OM1899.com

.Article de om.net

du 18 octobre 2015

 

L'OM fait du surplace

 

Dimanche après-midi, l'OM a fait match nul, 1 à 1, face à Lorient malgré l'ouverture du score de Bathsuayi sur penalty.

Les Marseillais n'ont pas réussi à gagner face à Lorient, dimanche après-midi au stade Vélodrome pour la 10ème journée de Ligue 1. Leur dernier succès en championnat remonte au 13 septembre à domicile face à Bastia (4-1). Depuis, ils ont fait deux matches nuls puis deux défaites et un nouveau match nul contre les Merlus. Sans développer le jeu produit face au PSG, les hommes de Michel ont toutefois maîtrisé dans l'ensemble partie. Perturbés par le 4-1-4-1 mis en place par Sylvain Ripoll, les Olympiens ont pris le dessus et ont rapidement porté le danger sur les buts de Lecomte. Dès la sixième minute, Cabella obtenait un bon coup franc à l'entrée de la surface. Batshuayi attrapait la lucarne mais Lecomte repoussait sur Alessandrini qui marquait... en position de hors-jeu. Mendy puis Cabella essayaient ensuite de tromper le portier breton.

Il a fallu une main de Bellugou dans la surface pour débloquer la situation. Batshuayi transformait en force le penalty et donnait l'avantage à l'OM. Malheureusement, cet avantage ne durait qu'un gros quart d'heure. Sur une ouverture " Avé Maria " comme on dit en football américain, Moukandjo gagnait son duel avec Nkoulou et allait battre Mandanda. Ce n'était que le deuxième tir de Lorient, le premier cadré...

En seconde période, devant un stade Vélodrome à moitié plein (32232 spectateurs et un virage fermé), les Olympiens continuaient de dominer, d'avoir le ballon, de se procurer des occasions, certes pas toutes dangereuses mais il y en a eu des belles comme celles de Cabella, Ocampos ou Alessandrini. A chaque fois, ils butaient sur le gardien des Merlus. S'il y avait un doute, il n'existe plus, Lecomte est bon. Au fil du match, les Lorientais sentaient qu'ils pouvaient réaliser l'exploit et jouer crânement leur chance mais la défense olympienne tenait sous les assauts bretons.

Les dernières étaient crispantes tant le match pouvait basculer d'un côté comme de l'autre. Le stade poussait pour que ce soit du côté olympien mais Lorient tenait trop à son point. Lecomte sauvait en deux temps le dernier ballon, disputé à Rolando, monté aider ses partenaires.

Avec 21 tirs dont 8 cadrés, les Olympiens peuvent s'en vouloir de n'avoir marqué qu'un seul but. LA finition pêche toujours côté marseillais...

Auteur : Frédéric Rostain

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Article de la provence.com

du 18 octobre 2015

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Cet OM est à désespérer...

Le constat est terrible : avec ce match nul face à Lorient (1-1), les Olympiens enchaînent une sixième rencontre d'affilée sans victoire toutes compétitions confondues. Pire, l'OM pointe à une piteuse 16e place en championnat à l'issue de cette rencontre et s'éloigne journée après journée des places européennes.

Dans un Stade Vélodrome peu garni, tout avait pourtant bien commencé pour des Olympiens qui ont su se montrer entreprenants. Des efforts récompensés par l'ouverture du score de Batshuayi sur penalty (22') qui en profite pour prendre la tête du classement des buteurs de Ligue 1 avec 7 buts. Cependant, la joie sera de courte durée. Sur un long ballon anodin, Nkoulou perd son duel face à Moukandjo et ce dernier a tout le loisir de tromper Mandanda (37').

Une égalisation cruelle pour les Olympiens qui maîtrisaient les débats jusque-là mais qui souligne surtout les difficultés actuelles. Malgré ce but encaissé, l'OM a plusieurs opportunités, en début de seconde période notamment, de reprendre l'avantage mais ni Cabella, ni Ocampos, ni Alessandrini ne parviennent à marquer ce but si précieux. Au fur et à mesure, les sifflets commençaient à descendre des tribunes sans que les Olympiens ne réussissent à trouver la faille.

Malgré une ultime percée de Diarra, l'un des rares au niveau avec Mendy, les deux équipes se séparent avec un score de parité. On pouvait espérer que la formation olympienne puisse repartir sur une nouvelle dynamique après la trêve internationale. Il n'en fut rien. Le podium se trouve déja à douze points.

Amayes Brahmi

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C'est vraiment exaspérant !

En plein doute, l'OM avance à une cadence de tortue (moins d'un point par match) et se délite dès que l'adversaire affiche un soupçon de résistance et, surtout, marque.

L'OM a pris un bon point, hier. La galéjade ne fera rire personne au centre Robert Louis-Dreyfus, mais dans la lutte à distance qu'elle livre avec les autres mauvais élèves de l'élite, la bande à Michel a réussi à arracher le nul face aux redoutables flibustiers lorientais (1-1), lorsque Bastia, Toulouse ou Troyes ont chuté. C'est toujours ça de pris pour assurer l'opération... maintien, l'objectif qui semble taillé pour cette équipe à la dérive qui présente tous les symptômes du malade. Elle baigne en plein doute, avance à une cadence de tortue (moins d'un point par match) et se délite dès que l'adversaire affiche un soupçon de résistance et, surtout, marque.

Ce triste scénario s'est de nouveau produit hier après-midi dans un stade Vélodrome où le virage Sud purgeait son dernier match de suspension et où le Nord, à l'exception des Fanatics, s'est muré dans le mutisme. Après trente premières minutes intéressantes sur le plan du jeu ponctuées par un but sur penalty de Michy Batshuayi (21), les Olympiens se sont liquéfiés lorsque Benjamin Moukandjo est venu battre Steve Mandanda après avoir grillé la politesse à Nicolas Nkoulou (37), aussi rapide sur le coup qu'un tracteur vieillissant.

Pas d'âme, pas de caractère, pas d'idée directrice

La suite n'a été qu'un chapelet d'offensives désordonnées manquant de conviction, une litanie d'approximations, une succession de mauvais choix. Y compris sur le banc de touche où Michel n'a pas su peser sur le cours des événements. Pis, l'Ibère a assisté, impuissant, à la nouvelle contre-performance de ses troupes. Il a effectué un coaching extrêmement frileux, du poste pour poste sur chacun de ses trois changements, comme s'il était résigné et gagné par l'apathie qui régnait sur le terrain. Comme s'il redoutait la défaite et cherchait à préserver ce résultat. Oui, l'OM possède le meilleur buteur de l'élite (Batshuayi avec 7 réalisations), le meilleur joueur du mois de septembre qui est aussi l'un des meilleurs du championnat (Diarra), le deuxième meilleur passeur (Barrada). Mais non, il n'a pas - encore - d'équipe, pas d'âme, pas de caractère, pas d'idée directrice.

Mérite-t-il tout de même d'être mieux classé comme tous, Olympiens et adversaires, l'affirment en choeur après chaque désillusion ? Sur le papier, le potentiel existe vraiment. Mais à chaque fois que l'occasion se présente, les joueurs - staff compris - ne le montrent pas suffisamment. À force de croire en des lendemains victorieux et une remontée fantastique, ils oublient que c'est à eux de forcer leur destin, de faire le nécessaire pour être dignes de ce club qui ne se satisfait pas de la médiocrité, de ce maillot qui, pour l'heure, semble bien trop grand pour eux.

Le conciliant Michel va-t-il durcir le ton dans les prochains jours pour tenter de lancer enfin la machine et réveiller son vestiaire ? Les joueurs vont-ils enfin se rebeller et cesser de courber l'échine face à ces coups du sort à répétition ? Le temps presse, à mesure que le fossé s'élargit avec les équipes de tête. Et voilà que trois déplacements à Braga, Lille et Nantes se profilent. À l'issue de ceux-ci, on saura dans quelle cour l'OM peut boxer cette saison. Celle des grands qui bataillent pour l'Europe ou celle dans laquelle il se débat actuellement, à proximité de la zone rouge.

Fabrice Lamperti

 

 

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