OM1899.com

.Article de om.net

du 15 mars 2015

 

Oui, le ballon a franchi la ligne

 

Au terme d'un match d'une haute intensité, l'OM, généreux et portant un stade bouillant 90 minutes durant, concède le nul à Lyon (0-0), mais s'estime fortement lésé pour un but valable et non accordé.

On en reparlera longtemps, très longtemps. Oui, le ballon a franchi la ligne. Oui, le ballon a franchi la ligne dans son intégralité. Oui, le but méritait d'être validé, comme le stipule les lois du jeu. Lopes était derrière sa ligne. Le ballon avec lui.

On en reparlera longtemps tant l'OM est lésé par une décision incompréhensible. Injuste. Ce n'est pas la première dans ce type d'opposition. Le résultat en est forcément frustrant tant la débauche d'énergie des Olympiens a porté un stade passionné, passionnant dans son nouveau record d'affluence. Les supporters méritaient une récompense, elle aurait été juste et aurait apporté au tableau d'affichage une vérité dont nul n'aurait pu contester le poids.

Au lieu de cela, Lyon a obtenu le match nul et l'OM pleure des points perdus. Car si le contenu a été très enrichissant, il convient de regarder le classement. Certes, les Olympiens ont repris un point au PSG, futur visiteur au stade Vélodrome, mais ils en concèdent deux à Monaco et Saint-Etienne. La fausse note de la soirée est celle-ci.

Dans un match d'une haute intensité, disputé sur un rythme soutenu, 90 minutes durant, l'OM a posé sa détermination, sa générosité. Dès les premiers instants, l'équipe de Marcelo Bielsa a exercé un pressing constant, notamment au coeur du jeu où naviguait Brice Djédjédjé pour n'accorder aucune solution au milieu lyonnais.

Des occasions, il y en a eu, de part et d'autre, surtout côté olympien en première période. Seul un arrêt phénoménal de Mandanda a rappelé la vigilance nécessaire et le peu d'espaces à accorder aux Lyonnais.

Gignac, par deux fois, Mendy n'ont pu convertir en but de réelles opportunités en raison de la performance de Lopes dans les buts lyonnais.

Dans les duels, dans l'impact, les Olympiens ont répondu présent. Cela réchauffe le coeur. Cette équipe a montré du caractère, de la générosité, avec une bonne utilisation du ballon. C'est vrai, on s'est interrogé sur sa capacité de tenir un tel rythme durant toute la partie. Il a été total. En témoignent après l'heure de jeu, les assauts répétés, les occasions frappées d'un tempérament très olympien, la frappe sur le poteau de Gignac.

L'injustice, l'expulsion suivante de Jérémy Morel ont tendu la fin de la rencontre. En supériorité numérique, Lyon a profité d'un peu plus de possibilités, mais Mandanda a veillé au grain. Au bon, en s'assurant de ne surtout pas perdre un match dont on reparlera lors des prochaines journées. Oui, le ballon a franchi la ligne. C'est la vérité du soir. Celle-là non plus, nul ne peut la contester.

Auteur : Thierry Muratelle

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Article de laprovence.com

du 15 mars 2015

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Un bon OM accroché par Lyon (0-0)

 

L'OM et l'OL se sont neutralisés (0-0) sur la pelouse du stade Vélodrome dans le choc de la 29e journée de Ligue 1.

C'était un match à ne pas perdre ! Steve Mandanda, capitaine olympien, l'avait annoncé avant la rencontre qui opposait les siens à l'Olympique Lyonnais dans le choc de la 29e journée de Ligue 1 entre l'OM, troisième au classement, et l'OL, leader. Mission accomplie donc pour les Olympiens tenus en échec (0-0) par les Gones... Mais le résultat aurait pu être tout autre pour l'OM tant il a réussi à annihiler le jeu lyonnais envié depuis le début de saison. L'arbitre de la rencontre aurait également pu en décider autrement et accorder le "but" inscrit par Ocampos en fin de match.

Dans un stade Vélodrome à l'affluence record, avec environ 64 000 spectateurs présents, le ton est donné d'entrée par l'OM. Le pressing très haut et intense des Olympiens ne laisse pas à l'OL le temps de développer son jeu fait de passes. C'est tout de même l'attaquant vedette des Gones, Alexandre Lacazette qui s'offre la première occasion. Bien servi par Ferri, le meilleur buteur de Ligue 1 ouvre son pied mais Steve Mandanda bouche parfaitement son angle et permet aux siens de ne pas craquer très tôt dans la rencontre (7'). La première grosse occasion marseillaise viendra de son buteur maison, André-Pierre Gignac, de nouveau titulaire après ses débuts en tant que remplaçant lors des deux derniers matches. Sur un bon centre de Mendy, APG place sa tête mais Anthony Lopes vient sortir le ballon du bout des doigts en corner. Malgré la domination de l'OM, c'est donc sur un score nul et vierge que les deux équipes regagnent les vestiaires à la pause.

Ocampos croit donner la victoire...

Après la pause, le match repart sur les mêmes bases. Il faut tout de même attendre un peu pour voir une grosse occasion dans cette rencontre. A vingt minutes de la fin, Gignac s'échappe sur la droite et résiste au retour d'un défenseur lyonnais. Gignac tente une frappe croisée du droit qui vient s'écraser sur le poteau d'un Anthony Lopes battu (70'). Tout s'est ensuite accéléré. A moins de dix minutes du coup de sifflet final, l'équipe de Bielsa croit même tenir l'ouverture du score. Sur un corner, Ayew place une tête que Lopes repousse difficilement et sur laquelle Ocampos a suivi. L'Argentin se jette et pousse le ballon quelques centimètres derrière la ligne avant que Lopes ne s'en saisisse. Les Olympiens célèbrent pendant quelques fractions de seconde avant d'être rappelés à la réalité puisque l'arbitre de la rencontre n'accorde pas ce but... Dans la foulée, les esprits s'échauffent après un gros tacle en retard de Morel sur Gonalons. L'ancien latéral gauche olympien, passé défenseur central sous l'ère Bielsa, écope d'un carton rouge après un très gros match défensif de sa part... Il sera d'ailleurs suspendu lors du choc face au PSG, tout comme Imbula qui a écopé d'un carton jaune en toute fin de match.

Au final, la frustration est immense chez les Olympiens qui se seraient bien vu l'emporter... L'OM reste donc troisième du championnat, à quatre points de son adversaire du soir. Seule consolation, la banda à Bielsa a repris un point sur le PSG, second et battu à Bordeaux cet après-midi.

Auteur : Kevin Duran

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