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.Article de om.net

du 21 octobre 2012

Une stérilité qui coûte cher

 

 

Après avoir rapidement perdu Gignac sur blessure et couru après la victoire pendant 88 minutes, les Olympiens ont laissé leur chance aux Troyens qui l'ont saisie. L'OM cède le fauteuil de leader à Paris, à la différence de buts.

On a longtemps pensé que ce n'était qu'une question de temps pour que Troyes craque. Sauf que visiblement plus de 90 minutes étaient nécessaires.

Sauf, aussi, que c'est finalement l'OM qui a cédé. A la surprise générale, ou presque. Car jusqu'au but plein d'abnégation de Nivet au bout de la nuit, le rendement offensif des Aubois s'était résumé à une tête (du même Nivet, entré en jeu dès la pause) sur la transversale. C'était maigre, mais ils avaient alors entrevu la faille, déjà sur corner. Un enseignement à tirer.

Mal en points et diminués, les Troyens n'avaient jamais eu les yeux plus gros que le ventre auparavant. Un nul suffisait à leur bonheur. Ils ont décroché leur première victoire de la saison.

Sans doute que le penalty refusé à Remy a influé sur le dénouement. Mais, surtout, il aurait pu être tout autre si les Phocéens avaient eu la bonne idée de convertir leur domination compilant possession de balle et occasions. Celles-ci sont souvent venues des côtés, notamment le droit, dans lequel Valbuena, Amalfitano et Abdallah avaient tracé une autoroute. Mais le flair et les gestes tranchants firent cruellement défaut aux Olympiens tout au long de la partie.

" Il faut être plus tueur devant le but ", invoquait déjà " Petit Vélo " à la pause. Il avait mis le doigt sur le problème. Mais le pointer n'a pas suffi. Même en simplifiant un peu plus leur jeu, même en se lâchant totalement jusqu'à passer le plus clair du temps dans la moitié de terrain troyenne, les hommes de Baup ont souffert jusqu'au terme de leur stérilité. Et Troyes leur a fait un bébé dans le dos. Nivet profitant d'une forme de passivité sur une tête de Marcos repoussée par Mandanda pour enfanter l'ouverture et la clôture de la marque (88e).

Cette contreperformance coûte à l'OM sa place de leader. Le PSG prend la main, à la différence de buts. Mais, finalement, on se demande si la nouvelle la plus mauvaise de la soirée est vraiment arithmétique. Dès la 20e minute, André-Pierre Gignac a du laisser ses partenaires, sur blessure. On le reverra plus tard, avec des béquilles, et une poche de glace. On l'apercevra aussi quitter temporairement le stade pour se rendre à l'hôpital passer des examens. On en connaît le diagnostic : fracture du 5e métatarse du pied gauche. Pas encore la durée d'indisponibilité. Sale soirée.

Auteur : Laurent Oreggia

 

 

Article de laprovence.com

du 21 octobre 2012

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Un OM fébrile s'incline à Troyes

 

Troyes 1-0 OM. Les Olympiens remettent les pieds sur terre. Dans l'Aube, l'OM s'est incliné de justesse face à Troyes (1-0) dans le cadre de la neuvième journée de Ligue 1. Benjamin Nivet a marqué le but décisif en fin de rencontre (88').

Ridicule et sans envie. Voilà comment l'on pourrait qualifier la prestation de l'OM dimanche soir à Troyes. Largement favoris avant la rencontre, les Olympiens ont pris de haut les Troyens et se sont fait surprendre. A croire qu'il n'y à qu'à Marseille qu'on ne connaît pas l'histoire de David conter Goliath. Au coup d'envoi, les hommes de Jean-Marc Furlan accusaient les absences de plusieurs cadres et une place de lanterne rouge.

Dès les premières secondes, l'OM prenait le match à son compte sans toutefois se montrer dangereux. Le premier coup dur arrivait rapidement. A la suite d'une mauvaise réception, André-Pierre Gignac devait céder sa place à Loïc Rémy (20'). Le bilan des examens est terrible : fracture du cinquième métatarse et une indisponibilité estimée jusqu'à janvier. L'occasion pour Loïc Rémy de retrouver sa place de titulaire, perdue depuis sa blessure à la cuisse en mai dernier. Une opportunité qu'il n'est pas arrivé à saisir ce soir. A la suite d'une superbe action entre Abdallah et Amalfitano., le Comorien centrait pour Rémy qui crochetait son adversaire mais frappait sur un Troyen (28'). L'attaquant international a vécu une soirée cauchemardesque au stade de l'Aube. Dans la foulée, Valbuena jouait en profondeur pour Morel qui centrait en première intention. Le ballon ne trouvait pas Rémy, trop court (32'). Juste avant la pause l'ancien attaquant lyonnais ratait une tête alors que Valbuena centrait pile comme il le fallait (45').

La pause ne permettait pas aux Olympiens de se ressaisir. Valbuena frappait bien un coup franc mais trouvait face à lui un Thuram en grande forme, auteur d'une belle claquette (48'). Le gardien troyen a dégouté les Marseillais tout au long de la soirée. Plus le match avançait plus l'odeur du piège faisait son apparition. Ainsi peu avant l'heure de jeu Nivet envoyait le ballon de la tête sur la barre transversale de Mandanda (56'). Premier avertissement, à l'image d'un tir de sommation. L'OM piétinait complètement et se montrait inoffensif. Le meilleur exemple était Loïc Rémy, auteur une nouvelle fois d'un terrible raté. A bout portant il tentait une tête piquée alors qu'il avait le temps d'ajuster sa tentative. La balle passait au-dessus des buts d'un Thuram apparemment battu (57').

L'action litigieuse de la rencontre arrivait à dix minutes de la fin quand l'OM aurait du obtenir un penalty. Rémy héritait d'un bon ballon dans la surface, réalisait deux crochets et était fauché volontairement par un défenseur. L'arbitre ne sifflait pas de penalty alors que la faute semblait évidente (80'). Wilfried Bien devra sûrement se justifier de cette erreur de jugement.

En toute fin de rencontre, alors que Thuram refusait encore d'être trompé par une belle volée de Kaboré (83'), c'est la star locale Benjamin Nivet qui faisait exploser le stade de l'Aube. A la suite d'un corner, Mandanda anticipait mal la trajectoire du ballon et ce diable de Nivet en profitait pour récupérer le ballon et abattre tout le camp olympien d'une frappe puissante à ras-de-terre (88', 1-0).

L'OM n'a plus rien de magique après cette deuxième humiliation de la saison. Les Olympiens sont en train de lever le pied et perdent des points bêtement. Pourtant le mois d'octobre réserve encore trois grosses affiches. Deux déplacements face au Borussia M'Glabdach (Ligue Europe) et Paris (Coupe de la Ligue) ainsi que la réception la semaine prochaine de l'OL en championnat. Ça serait dommage de gâcher ce bon début de saison...

Auteur : Florian Delle Vergini

 

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