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du 14 janvier 2007

Rennes 0-2 OM : L'OM sur le podium

2000e victorieuse pour l'OM à Rennes, qui s'impose grâce à des buts de Djibril Cissé et Toifilou Maoulida, et se hisse à la 3e place.

Les Olympiens ont fêté dignement leur 2000e en première division. Mais leur victoire à Rennes va bien au-delà de la symbolique. D'abord parce que c'est la première à l'extérieur depuis 4 mois (à Paris, 1-3) ! Ensuite parce qu'elle permet aux Phocéens de se replacer tout en haut du classement, à la 3e place. Ils avaient une belle carte à abattre après les faux-pas du week-end de leurs concurrents. Ils en ont profité pleinement. Les revoilà sur le podium, et promis à une deuxième moitié de saison très intéressante.

Pour cette entrée en matière en 2007, Albert Emon avait aligné un losange offensif, avec Djibril Cissé en pointe, Franck Ribéry et Toifilou Maoulida sur les côtés, et Samir Nasri en soutien. A la 11e minute, cette organisation prenait la défense rennaise en défaut, avec une ouverture splendide de Nasri pour Cissé, qui ne concluait pas.

Les Bretons répondaient en deux temps. Par Utaka, qui s'échappait côté gauche, avant de défier Carrasso pour un duel remporté par le portier marseillais (23e). Puis sur un coup-franc de M'Bia, dévié par le mur sur le poteau (28e). Deux alertes sans conséquence, et surtout juste avant la pause un tournant important avec l'expulsion du même M'Bia pour un tacle spectaculaire sur Nasri.

Cette supériorité numérique confortait les Olympiens dans leur domination, et ce malgré la sortie de Julien Rodriguez, remplacé par Renato Civelli (voir par ailleurs). Cinq minutes après avoir trouvé la transversale par Maoulida, ils ouvraient la marque par Cissé, idéalement mis sur orbite par Ribéry et qui trompait Pouplin du droit

Signe de la volonté de s'imposer, Albert Emon avait décidé de lancer Pagis, à la place de M'Bami quelques instants auparavant.

La victoire se dessinait donc, encore fallait-il la préserver voire l'accentuer d'un deuxième but. Pas si simple face à une formation bretonne qui ne s'en laissait pas compter. Si ce n'est en la laissant se livrer pour mieux la contrer. Les joueurs d'Albert Emon s'y employaient, menant des contre-attaques à grandes enjambées.

Plus les minutes passaient, plus les situations se multipliaient. On vit ainsi à la 86e un trois contre un en faveur des Marseillais, mais Maoulida butait sur le gardien.

La répétition payait. Dans le temps additionnel, Maoulida se retrouvait à nouveau en bonne position. Il choisissait cette fois de dribbler Pouplin, avant de glisser le ballon dans un angle réduit. 2-0, le coup parfait.

Auteur : Laurent Oreggia

 

 

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