devant le but et finir les actions, mais il était bien dans ses déplacements. J'ai attendu (de le remplacer) pour voir s'il pouvait marquer."

Évidemment, on ne condamne pas un attaquant sur un seul match mais ces débuts ratés ne vont pas contribuer à donner confiance en cette équipe...

Par M.A. (avec J.-C.L. et B.V.)

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