OM1899.com

.Article de om.net

du 24 mars 2012

L'OM a montré du caractère (1-1)

 

Dans un climat hostile et réduits à dix avant la pause, des Olympiens solidaires ont mené avant d'être rattrapé à un quart de la fin pour un nul qui a le mérite de stopper la série de défaites.

Rien ne sourit aux Olympiens dans la passe actuelle. Ils le savent et en cette période de vents contraires, le point ramené de Nice est bon à prendre. C'était le discours marseillais après la rencontre. "Par rapport à notre situation, ce n'était pas ce que nous étions venus chercher mais vu la physionomie du match, c'est un bon point de pris dans des conditions difficiles" lâchait ainsi au coup de sifflet final un Mandanda encore impeccable.

Car - comme annoncé - le derby fut âpre et disputé avec six jaunes et un rouge distribués par un Saïd Ennjimi a la détente toujours facile. Et c'est un OM réduit à dix après l'exclusion - sévère - de Kaboré juste avant la mi-temps qui s'est arraché pour ramener un nul et un point synonymes de fin de série noire en championnat (cinq défaites consécutives). C'est, avec la solidarité et le caractère affichés par les Marseillais, ce qu'il faudra retenir de la rencontre sur la Côte d'Azur. D'autant que ce point permet symboliquement de repasser en 8e place devant Bordeaux qui joue dimanche. L'hémorragie est contrôlée et, même s'il est difficile de miser sur les prochaines semaines, ce match à Nice pourrait avoir des allures de nouveau départ. Né dans la douleur et la difficulté d'un derby.

Oui, rien ne fut facile pour l'OM ce samedi. Et dès le début quand le taulier Diawara devait sortir sur blessure après seulement 4 minutes de jeu et était remplacé par Kaboré. Un changement qui avait le don de déstabiliser des Marseillais en quête de confiance. De la volée de Mounier (29e) au tir tendu de Gonçalves (30e) jusqu'à la tête de Civelli captée par Mandanda (30e), les occasions étaient niçoises en première période alors que l'OM retournait aux vestiaires sans un tir cadré et à dix après un carton rouge pour Kaboré plus pour le geste face à Grandin que pour ses conséquences.

Dans ces conditions difficiles et sous une pluie de coups de sifflets de l'arbitre (41 fautes), la lumière venait alors d'un Azpilicueta décidément en verve actuellement. L'Espagnol partait de son propre camp côté droit, enrhumait Monzon et trouvait A. Ayew au point de penalty qui mettait la balle hors de portée d'Ospina (0-1, 56e). Enfin, la réussite était marseillaise et c'est paradoxalement en infériorité numérique qu'ils furent plus convaincants avant de logiquement payer leurs efforts au fil des minutes.

Dangereux sur coup de pied arrêté avec 16 corners au final (2 pour l'OM seulement), Nice poussait fort et Mandanda sauvait d'abord la baraque sur la tête à bout portant de Civelli (71e) avant la tentative de Mounier (72e). La belle solidarité olympienne allait-elle payer ? Répétons-le, les événements sont retors en ce moment et l'incursion de Gonçalves dans la surface était stoppée par Fanni, où M. Ennjimi voyait un penalty que Monzon transformait en force (1-1, 76e) pour égaliser. Le troisième penalty sur les quatre derniers matches (Dijon, Inter). Quand on vous dit que rien ne leur sourit ces derniers temps.

Alors certes, les mines n'étaient pas réjouies dans les couloirs du Ray mais ça reste le premier point pris en L1 depuis plus d'un mois. Place désormais au Bayern et la Champions League où tout sera différent.

  

Auteur : Emmanuel Jean

 

 

Article de laprovence.com

du 24 mars 2012

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L'OM limite la casse à Nice

 

Un point et puis c'est tout. A Nice les Olympiens n'ont su faire mieux qu'un match nul (1-1) et continuent péniblement leur série de matches sans victoire. André Ayew a ouvert le score après un raid incroyable d'Azpilicueta côté droit (56'). Monzon a remis les compteurs à zéro sur penalty (76'). L'OM enchaîne son huitième match sans victoire en championnat.

Il serait peut être temps de réagir du côté des olympiens. Tout juste éliminés de la coupe de France par Quevilly, Cheyrou et Mandanda ont rencontré le président Labrune qui a fait parvenir sa grande déception. Mais face aux Niçois, très peu sont les joueurs à avoir saisi l'avertissement. Les hommes de Marsiglia ont été plus forts et méritaient sûrement mieux.

La première période débutait de la plus mauvaise des manières pour les Olympiens avec la sortie de Diawara sur blessure dès la 4e minute. Face à une équipe niçoise incisive et courageuse, les coéquipiers d'Amalfitano n'ont posé aucun problème à Ospina. Et comme un symbole, Kaboré, entré en jeu à la place de Diawara, est expulsé juste avant la mi-temps pour une 2e faute grossière.

La seconde période nous a offert plus de reliefs. Quelques secondes après le retour des vestiaires, Mandanda réalise une parade exceptionnelle sur une frappe de Koulibaly. Mais c'est ensuite les Olympiens qui vont donner du piment à la rencontre. Azpilicueta promène Monzon sur son côté droit et trouve en retrait Ayew qui trompe Ospina du plat du pied (0-1). A la 70e, Grandin tire un corner et Civelli mitraille Mandanda de la tête. Le capitaine olympien réalise de nouveau une parade de grande classe. Toutefois, dans la foulée, les Niçois obtiennent un penalty et c'est Monzon qui trompe le portier olympien (1-1).

En fin de rencontre, les hommes de Didier Deschamps n'ont plus eu le courage d'attaquer ou d'essayer de construire du jeu. Ils sont restés prostrés dans leur camp, presque heureux du match nul. Cet OM là vit une terrible période et le malaise semble assez profond. Le jeu est absent (mais a-t-il été présent cette saison ?), trop peu de joueurs semblent motivés et c'est tout un club qui coule. Ou sont les leaders qui portaient le vestiaire ? Cheyrou est l'ombre de lui même, Mbia multiplie les bourdes et Diawara n'a apparemment plus la force nécessaire pour porter un groupe à la dérive. Seuls Azpilicueta et Ayew ont imposé leur grinta naturelle. Si tous les Olympiens avaient cet état d'esprit, Vincent Labrune ne parlerait pas à l'heure qu'il est de 5e place mais bel et bien du titre de champion. Ça ne sera pas pour cette année...

Auteur : Florian Delle Vergini

 

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