OM1899.com

.Article de om.net

du 10 décembre 2017

 

OM, que je t'aime !

 

En ce week-end d'hommage à Johnny Hallyday, l'OM s'est imposé 3 à 0 face à Saint-Etienne grâce à un doublé de Germain et un but d'Ocampos. Le tout sur des musiques de l'idole des jeunes.

Certains disent que c'est un inconvénient car cela met une pression supplémentaire, d'autres prétendent que c'est un avantage car on connaît les résultats de toutes les autres équipes. Une chose est sûre, jouer en dernier, l'OM en a l'habitude. Et là, Monaco, la veille, et Lyon, quelques heures avant, s'étaient imposés. La pression, outre celle inhérente à une réception de Saint-Etienne, était bien présente car avant le coup d'envoi, les Marseillais comptaient trois points de retard sur ses deux adversaires. Conscients de cela, ils ont entamé la rencontre plein gaz comme la Harley-Davidson trônant à la sortie du tunnel des vestiaires en hommage à Johnny Hallyday, disparu dans la semaine. Face à une équipe stéphanoise en plein doute, les hommes de Rudi Garcia ont privés de ballon leurs opposants. La première occasion arrivait rapidement avec un tir à côté de Gustavo. Payet alertait ensuite Ruffier sur un coup franc enroulé que personne ne venait couper mais qui était finalement cadré. Le portier vert, surpris, boxait le ballon pour éloigner le danger. La troisième opportunité était la bonne avec un corner de Payet, dévié de la tête par Thauvin vers le second poteau pour Germain qui marquait à bout portant son premier but de la saison en championnat.

La pression marseillaise ne retombait pas. Payet était tout près, de la tête, de doubler la mise mais Ruffier repoussait vers Germain en position de hors-jeu. Sanson, bien servi par Lopez, s'emmêlait les pinceaux et frappait la balle avec son pied d'appui. Germain, sur un corner de Payet, voyait sa tête repoussée par Ruffier, très sollicité ce dimanche soir.

Les Marseillais, qui n'avaient pas pu faire le break en première période étaient bien décidés à le faire en seconde mi-temps et vite... Sur une échappée de Sanson seul vers le but, Pierre-Gabriel, pris de vitesse, commettait une faute en position de dernier défenseur. L'arbitre n'hésitait pas et sortait le carton rouge. Le coup franc tiré par Payet frôlait la transversale de Ruffier. En supériorité numérique, l'OM dominait moins les débats qu'à onze contre onze mais désorganisés les Verts avaient du mal à se montrer dangereux offensivement. Les Olympiens cherchaient tout de même à se mettre à l'abri. Germain, servi par Payet, touchait un montant des buts stéphanois. Défensivement, les Verts souffraient mais de petites erreurs techniques et des maladresses empêchaient l'OM de marquer une seconde fois. Thauvin frappait l'autre montant de Ruffier juste après l'entrée d'Ocampos. Les vagues blanches déferlaient sur les buts de l'ASSE. Gustavo lançait Thauvin sur la droite, son centre trouvait Germain dont la frappe en première intention ne laissait aucune chance à Ruffier. L'attaquant olympien, non content d'avoir débloqué son compteur but, s'offrait un doublé bien mérité.

L'attaquant argentin de l'OM mettait définitivement son équipe à l'abri. Après un bon décalage d'Amavi, il s'infiltrait dans la surface et décochait une frappe "à la Thauvin" mais de l'autre côté et du pied droit. Ruffier ne pouvait qu'effleurer la balle. 3-0, il n'y avait plus de match et beaucoup d'occasions pour les Marseillais. Les drapeaux pouvaient s'agiter dans le virage sud pour saluer une belle victoire.

Un succès qui permet à l'OM de compter 35 points comme Monaco et Lyon, 9 points derrière Paris mais huit longueurs devant Nantes. Les Olympiens sont dans le bon tempo !

Auteur : Frédéric Rostain

 

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Article de laprovence.com

du 10 décembre 2017

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Large vainqueur de Saint-Etienne, l'OM trace sa route en Ligue 1

Les Olympiens ont surclassé les Verts lors de la 17e journée de Ligue 1 au Vélodrome (3-0). Un succès qui permet à l'OM de rester collé à Lyon et Monaco au classement

L'OM n'avait plus perdu face à l'AS Saint-Etienne à domicile depuis 1979 ! Une série historique que les Olympiens devaient prolonger ce dimanche soir face aux Verts. C'est désormais chose faite. L'OM a réalisé une grande prestation au Vélodrome et surclassé l'équipe de Julien Sablé. Auteur d'un doublé, Valère Germain a inscrit ses deux premiers buts de la saison en championnat. Lucas Ocampos a terminé le travail. Un boulot parfaitement réalisé.

Germain débloque son compteur but en Ligue 1

Dès l'entame de match, les Olympiens ont asphyxié les Verts. Positionnés très haut sur le terrain avec le monopole de la possession de balle, les partenaires de Dimitri Payet ont rapidement trouvé l'ouverture sur un corner. Bien placé au second poteau, Valère Germain a trouvé le chemin des filets et débloqué son compteur but en championnat (1-0, 11e). Malgré une domination totale, l'OM a manqué de réalisme pour faire le break avant la pause.

Au retour des vestiaires, les Olympiens ont profité - seulement six minutes après le coup d'envoi de la deuxième période - de l'expulsion de Ronaël Pierre-Gabriel pour asseoir leur domination. En retard sur Morgan Sanson, qui filait seul au but, le défenseur stéphanois a rejoint les vestiaires. L'OM a alors étrillé des Verts dépassés. Mais les montants de Stéphane Ruffier ont retardé l' échéance (62e et 69e). Au terme d'une action collective parfaitement huilée, Valère Germain s'est offert un doublé (71e).

L'Argentin, Lucas Ocampos, entré en jeu à la place de Morgan Sanson, a terminé le travail, buteur d'une superbe frappe enroulée du pied droit (80e).

Avec ce succès, l'OM recolle à l'AS Monaco et à l'Olympique Lyonnais au classement avec 35 points au compteur après 17 journées de Ligue 1. Un score qui permet aussi à l'OM de soigner sa différence de buts. A une semaine du choc au sommet entre l'OL et l'OM dimanche prochain au Groupama Stadium, les Olympiens engrangent des points et de la confiance. C'est tout bénéfice. L'équipe de Rudi Garcia trace sa route et monte en puissance.

Auteur : Pierre-Antoine Trossero

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 Article de La Provence

du 11 décembre 2017

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Une véritable démonstration

Si Ruffier et ses poteaux ont longtemps retardé l'inéluctable, l'allant offensif olympien a fini par payer dans des proportions presque modestes pour le jeu déployé

Évidemment, le match contre le PSG reste la référence en termes de contenu, eu égard à la valeur de l'adversaire, et la victoire à Nice, une autre en termes de performance, pour la remontada inattendue. Mais hier soir, face à un adversaire stéphanois totalement dépassé et qui n'est plus qu'un concurrent fantôme pour les places européennes, mais garde un prestige intact vis-à-vis des supporters marseillais, l'OM a accompli son meilleur match au Vélodrome, avec un 3-0 clair et net à l'arrivée.

On a longtemps cru revoir le scénario d'OM-Guingamp avec un score restant à 1-0 et manquant donc d'ampleur. Pourtant, même à 1-0, cela n'avait rien de comparable. Les occasions étaient nombreuses et les intentions marseillaises tellement généreuses que cette équipe-là méritait largement de se voir récompensée et de ne pas craindre jusqu'au bout une égalisation en bois.

Cinq buts que l'OM n'a pas marqués

Soyons clairs : sans un gardien de la classe de Stéphane Ruffier, l'AS Saint-Étienne aurait pris une correction et aurait été déjà largement menée à la pause. Et cela souligne aussi le mérite du club stéphanois quand il a recruté Ruffier pour pas très cher. Car non seulement, ce n'est pas la première fois qu'il accomplit des exploits, mais en plus de son envergure, son art de boucher les angles doit parfois conduire les attaquants à forcer leurs tirs, à trop vouloir les éloigner de lui. Et ainsi, les poteaux sont ses alliés.

Entre le capitaine des Verts et ses montants, ce sont bien cinq buts supplémentaires que l'OM n'a pas marqués et qui n'auraient pas paru usurpés au tableau d'affichage. En première période, il a d'abord repoussé un coup franc de Payet, à rebonds, tiré depuis le bord de touche. Il a ensuite effectué deux sauvetages sur des reprises de la tête, signées Payet puis Germain. En seconde, il a vu son poteau droit repousser une nouvelle tête smashée de Germain, puis le gauche renvoyer un tir fracassant de Thauvin et il s'est opposé à un tir de ce dernier et une percée d'Ocampos. Ajoutons-y un coup de tête de Germain et un coup franc de Payet qui ont frôlé les poteaux et on comprendra que 3-0, ce n'est pas cher payé.

Un enthousiasme communicatif

Il est vrai que l'ouverture du score par Valère Germain, marquant ainsi son premier but en Ligue 1 depuis mai dernier face à... Saint-Étienne, avec Monaco, a lancé la rencontre dans un enthousiasme communicatif. Certes, c'était un corner, mais les corners ou les coups francs obtenus n'étaient que la conséquence d'une domination sans partage qui aurait dû se matérialiser plus vite.

Dans cette démonstration de force, avec une équipe particulièrement offensive où Mitroglou n'a pas joué une seule minute, les motifs de satisfaction n'ont pas tardé à poindre avec évidence : le meilleur match de Lopez de la saison (114 ballons touchés), la confirmation de Bouna Sarr, la montée en puissance d'un Dimitri Payet impliqué dans tous les mouvements chauds et qui aurait pu marquer lui-même et enfin la réussite retrouvée de Valère Germain que tout le monde attendait avec impatience et a salué avec affection.

Plus séduisant que jamais

Son deuxième but aura encore souligné l'excellent jeu collectif et la qualité des passes de Florian Thauvin, servant parfaitement son avant-centre pour le 2-0, avant que Lucas Ocampos ne marque son plus beau de la saison, lui aussi, pour achever l'oeuvre olympienne, facilitée sûrement par l'expulsion de Pierre-Gabriel en début de seconde période, mais elle était la conséquence du désarroi défensif des Verts, ne trouvant que la faute pour empêcher Sanson de filer au but.

Ce sera sûrement plus dur dimanche prochain à Lyon, mais hier soir, l'OM s'est montré plus séduisant que jamais.

Auteur : Mario Albano

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Germain rallume la lumière

Muet en championnat, l'ancien Monégasque a profité de la venue des Verts pour inscrire un doublé

Il attendait ce moment depuis tellement longtemps. Hier, Valère Germain a enfin trouvé le chemin des filets en championnat, mettant un terme à la malédiction qui collait à ses basques. Dix-sept journées se sont écoulées depuis les trois coups d'une Ligue 1 que l'on pensait prolifique pour l'ancien Monégasque après ses fulgurances lors des tours préliminaires de Ligue Europa (5 buts). 666 minutes passées à chercher vainement la lumière, à batailler dans l'ombre pour tenter de conjurer le mauvais sort, à essayer de se frayer une place sur le front d'une attaque patraque mais embouteillée. À garder confiance envers et contre tout. Et l'AS Saint-Étienne est arrivée au Vélodrome.

Dans un curieux signe que le destin s'amuse souvent à enfanter, il a marqué contre ces mêmes Verts qui lui avaient déjà souri la saison passée. Il portait encore les couleurs de Monaco, sacré officiellement ce soir-là, et avait inscrit son dernier but de la saison, le dixième, dans le temps additionnel. Hier, il n'a pas attendu aussi longtemps pour s'illustrer. Dès sa première occasion, il a fait mouche. On jouait la 11e minute, Dimitri Payet tirait un corner prolongé au premier poteau par Florian Thauvin. Et là, Germain a jailli au second poteau. Parfaitement démarqué, il a placé un coup de boule suffisamment puissant pour que Jonathan Bamba ne puisse que l'effleurer.

Il a retrouvé l'appétit

Le natif de Marseille, acheté 8 millions d'euros cet été, pouvait enfin laisser éclater sa joie et oublier ces mois de frustration passés à ressasser son inefficacité. Titulaire à Montpellier la semaine passée, il nous confiait à l'issue du match où il s'était procuré une belle occasion avoir besoin d'enchaîner les matches pour retrouver son niveau. Rudi Garcia a entendu sa supplique.

Hier, le technicien olympien lui a offert sa sixième titularisation de la saison en L1. Et Germain ne s'est pas arrêté à ce premier but. Il a retrouvé l'appétit et les occasions. Alors que l'OM restait à portée d'un éventuel retour adverse, il a doublé la mise au coeur de la seconde période, impeccablement servi par Thauvin (2-0, 71e). Cette fois, il a parfaitement coupé au premier poteau un centre de son partenaire. Il a touché peu de ballons (23) ? Oui, mais il s'est quasiment toujours montré dangereux et précieux. Dès la 26e minute, il a fallu un grand Ruffier pour repousser sa tête smashée. Et quand le portier stéphanois ne se trouvait pas sur la trajectoire de l'une de ses nombreuses tentatives, c'est sur le poteau que ricochait sa frappe (70).

"Je suis content d'avoir marqué, ça faisait un moment, mais je suis surtout content qu'on soit devant à la mi-temps, on sait que ce match est important pour recoller aux deux devant", a avoué l'intéressé à la pause sur Canal + avec l'humilité qui le caractérise. Alors que les trois dernières échéances de l'année se profilent en coupe de la Ligue et en championnat, l'OM trouve enfin un attaquant efficace en la personne de Germain. Porté par la confiance née de ce doublé, ce dernier devrait faire un bien fou à une équipe jusqu'ici orpheline d'un avant-centre performant. L'intéressé pouvait quitter le Vélodrome avec le sourire. On veut bien prendre les paris : il n'attendra pas aussi longtemps pour inscrire son troisième but.

Auteur : Fabrice Lamperti

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