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.Article de om.net

du 15 octobre 2011

L'OM gagne et rassure son monde (2-0)

 

Vainqueurs d'Ajaccio par deux buts d'écart, les Olympiens auraient pu en marquer bien plus sans un Ochoa déchaîné. Une victoire accompagnée de premiers applaudissements chez les supporters.

Impérative, la victoire face à Ajaccio a été obtenue. Et l'OM y a mis la manière face à une formation corse certes assez faible mais qui aurait pu couler très profondément sans son gardien Mexicain Ochoa, auteur d'une quinzaine d'arrêts dans le match dont un penalty. Devant un Vélodrome en grève d'encouragements mais qui a quand même peu à peu retrouvé le sourire au fil des minutes, les Olympiens ont entamé leur rachat, à l'image d'André Ayew, brillant et auteur d'un doublé, qui saluait les virages la main sur le blason à chaque but. S'ils boudent encore, les supporters n'ont pu s'empêcher d'applaudir au coup de sifflet final. C'est un début.

Avec ce deuxième succès de la saison en Ligue 1, les Marseillais remontent ainsi en 12e position au classement. Ils se sont aussi rassurés offensivement (36 tirs !) et dans le jeu avec un autre système et retrouvent notamment une différence de buts qui n'est plus négative (0). Autant de points positifs dont ils devront se nourrir dans les prochaines semaines pour commencer enfin à enchaîner lors de prochains rendez-vous plus "abordables" en championnat (Dijon, Nice).

Car après avoir annoncé de possibles changements, Didier Deschamps surprenait son monde en alignant un 4-4-2 "à l'ancienne" ce samedi. Deux milieux centraux (Cheyrou, Amalfitano), deux excentrés (Valbuena, A. Ayew) et une doublette Remy-J. Ayew en attaque. Etonnant et plus utilisé depuis un moment chez les Olympiens. De fait, Lucho et Diarra restaient sur le banc mais le second entrait en jeu par la suite pour retrouver un 4-3-3 dans les 20 dernières minutes.

Un système d'abord en 4-4-2 donc qui avait le mérite d'offrir pas mal de possibilités offensives. Ils ne s'en sont pas privés. Le jeu d'attaque était au rendez-vous. De bonnes intentions d'abord contrariées par un Ochoa parfait trouble-fête. Le gardien de l'ACA jouait son rôle à fond dans son style si caractéristique. Sur la tête d'A. Ayew (2e), la belle volée de Remy (7e), la frappe croisée de ce dernier après un beau mouvement (15e)...

Un festival de parade en tout genre qui devenait vraiment inquiétant quand le Mexicain se mettait à sortir un penalty ! Maire touchait le ballon de la main dans la surface mais A. Ayew voyait sa tentative puis sa tête sorties dans la foulée par Ochoa (20e) ! D'autant qu'entretemps, Cavalli avait touché la barre sur un lob après une sortie mal négociée de Mandanda (15e).

Le scénario cauchemar se dessinait ? A. Ayew voyait encore un missile dévié par le gardien corse (25e) puis le ciseau de Fanni sorti de la tête par Lippini (26e)... Mais, heureusement, le portier bondissant était trop seul pour tenir plus longtemps. Quand sur une longue touche d'Azpi, l'aile de pigeon de Jordan Ayew trouvait son frère André qui reprenait du droit (1-0, 30e). Et d'aller fêter tout ça dans le bras du coach après avoir alué le public. Pas encore assez toutefois pour dérider le Vélodrome, ça allait venir.

Il y avait déjà bien plus d'enthousiasme après le doublé du Ghanéen. Sur un centre de Valbuena, il piquait sa tête à merveille au deuxième poteau (2-0, 49e). Ce matelas de deux buts en poche, les Marseillais pouvaient continuer sereinement leur travail de sape sur les buts ajacciens avec la lourde frappe de J. Ayew boxée par un gardien corse bombardé (54e). Beaucoup plus "peinard" à l'autre bout du terrain, Mandanda était décisif quand il le fallait en gagnant son face à face avec Ilan (71e). Amalfitano (71e) puis Gignac (79e) se heurtaient encore au dernier rempart de l'ACA et c'étaient bien des encouragements qui s'élevaient des tribunes sur chaque attaque. Parions que dès mardi contre Lens en coupe de la Ligue, il y aura encore du mieux.

Auteur : Emmanuel Jean

 

 

Article de laprovence.com

du 15 octobre 2011

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L'OM se rattrape face à Ajaccio

Une victoire, enfin. Face à une équipe corse assez perfectible, l'OM a fait bonne figure et s'est imposé 2-0. De quoi redonner du baume au coeur de ses supporters.

Les hommes de Didier Deschamps prennent conscience de l'enjeu et démarrent la partie en fanfare. Loïc Rémy tente une demi-volée astucieuse que Guillermo Ochoa claque en corner (6e). Les Corses sont dominés mais les joueurs d'Olivier Pantaloni se montrent astucieux. Cavalli profite d'une sortie ratée de Steve Mandanda pour piquer son ballon. Son lob retombe sur la barre transversale (12e).

Mais ce sont bel et bien les Olympiens qui ont la mainmise sur le match. Le centre de Jérémy Morel est contré de la main par Arnaud Maire. Pénalty logique.

André Ayew voit son penalty stoppé par Ochoa qui réalise dans le même temps une nouvelle parade (19e).

L'OM rate le coche mais ce n'est que partie remise. Sur une longue touche d'Azpilicueta, Jordan Ayew dévie de la tête pour son frère ainé qui se fait pardonner en ouvrant la marque (1-0, 29e).

Dès la reprise, les Phocéens sont très incisifs. Mathieu Valbuena déborde côté droit et ajuste un centre parfait qu'André Ayew smashe de la tête. Ochoa est battu et l'OM aggrave la marque (2-0, 49e).

Les Phocéens semblent bien s'adapter à ce nouveau dispositif tactique mis en place par Didier Deschamps. La défense est solide, les milieux touchent énormément de ballons et les attaquants frappent beaucoup au but. Les rares attaques corses sont avortées par la paire Fanni-Nkoulou: Cavalli (61e) puis Ilan (63e) ne troublent pas leur tranquillité.

Toutefois, l'attaquant brésilien Ilan se procure une superbe occasion..Il se joue de la défense olympienne mais ne parvient pas à tromper la vigilance de Steve Mandanda, auteur d'un arrêt impérial (71e).

Lors du dernier quart-d'heure de jeu, les coéquipiers de Benoît Cheyrou se procurent quelques occasions mais n'arrivent pas à les concrétiser. André Ayew bénéficie de deux occasions de but mais sa tête (89e) et son ciseau (90e+1) sont hors-cadre.

Stéphane Lannoy renvoie les 22 acteurs aux vestiaires, sous les faibles applaudissements du stade Vélodrome, apparemment peu conquis par la prestation de ses joueurs ce soir. Et pourtant le collectif marseillais pourra se targuer d'avoir réalisé une prestation sérieuse et solidaire, entraînant le doublé d'André Ayew, intronisé en sauveur...

L'OM passe 12e au classement en attendant les matches de demain. En espérant grimper encore et encore.


Auteur : Florian Delle Vergini

 

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