OM1899.com

.Article de om.net

du 14 mai 2016

 

L'OM termine par un nul

1 à 1. C'est le score que l'OM a le plus réalisé cette saison. Il était presque normal que la saison marseillaise se termine par un 14ème 1-1 !

Les blessures et les suspensions ont contraint Franck Passi à faire des changements dans son équipe pour affronter Troyes pour la 38ème et dernière journée de Ligue 1 2015-16. La première modification concerne le schéma : Batshuayi suspendu, le coach marseillais est passé du 4-4-2 au 4-2-3-1 avec Fletcher en pointe. Manquillo a pris la place de Mendy, suspendu, Rolando celle de Nkoulou et Isla celle de Barrada. Les deux internationaux africains ont pris place sur le banc, probablement ménagés dans l'optique de la finale de coupe de France, samedi prochain face au PSG. Enfin, Cabella a retrouvé une place de titulaire, pour la première fois depuis la 34ème journée (Monaco 2-1 OM), la première fois également sous l'ère Franck Passi.

Le plan de jeu des Marseillais était simple : priver Troyes de ballon et asphyxier la lanterne rouge condamné à la descente depuis plusieurs journées. Tout se déroulait plutôt bien, l'OM pressait haut, empêchant les Troyens de ressortir les ballons. Fletcher, bien lancé par Diarra, se procurait même une belle occasion mais l'Ecossais croisait trop sa frappe. Les Aubois qui n'avaient pas encore passé la moitié du terrain contraient alors l'OM sur une de leurs récupérations. Nivet ouvrait vers Camus qui prenait de vitesse toute la défense olympienne et s'en allait tromper Pelé en lui glissant la balle entre les jambes.

L'ouverture du score ne changeait rien aux intentions des joueurs de Franck Passi. La possession était marseillaise mais rares étaient les tirs cadrés. Sur un centre d'Alessandrini, Thauvin, à un mètre des buts, trouvait la transversale alors que le but de Cabella, sur un cadeau de Fletcher, était injustement refusé pour une position de hors-jeu inexistante. La première période se terminait avec ce constat pour l'OM : aucun tir cadré malgré une très nette domination.

Peu de changement dans la physionomie du match en seconde mi-temps. Thauvin, probablement le joueur marseillais le plus actif, tentait sa chance sans accrocher le cadre. Djadjédjé visait juste mais trouvé le portier troyen sur son chemin. Sarr entrait alors en jeu. L'ancien messin se montrait rapidement décisif en servant Flecther qui, sans se posait de question, décochait une frappe pleine lucarne pour l'égalisation. Les entrées de Barrada et Zambo Anguissa (à la place de Diarra et Cabella en prévision de la finale de coupe de France) apportaient un peu de sang neuf pour l'OM face à des Troyens qui montraient tout de même de belles choses, essentiellement en contres et dans les phases défensives, nombreuses puisque l'OM dominait toujours autant. Zambo Anguissa nous gratifiait d'un joli ciseau retourné qui filait tout droit dans les gants de Dreyer.

On entrait dans les dix dernières minutes lorsque Martial crochetait Fletcher dans la surface. L'attaquant olympien se précipitait pour s'emparer du ballon afin de tirer le penalty. Du pied gauche, Fletcher tirait sur la gauche de Dreyer, qui se détendait parfaitement pour repousser la balle.

Malgré les dernières tentatives de Barrada, Thauvin et Manquillo, l'OM termine le championnat en signant un 18ème match nul sur la pelouse du dernier.

Il est temps désormais de tourner la page du championnat, terminé à la 13ème place, et de se tourner vers la finale de coupe de France et d'y concentrer toutes ses forces.

Auteur : Frédéric Rostain

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Article de la provence.com

du 14 mai 2016

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Triste match nul de l'OM à Troyes lors de la dernière journée du championnat (1-1)

Avant le rendez-vous XXL face au PSG samedi prochain en finale de coupe de France, l'OM s'offrait un ultime test chez le dernier du championnat pour boucler sa saison en ligue 1. Et les hommes de Franck Passi ont livré une nouvelle prestation assez chaotique. Un triste match nul qui vient résumer la saison de l'OM (1-1).

Cabella évacue vite le match face à Troyes

En première période, les Olympiens ont été surpris d'entrée de jeu par des Troyens qui ont profité de la passivité de la charnière centrale Rolando-Rekik. Servi à la limite du hors-jeu par Benjamin Nivet, Camus se présente en face-à-face devant Pelé et trompe le portier phocéen (1-0, 10). L'OM réagit ensuite grâce à Thauvin sur un centre au second poteau d'Alessandrini. Sa frappe vient heurter la barre transversale de Dreyer (20). Juste avant la pause, un but est injustement refusé à Cabella pour un hors-jeu inexistant.

Au retour des vestiaires, les Olympiens s'en remettent à un exploit de Fletcher. Servi dans la profondeur par Sarr, entré en jeu, il a égalisé d'un frappe limpide dans la lucarne de Dreyer (1-1, 61).

Plus rien à signaler jusqu'aux dix dernières minutes et un penalty sifflé pour une faute sur Steven Fletcher. L'Ecossais a voulu se faire justice lui-même mais son tir a été repoussé par Dreyer (82). L'OM ne ramène qu'un triste match nul de son voyage dans l'Aube et termine sa saison de ligue 1 sur un nouveau résultat négatif. Au classement final, c'est seulement une treizième place pour les hommes de Franck Passi. Avec 48 unités au compteur, l'heure du bilan a donc sonné.

Il reste cependant un dernier rendez-vous samedi prochain face au PSG en finale de coupe de France. Pour tenter de sauver une saison bien triste...

Pierre-Antoine Trossero 

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Un gros pétard mouillé

Le feu d'artifice espéré pour ponctuer la saison sur la pelouse de la lanterne rouge n'a pas eu lieu (1-1). Très décevant, l'OM se tourne désormais vers le PSG...

Si les Olympiens comptaient vraiment sur cet ultime déplacement à Troyes pour faire le plein de confiance avant le défi parisien, ils ont du souci à se faire. Incapable de dominer une équipe en Ligue 2 depuis belle lurette et bricolée avec les moyens du bord, la formation de Franck Passi a surtout confirmé qu'elle était loin d'être guérie, et que la treizième place finale qu'elle occupe dans le classement de Ligue 1 lui va comme un gant.

Franck Passi avait été clair sur le sujet. Dans l'Aube, il espérait assister au feu d'artifice offensif que son équipe aurait dû tirer à Reims, si elle avait marqué avant, si elle avait de la réussite, si, si, et encore si...

Si Thauvin n'avait pas trouvé la transversale hier soir, si Cabella ne s'était pas vu injustement refuser un but pour hors-jeu, si Fletcher avait marqué son penalty, il aurait peut-être eu lieu. Avec des si, l'OM serait sûrement champion de France. Mais quand il s'agit de sport, seuls les résultats valident la réalité du terrain.

Pendant ce temps, à Paris...

À Troyes, les Olympiens étaient pourtant comme chez eux. Et même mieux qu'au stade Vélodrome, où l'ambiance ces derniers temps est soit électrique, soit aux abonnés absents. Poussés par un parcage bruyant, qui n'oubliait pas cependant d'exprimer ses sentiments envers Vincent Labrune, les joueurs de Franck Passi bénéficiaient également du soutien de la quasi-totalité des spectateurs locaux. "Il y a plus de Marseillais ou de Troyens dans ce stade ?", interrogeait même le speaker, 45 minutes avant le coup d'envoi. L'entrée des Olympiens à l'échauffement lui offrait la meilleure des réponses...

Le classement final

Mais le problème ne vient pas seulement de là. Médiocre depuis des mois en dépit de quelques sursauts très ponctuels, l'OM ne peut pas gommer d'un coup de baguette magique les lacunes d'un collectif qui ne s'est jamais vraiment trouvé.

Et ce n'est pas à la 38e journée du championnat que le miracle allait se produire. Punis dès la première escarmouche des Troyens, avec au passage un but plein de sang-froid de Fabien Camus - milieu de terrain élevé au centre de formation... de l'OM, mué en attaquant de fortune hier -, les Olympiens ont encore multiplié les maladresses dans la surface adverse, s'évertuant à faire briller Mathieu Dreyer quand ils parvenaient à cadrer leurs tentatives. Le but de Fletcher aurait pu les libérer et les porter vers une victoire qui, quitte à ne pas être flamboyante, aurait eu le mérite d'exister.

Mais non, l'Écossais a même gâché un penalty qu'il s'était lui-même procuré, symbole de cet OM désespérant d'impuissance. Un contraste forcément saisissant avec la nouvelle démonstration de force de Zlatan Ibrahimovic et ses coéquipiers du PSG, à quelques centaines de kilomètres de là. Les Olympiens ont désormais moins d'une semaine pour préparer LE rendez-vous de leur saison qui, à défaut d'effacer un championnat catastrophique, redonnerait de l'orgueil à ses supporters. Cette équipe a prouvé maintes et maintes fois qu'elle est capable du pire. Il lui reste à prouver qu'elle peut aussi être capable du meilleur. Hier soir, le feu d'artifice a tourné au gros pétard mouillé. Il ne reste plus qu'à espérer que le bouquet final soit grandiose...

Sébastien Aumage

 

 

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