OM1899.com

.Article de om.net

du 25 septembre 2016

 

Cet OM a du caractère

Menés dès la deuxième minute, les Olympiens ne sont pas démontés et ont fait preuve de caractère pour s'imposer à domicile face à Nantes.

La rencontre ne pouvait pas plus mal débuter pour les Olympiens qui encaissaient un but nantais dès la deuxième minute de jeu. Sur leur premier corner, les Canaris marquaient leur troisième but de la saison sur une tête de Stepinski reprise à bout portant du gauche par Sala. Cueillis à froid, les hommes de Franck Passi, jamais mené auparavant à domicile en 2016-17 n'ont pas tardé à réagir. Le plan mis en place par le coach marseillais était déroulé malgré l'ouverture du score précoce de l'équipe adverse. Thauvin, bien servi par Cabella manquait le cadre. Sur un centre de Sakai, Gomis contraignait Riou à une belle parade du bout des gants. Gomis, encore, reprenait un centre de Bedimo mais la balle passait à côté. Bref, les occasions marseillaises s'accumulaient face à des Nantais qui ne refusaient pas le jeu. C'est finalement Njie, idéalement lancé plein axe par Gomis à une touche de balle, qui s'en allait tromper Riou malgré deux Nantais autour de lui.

Gonflés à bloc par l'égalisation, les Olympiens continuaient de pousser et manquaient même de prendre l'avantage, à nouveau par Gomis, après un énorme travail de Sakai côté droit, mais la panthère manquait de peu le cadre. La fin de la première période était plutôt à l'avantage des Canaris avec un Harit intenable. L'arbitre sifflait la pause. Hormis l'entame et les dernières minutes, Gomis et ses partenaires avaient largement dominé les débats mais ne menaient pas encore au tableau d'affichage...

Si les Olympiens avaient raté les premières minutes de la partie, il 'en était rien de la seconde période. Sur un corner de Thauvin, la tête plongeante de Gomis n'était pas cadrée. Quelques instants plus tard, le capitaine marseillais obtenait un penalty suite à une faute de Kwateng. Gomis se faisait justice lui-même et permettait à l'OM de mener au score. Sarr entrait en jeu à la place du premier buteur marseillais pour apporter fraîcheur et vivacité sur la gauche. Les Nantais sortaient alors un peu plus qu'en première mi-temps où, menant au score, ils avaient subi les assauts des locaux. Cela laissait plus d'espaces à l'OM qui en profitait pour jouer le contre. Thauvin sortait à son tour sous les acclamations du stade Orange Vélodrome et lassait sa place à Khaoui. Mais à laisser trop le ballon aux Canaris, les Marseillais s'exposaient comme sur une reprise de Gillet qui s'écrasait sur la transversale de Pelé, battu sur l'action.

Avec un seul but d'avance, l'OM se faisait peur sur quelques opportunités nantaises mais en se battant sur tous les ballons, la défense, aidée par l'équipe toute entière, tenait bon et conservait le score en l'état. Avec ce succès, le second de la saison, les Olympiens se rassurent, après trois matches sans victoire, conservent leur invincibilité à domicile et passent de la 15ème à la 13ème place au classement.

Le premier pas d'une remontée au classement.

 Auteur : Frédéric Rostain

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Article de laprovence.com

du 25 septembre 2016

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Cette fois-ci, l'OM n'a pas craqué

Les hommes de Franck Passi se sont imposés 2-1, ce dimanche, face à Nantes au Vélodrome. Après deux défaites dans des matches similaires, les Olympiens ont enfin su tenir le résultat

Dans un Vélodrome quasi-désert (un peu plus de 25 000 spectateurs étaient présents selon les chiffres officiels), l'OM a battu Nantes 2-1, ce dimanche soir au Vélodrome, au terme d'une rencontre globalement maîtrisée. Dans ce match où le perdant était assuré d'être relégable à la fin de cette 7e journée de Ligue 1, Franck Passi avait choisi de titulariser Fanni en défense centrale à la place d'Hubocan. Un choix qui s'est avéré payant, tant il a rassuré l'arrière-garde olympienne.

Njie répond à Sala

Pourtant, il n'a pas fallu attendre longtemps pour voir les hommes de Franck Passi se mettre en difficulté. Après seulement 3 minutes de jeu, la première incursion nantaise dans les surface a mis le feu dans l'arrière-garde olympienne. Sur le corner qui a suivi, Sakai s'est fait totalement balader au marquage et Sala, qui a hérité du ballon à deux mètres du but, a éteint le peu de supporters présents au Vélodrome (1-0, 3e). Mais l'OM a immédiatement relevé la tête en se procurant plusieurs occasions pour finir par égaliser vingt minutes plus tard. Sur un une-deux joué au milieu de terrain avec Gomis, l'ancien Lyonnais s'est créé de l'espace plein axe et sa frappe croisée du pied droit à l'entrée de la surface de réparation a trouvé le petit filet de Riou (1-1, 23e). Les Olympiens auraient même pu, voire dû prendre l'avantage. Sur une superbe ouverture de Thauvin, Njie a filé au but pour tromper Riou mais M. Jaffredo a signalé un hors-jeu qui n'existait pas au ralenti. Gomis s'est ensuite rendu coupable d'un énorme raté seul au point de penalty.

Gomis, M. Penalty

En seconde période, les hommes de Franck Passi sont revenus avec les mêmes intentions. Et sur leur première incursion dans la surface nantaise, les Olympiens ont obtenu un penalty, un peu généreux, pour une faute de Kwateng sur Gomis. "La Panthère" en a profité pour inscrire son cinquième but de la saison, son troisième sur penalty, et donner l'avantage à son équipe. Alors installé dans un scénario qu'il commence à connaître, l'OM a commencé à retomber dans ses travers dans le dernier quart d'heure. Gillet a ainsi fait passer une frayeur dans le stade lorsque sa frappe s'est écrasée sur la barre transversale de Pelé. Doria aurait également pu offrir un penalty aux Canaris en contrant du bras un centre de Bammou dans sa propre surface. Mais finalement, cette fois-ci, l'OM a tenu.

Avec cette seconde victoire en sept rencontres de Ligue 1, les Olympiens remontent à la 13e place au classement avec 8 points. Ils talonnent désormais les Angevins que les hommes de Franck Passi affronteront dimanche prochain, à 15 heures.

Auteur : Benoit Vinstock

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Une bouffée d'oxygène

LIGUE 1 Logique vainqueur de Nantes (2-1), l'OM signe son deuxième succès de la saison et respire un peu mieux avant de se rendre à Angers, dimanche

On a besoin de vous, les gars !" Le cri du coeur est signé Basile Boli. Une poignée de minutes avant le coup d'envoi de cet OM-Nantes crucial pour la suite de la saison, l'éternel buteur de Munich appelle à l'union sacrée, y compris du côté des journalistes. Du haut de son immense expérience, il sent que la situation peut rapidement échapper à Franck Passi et ses hommes, qu'une nouvelle contre-performance face aux Canaris les plongerait dans un abîme de doutes et un tourbillon de critiques. Que Bafétimbi Gomis et ses camarades ont besoin d'un petit coup de pouce du destin, si capricieux et si cruel jusqu'ici, pour se lancer enfin et respirer un peu mieux. Hier soir, dans un stade Vélodrome tristement dépeuplé, les Olympiens ont enfin eu ce soupçon de réussite. Pas grâce à l'intervention divine d'un plumitif aux écrits conciliant. Non, ce matin, ils peuvent embrasser la barre transversale de Yohann Pelé qui a renvoyé une frappe violente de Guillaume Gillet (79). Ils peuvent également claquer une bise à Lionel Jaffredo qui aurait pu siffler un penalty pour une main -certes involontaire - de Matheus Doria dans sa surface (86), puis lorsque Tomas Hubocan, encore lui, a accroché Amine Harit un peu plus tard. Les Nantais ont eu beau pester, rien n'y a fait.

Il était écrit que cette soirée serait celle de l'OM qui, un mois après son succès contre Lorient (2-0), empoche sa deuxième victoire et s'offre une véritable bouffée d'oxygène, mais aussi une semaine de répit avant le déplacement à Angers, dimanche. Tout n'a pas été parfait, loin de là, et l'OM a tremblé aux deux extrêmités de cette rencontre. Par sa propre faute, au tout début, lorsque l'inattendue doublette Sakai-Fanni a joué au Père Noël coup sur coup :en se faisant déposer par un Canari d'abord, avant de lâcher le marquage sur le corner suivant converti en but par Sala (2).Un nouveau problème de concentration auquel Passi devra rapidement remédier, lui qui a révélé qu'il allait faire appel à des intervenants extérieurs pour épauler ses troupes et les guider vers la lumière.

En fin de match, l'inquiétude a régné, lorsque les Olympiens ont abandonné le ballon à leurs adversaires, demeurant sous la menace d'une égalisation. Les fantômes Nice et de Rennais devaient rôder. Mais la bande à Gomis, encore monstrueux de générosité et d'efforts, les a chassés. Elle a résisté jusqu'au bout et préservé un avantage chèrement acquis par Clinton Njie (22) et l'inévitable Varois sur un penalty obtenu par ses soins (56). L'addition aurait même pu être plus corsée sans deux ratés incroyables de ce même Gomis, du gauche (36)puis de la tête (48), et avec un peu plus de discernement du corps arbitral. Njie aurait dû inscrire un doublé mais l'un des assistants de M. Jaffredo, Frédéric Haquette, a signalé un hors-jeu inexistant(27).

Au final, ce succès est amplement mérité face,il est vrai, à un rival extrêmement faible, doté d'une attaque souffreteuse (3 buts inscrits en 7sorties). Il va faire un bien fou au moral de Passiet à celui de ses ouailles, capables, par moments, d'offrir de belles séquences de jeu hier soir. Mais il appelle déjà une confirmation. Avant de se pencher sur la suite du programme, le Biterrois peut relever plusieurs satisfactions. Rod Fanni, qui fêtait son grand retour contre Nantes, fait la paire avec Doria en charnière ; Vainqueur monte en puissance dans l'entre jeu et on ne peut s'empêcher de penser que lorsqu'il sera aligné avec Diarra (si son dos le laisse un jour tranquille), ce duo fera très mal à ses adversaires ;devant, la fougue de Thauvin et l'impact de Gomis se révèlent précieux. En fait, les Olympiens ont seulement besoin d'élever leur niveau, tous ensemble, pour que cette saison de transition ne rime pas avec désillusion.

Auteur : Fabrice LAMPERTI

 

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Gomis n'abandonne jamais

En à peine plus d'un mois, entre l'ouverture du championnat, le 14 août face à Toulouse, et hier, la Panthère s'est déjà rapprochée de ses stats sur toute une saison à Swansea. Auteur d'un nouveau but, son cinquième en Ligue 1 en 2016-17, Bafétimbi Gomis est en effet déjà tout près de ses totaux en Premier League (sept en trente et une apparitions en 2014-15, six en trente-trois rencontres en 2015-16). S'il y a bien un point positif à l'OM en ce début d'automne, c'est donc la présence de l'ex-Stéphanois et Lyonnais à la pointe de l'attaque.

Bien sûr, il lui arrive de rater l'immanquable. Ce fut le cas face aux Canaris quand, bien servi par Sakai, il a placé une frappe juste à côté du poteau de Riou (36). Il a même récidivé en seconde période avec une tête très mal ajustée sur un corner tiré par Thauvin (48). Deux actions qui auraient pu le faire sortir de son match. Il n'en fut rien. Au contraire. "Bafé" fait partie de cette catégorie de joueurs qui ne lâchent rien, à l'image de son pote André Ayew. Même dans un mauvais soir, il continue de tout donner, de faire des efforts et de rameuter ses partenaires.

S'il porte le brassard en l'absence de Lassana Diarra, il n'en reste pas moins le vrai capitaine de l'OM. Celui que ses partenaires écoutent lorsqu'il parle. Celui qui les pousse à se transcender. Pas étonnant, donc, qu'ils se soient tous précipités vers lui pour le féliciter après son nouveau but (53). Le deuxième pour l'OM hier soir. Son troisième sur penalty après ceux déjà inscrits à Nice et Rennes.

Fauché en pleine surface par Kwateng, le Varois s'est fait justice lui-même pour donner l'avantage à son escouade. Déjà dans le coup sur le premier but, puisqu'il l'a offert à Njie d'une remise parfaite (23), Gomis a donc tiré sa formation vers le haut.

Le meilleur buteur de l'OM, avec cinq réalisations

Il ne pourra évidemment pas être décisif à tous les matches. Et devra être davantage aidé par ses coéquipiers du secteur offensif. Sa relation sur le terrain avec Florian Thauvin est bonne. Au fil des journées, les deux hommes peaufinent leurs automatismes et se trouvent de mieux en mieux. Son entente avec Clinton Njie est également prometteuse. L'ancien Spur lui a offert son second but au Roazhon Park sur un plateau mercredi, alors que son aîné lui a rendu la pareille hier sur l'égalisation. La liaison est en revanche beaucoup plus difficile pour le moment avec Rémy Cabella, désespérant d'individualisme en Ille-et-Vilaine et fantomatique face à Nantes. L'ex-Montpelliérain aurait pourtant tout à gagner à jouer plus simple, ce que lui demande d'ailleurs "Bafé". Cela viendra peut-être avec le temps.

En attendant, le meilleur buteur de l'OM, avec cinq réalisations, justifie son statut de leader. Hier, il a multiplié les allers-retours pour venir aider sa défense, se montrant précieux par son jeu de tête sur les phases arrêtées des Canaris.

Certains observateurs sceptiques pensaient qu'il connaîtrait des difficultés physiques en enchaînant les matches. Ce n'est pas du tout le cas puisque Gomis a disputé toutes les rencontres depuis l'ouverture du championnat et n'a même jamais été remplacé. Preuve qu'il est encore dans le coup à 31 ans.

Si le recrutement effectué par Franck Passi et Jean-Philippe Durand a souvent été raillé depuis cet été, il faut leur reconnaître une réussite, celle de la Panthère. Le pari n'était pas gagné d'avance. Mais l'ex-Gone est bien le meilleur Olympien en ce début d'exercice. Un exemple à suivre à tous les niveaux.

Auteur : Alexandre Jacquin

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