OM1899.com

.Article de om.net

du 06 octobre 2013

Le coeur y était

 

L'OM s'incline 2 buts à 1 face au PSG. Il a pourtant ouvert le score sur penalty grâce à André Ayew, joué à onze contre dix pendant près d'une heure. Mais Maxwell et Ibrahimovic ont permis aux Franciliens de l'emporter.

vant la rencontre, Elie Baup parlait de coeur, d'engagement. Ses joueurs en ont eu. Dès le début de la rencontre, les Olympiens ont montré aux Parisiens qu'ils allaient passer une soirée difficile. Le message était clair : le PSG n'allait pas se balader au Vélodrome comme il l'a fait au Parc des Princes mercredi en Ligue des Champions face à Benfica. L'investissement des joueurs de l'OM était sans faille. Un pressing sans relâche. Paris avait la possession. L'OM les occasions. Valbuena, par deux fois, Jordan Ayew, André Ayew, l'attaque bleue et blanche obligeait la défense francilienne à s'employer pour retarder l'inévitable en première période. L'OM n'avait pas peur.

Jusqu'à l'ouverture du score, consécutive à un excellent jaillissement de Valbuena devant Thiago Motta, exclut pour sa faute sur le meneur olympien. Ayew transformait la sentence. Mais l'OM semblait plus fébrile ensuite. Il espérait garder l'avantage jusqu'à la mi-temps, mais sur la seule inattention olympienne le PSG a marqué.

Même scénario en seconde période. Mais cette fois l'OM ne concrétisait pas ses occasions et se faisait punir : Mandanda sortait parfaitement devant Cavani. André Ayew et Marquinhos était à la lutte pour récupérer le ballon. Le Ghanéen commettait l'irréparable. L'arbitre n'hésitait pas et désignait le point de penalty. Ibrahimovic transformait sans sourciller et le PSG, jusqu'ici bien mal engagé, se sortait d'un piège pourtant bien ficelé.

La suite on la connaît. Elie Baup apportait du sang frais avec les entrées de Gignac et Khalifa à vingt minutes du terme. De Thauvin dix minutes plus tard. L'OM poussait. Tentait tout. Donnait tout. Mais rien n'à faire. Il ne parvenait pas à revenir dans un match qui aurait pu lui sourire.

D'autant que les Olympiens n'étaient pas seuls ce soir sur la pelouse. Leur public les a poussés. Sans interruption. Lui aussi avec coeur et engagement. Il a vibré avec ses joueurs à chacune de leurs occasions. Explosé de joie pour l'ouverture du score. Marqué un temps d'arrêt sur l'égalisation parisienne. Pour finir par pleurer sur le deuxième but de son meilleur ennemi. L'OM s'inclinait. Il y avait pourtant mis tout son coeur.

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Article de laprovence.com

du 06 octobre 2013

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L'OM trop petit face à Paris (1-2)

 

L'OM n'a pas assuré face à Paris lors de ce premier Classique de la saison (1-2). Les coéquipiers de Mandanda se sont inclinés face à des Parisiens réduits à dix alors qu'ils menaient au score. Irréalistes.

Le miracle aura duré douze minutes. Douze petites minutes au cours desquelles l'OM a cru pouvoir renverser le PSG. En vain. La réalité des choses est la suivante : le meilleur s'est imposé. Même à dix contre onze les hommes de Laurent Blanc n'ont pas douté, surs de leur force, de leur football.

Pourtant les occasions n'ont pas manqué pour les Olympiens. Mendy adressait un centre parfait pour Jordan Ayew qui butait sur Sirigu. Valbuena récupèrait et frappait dans la foulée mais le gardien parisien sortait un nouvel arrêt de grande classe (18).

Dans la foulée c'est André Ayew qui aurait pu ouvrir le score mais sa reprise au premier poteau filait au-dessus (27).

Puis venait le premier tournant de la rencontre. Valbuena profitait d'une mauvaise intervention de Motta dans la surface pour obtenir un penalty et expulser le Brésilien.

André Ayew se chargeait de transformer le penalty et mettre le stade Vélodrome en ébullition (33).

Puis Paris se réveillait. Ibrahimovic reprenait de la tête un coup franc de Maxwell et obligeait Mandanda à réaliser un arrêt de grande classe (40).

Ce n'était que partie remise. Juste avant la pause, Maxwell profitait d'une mauvaise sortie du capitaine olympien pour égaliser (45).

Un manque de caractère

Au retour des vestiaires, Payet s'illustrait d'une frappe lointaine mais Sirigu repoussait (61).

La fin du match pour l'OM en somme. Sur une intervention trop rude sur Marquinhos, André Ayew commettait une faute synonyme de penalty.

Tout en finesse Zlatan Ibrahimovic trompait Mandanda (64).

La dernière demi-heure était un supplice. Apathique l'OM ne parvenait pas à revenir au score.

Comme face à Monaco, les Olympiens ouvrent le score, se procurent des occasions puis perdent. Le constat est flagrant, l'OM n'a pas les épaules assez solides pour rivaliser avec ces équipes là. Il n'y a plus aucun doute sur l'objectif de la saison : obtenir la troisième place.


Auteur : Florian DELLE VERGINI et Loïc CHENEVAS-PAULE 

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Article psg.fr

du 06 octobre 2013

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Paris avec le coeur

Le Paris Saint-Germain, à dix pendant plus d'une heure, renverse la vapeur au Stade Vélodrome. Mené 1-0, il s'impose finalement 2-1 grâce à Maxwell (45e) et Ibrahimovic (66e, s.p.).

Contexte particulier ce dimanche. Paris, deuxième de Ligue 1, affronte l'équipe qu'il devance d'une longueur, au lendemain de la victoire de Monaco. Mais surtout, il se déplace sur le terrain de son cher rival, l'Olympique de Marseille, dans l'ambiance survoltée du Vélodrome. Une rencontre qui vient clôturer une série de sept matches en un peu plus de trois semaines pour les hommes de Laurent Blanc.

Mais si les Parisiens ne semblent pas émoussés en ce début de rencontre, ce sont les Marseillais qui vont se montrer les premiers dangereux. Sur un coup franc aux 25 mètres, légèrement décalé sur la gauche, Valbuena glisse le ballon sous le mûr, au ras du poteau, et Sirigu détourne (12e). Imbula lance ensuite Mendy côté gauche et ce dernier centre instantanément. Jordan Ayew, en position idéale au deuxième poteau, place sa frappe mais le numéro 30 parisien repousse. Dans la foulée, Valbuena reprend mais l'Italien intervient une nouvelle fois (21e).

Et les affaires parisiennes ne vont pas s'arranger. Sur un duel entre Valbuena et Thiago Motta, les deux joueurs lèvent le pied et s'effondrent. Monsieur Turpin n'hésite pas, indique le point de penalty et... expulse l'Italien (30e) ! André Ayew ne fait pas de sentiment, tire sur la droite et trompe Sirigu (1-0, 34e). Mais les Rouge et Bleu ne vont pas baissés les bras, sans doute animés d'un sentiment d'injustice. Sur coup franc, à l'entrée de la surface, excentré côté gauche, Maxwell centre et Ibrahimovic place sa frappe. Mandanda est à la parade (41e).

Alors que l'on se dirige vers la fin du premier acte, le Suédois décale van der Wiel sur sa droite. Le Néerlandais centre, Maxwell coupe la trajectoire, devance la sortie de Mandanda et fait trembler les filets (1-1, 45e). Douche froide pour les Marseillais qui éprouvent des difficultés à mettre leur jeu en place après la pause, malgré leur supériorité numérique. Payet s'essaye malgré tout à la frappe, mais le Réunionnais bute sur Sirigu (62e).

Paris, lui, ne va pas laisser passer sa chance. Sur un ballon anodin, André Ayew fait preuve de trop de fougue et déséquilibre Marquinhos, monté aux avant-postes. Nouveau penalty, cette fois en faveur des Rouge et Bleu (65e). Ibrahimovic se présente face à Mandanda et glisse tranquillement le ballon au fond des filets (1-2, 66e). Le sixième but du Suédois face à Marseille, une performance seulement réalisée jusque-là par Pauleta. Plus que quelques minutes à tenir pour dix Parisiens courageux face aux onze Marseillais. Et les minutes défilent et le club de la capitale met le pied sur le ballon, le fait tranquillement tourner, au grand dam de Phocéens impuissants.

La dernière tentative de la tête de Thauvin, captée par Sirigu (89e), n'y changera rien, le Paris Saint-Germain s'impose avec le coeur au Stade Vélodrome, avec en prime un des plus beaux retournements de situation de l'histoire des Classicos. Qu'une seule chose à dire... Merci Paris !

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