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Résumé Le Provencal

du 20 mars 1972

 

BIEN MAL PAYE !...

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Salutaire réaction

Piqués au vif, mortifié, vilipendés, mis plus bas que terre par les observateurs de Montluçon - avec juste raison d'ailleurs - les joueurs olympiens ont su réagir.

Le public s'en est très bien aperçu, ce merveilleux public marseillais qui n'a pas son pareil pour encourager les siens, lorsqu'ils le méritent.

Ce but marqué dès la 5e minute par Verdonk, diablement inspiré en la circonstance donna le "la".

Et dès lors, l'O.M. opéra sous son véritable visage, celui de l'engagement, du bon vouloir, avec ce rythme supérieur auquel bien peu d'équipes peuvent résister sur le plan national, du moins.

Nous retrouvions ces magnifiques combattants, "allons au charbon", comme on dit communément, enthousiastes voulant conquérir pour mille raisons, la victoire.

À la mi-temps, addition n'était pas lourde pour les Niçois très souvent dépassés sur le plan technique ou tactique.

Et un score de 2 ou 3 à 0 eut mieux reflété la physionomie de ces 41 premières minutes - l'arbitre grignotant sur le temps réel, on se demande pourquoi - souvent à sens unique.

Mieux, Gress, Magnusson, Bonnel, Couecou, Verdonk avaient eu à tour de rôle le but au bout du pied, mais hier, la réussite, ce brin de chance qui fait souvent la différence, ne se trouvait pas au rendez-vous.

Par la suite, alors qu'on pouvait craindre un certain relâchement des nôtres, une quelconque lassitude devant cette impuissance à s'extérioriser, leur supériorité, Jules Zwunka et ses camarades continuèrent de plus belle, Jacky Novi, durement touché, affichant un courage admirable, Didier Couecou récoltait même un avertissement pour un geste de mauvaise humeur, fort compréhensible, au demeurant dans le feu de l'action.

Derrière, Bernard Bosquier ayant retrouvé toute sa rigueur défensive, se jouait de ses rivaux au point que nous nous demandions au bout d'une heure, si Revelli ou Kaltenbrunner, effacés comme il n'était pas permis de l'être, se trouvaient bien sur le terrain.

Quant à Charly Loubet, qui s'était pourtant promis de "faire un malheur", il demeurait en retrait dans l'impossibilité d'émerger et de médiocrité ambiante.

Mais pour que les Azuréens se soient que l'ombre d'eux-mêmes de cette brillante formation surclassant Nîmes en Coupe de France, il y a quelques jours sur la même pelouse, il fallait évidemment qu'ils trouvent dans leur route des adversaires, décidés à les étouffer.

Vérité de La Palisse, évidemment, mais vérité tout de même. La victoire de l'O.M., significative à tous égards, bien que courte a éclairci l'avenir.

Désormais la situation s'est nettement améliorée. Responsables et supporters peuvent se frotter les mains avant le déplacement de samedi à Nîmes.

Car le terrible doute s'est estompé.

Gérard PUECH

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MONTLUCON ? Ce ne fut qu'un simple cauchemar

Tout est bien, qui continue mieux.

Mais ce match aura surtout confirmé une chose déjà bien connue. Pour que son public puisse continuer à se passionner et, de ce fait, remplir le Stade Vélodrome, l'O.M. a besoin d'adversaire réputés dangereux.

Régionaux de préférence.

Croyant son équipe menacée, par ces Niçois vainqueurs en Coupe des nîmois et des Nantais, les supporters olympiens avaient retrouvé leur voix et leur enthousiasme.

Dès le début de la rencontre, ils se comportèrent en véritables supporters, encourageant franchement l'O.M. comme s'ils voulaient dire à ses joueurs :

"Nous ne vous tenons pas rigueur de votre match médiocre à Montluçon. Aujourd'hui, malgré l'absence de Skoblar, il faut gagner".

Dans cette optique, il est souhaitable que l'O.G.C. Nice devienne, la saison prochaine, le grand rival sudiste et national de l'O.M.

Le football ne peut pas se passer de concurrence, de matches dits au sommet, de chocs... de derbies

C'est une vérité de toujours

 VICTOIRE ARCHI-MÉRITÉE, MAIS...

La rencontre terminée, l'unanimité, pourtant extrêmement rare dans le milieu du football, a pu se faire sur un point :

Le résultat de 1 à 0 est très flatteur pour le vainqueur.

Nous n'allons pas vous relater toutes les occasions de buts qu'eurent les Olympiens, ce n'est pas notre propos.

Mais, il saute aux yeux qu'elles furent extrêmement nombreuses et, qu'en plusieurs circonstances, Baratelli fut sauvé pour des questions de centimètres.

La victoire de l'O.M. ne souffre donc d'aucune discussion.

Elle fut celle du plus fort du jour.

Nous ne ferons cependant qu'une petite remarque.

S'il s'agissait, par exemple, du match aller des quarts de finale de la Coupe, on commencerait à se poser des questions.

En football, il ne suffit pas de flirter avec les buts, même brillamment, il faut conclure.

Car, enfin Nice, archi-dominé et ayant failli encaisser un "carton" aurait pu obtenir le partage des points.

Y eut suffi, en fin de rencontre, un méchant "pointu", d'un tir dévié.. d'un trois fois rien.

 NICE : À REVOIR.

L'équipe niçoise que l'on revoyait au Stade Vélodrome, après son succès sur Nîmes, n'a produit qu'une impression moyenne.

Son rythme de croisière, surtout en début de match quand Ericksson, Huck et Jouve menèrent le jeu ne manqua ni d'élégance, ni de précision.

Mais on pouvait déjà remarquer que les accélérations offensives faisaient cruellement défaut à cette portant belle équipe.

Par la suite, Huck, le premier, Ericksson et Jouve parurent à court de souffler et Nice dut se défendre avec ce que l'on appelle les moyens du bord.

Il n'a pas échappé, non plus, aux observateurs que Kaltenbruner, Revelli et Loubet n'apportaient pas à leur équipe le dynamisme que l'on peut normalement attendre de footballeurs de cette classe.

Bref, Jean Snella a encore du pain sur la planche, pour hisser les "Aiglons" au sommet de la hiérarchie nationale ; mais on ne saurait nier qu'il dispose de suffisamment de joueurs de valeur pour mener à bien sa tâche.

Une équipe ne se juge pas sur un seul match, sinon qu'aurait-on pu penser de l'O.M. après Montluçon.

 LA DÉFENSE D'ABORD

Puisque nous sommes à Montluçon revenons-y.

L'O.M. est fait de joueurs auxquels il faut parfois dire la vérité, même si elle peut sembler pénible.

Cela fait, nous avions la certitude que leur orgueil les obligerait à réagir avec vigueur contre Nice.

Ils n'y ont pas manqué et, dès les premières minutes de la rencontre, il était aisé de constater que les Olympiens n'étaient pas entrés dans leur Stade Vélodrome pour y faire de la figuration.

Pour nous, c'est surtout la défense qui a mené le match.

L'expression peut paraître curieuse, elle n'en est pas moins exacte.

En football le jeu commence derrière et c'est intransigeance de la défense olympienne qui a été à la base des offensives extrêmement limitées des Niçois.

À Montluçon, la même défense, moins Zwunka, avait été très en dessous de sa tâche.

Toute la différence est là.

Le bon jeu ne peut se construire que sur du solide.

 TOUJOURS ET ENCORE BONNEL

Assuré sur ses arrières, le reste de l'équipe a suivi le mouvement.

Le travail de sape de Couecou, au centre, la présence de deux ailiers très dissemblables, mais également brillants hier, plus quelques accélérations de Gress en deuxième mi-temps ont grandement contribué à la conduite de multiples offensives qui mirent constamment la défense niçoise au grand péril.

Mais, il serait injuste oublié l'énorme travail de Bonnel, dans l'entre-jeu. On se demandera toujours, ce qui peut faire courir autant et si longtemps le terrible "Jo".

Quel précieux équipier, dont le remplaçant, sera bien difficile à trouver en France.

Maurice FABREGUETTES

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Marcel LECLERC : "Nous irons à NIMES l'esprit tranquille"

Quelle curieuse chose que le football. Il fait vivre toute une collectivité dans les transes, et il suffit pour que tout change, d'un tout petit geste, comme celui de Lambert Verdonk ! On passe alors des grimaces et des migraines à l'euphorie la plus totale.

Le coup de sifflet final donné par M. Uhlen fut le signal à des manifestations de joie émouvantes. Le premier soin de Didier Couecou, qui s'est battu comme un lion, fut de congratuler Lucien Leduc. C'était bien sympathique.

Le président Leclerc détendu, y allait de sa petite analyse.

"Notre équipe a su se racheter, comme c'était devenu indispensable, en opérant avec un engagement qui a étouffé les velléités de nos brillants adversaires. Car nous n'avons pas battu le premier venu...

"Cette victoire est précieuse, car elle nous permet d'aller à Nîmes avec 5 points d'avance. Perdre samedi prochain un Jean Bouin ne serait dans ces conditions, pas une catastrophe".

René Gallian ajoutait :

"N'oubliez surtout pas de remercier le public pour nous. En nous accueillant avec sympathie et en nous encourageant comme il a fait, nous a donné un bon coup de main !"

Enfin M. Bicais apportait un autre point de vue :

"Aujourd'hui, les gars, vous savez gagner le championnat !"

Nous en acceptant facilement l'augure...

La joie de Lucien Leduc faisait plaisir à voir pour des raisons que l'on devine facilement.

"Nous avons gagné le match qu'il fallait gagner pour retrouver un peu de calme et de sérénité. On dira que notre adversaire niçois s'est présenté fatigué par les deux matches joués contre Nice... Mais notre aventure de Montluçon n'a pas été de tout repos. Un match éprouvant, un voyage pénible et une catastrophe sur le plan moral. Ajoutez l'absence de Skoblar, que nos garçons ont su compenser par leur engagement, leur volonté. À cet égard, je suis très content de Couecou et de Verdonk..."

Mario Zatelli se montrait aussi content que son associé :

"J'étais sûr que notre équipe relèverait la tête, après sa mésaventure de Coupe. Elle a fait le match que j'attendais. Maintenant, ils n'ont plus qu'à ranger leurs pancartes... jusqu'à la prochaine fois !"

Mario faisait allusion à certains écriteaux demandant l'arrivée à Marseille d'un technicien bien connu, qui n'y est d'ailleurs strictement pour rien.

Jules Zwunka résumait le point de vue des "troupes".

"Je crois que jamais les camarades et moi-même n'avaient accueilli victoire avec autant de joie. Les gens n'ont pas été très gentils avec nous depuis quelque temps, mettant en doute notre conscience professionnelle. Pourtant nous faisons notre métier avec sérieux et vous le savez très bien. Nous avons joué un match sérieux, avec prudence en défense, ne prenant guère de risques, ce qui ne nous a pas empêché d'attaquer sans cesse.

"C'est une question d'état d'esprit et aujourd'hui, notre équipe était animée d'un esprit de revanche. Maintenant nous allons pouvoir travailler avec un peu plus de calme et aller à Nîmes l'esprit tranquille !"

Bernard Bosquier après la douche, avait retrouvé toute sa verve :

"Notre défaillance Montluçon restera inexplicable. Là-bas contre les amateurs, nous étions sans réaction. Cet après-midi devant les internationaux niçois, nous avions du "jus" et nous avons tous couru sans arrêt, en pleine chaleur. C'est à n'y rien comprendre ! Pour mon compte personnel, j'estime que nous nous sommes bien trouvés en défense de notre dispositif. Deux hommes seulement au centre, c'est suffisant. Auparavant nous étions en surnombre et je m'épuisais en allées et venues.

"Par ailleurs, le public est difficile. Vous partez dix fois à l'attaque, vous donnez huit bonnes balles sans qu'on s'en aperçoive et en vous siffle sur les deux mauvaises.

"Et si on ne tente rien, on vous siffle également. Enfin tout va bien ! Mais, si nous n'avions pas été si mauvais à Montluçon, nous n'aurions pas abordé le match d'aujourd'hui de celle façon".

Lambert Verdonk était tout à fait souriant :

"Je suis très heureux, dit-il par l'instinct par interprète interposé... parce que nous avons gagné un match qu'il ne fallait absolument pas perdre et aussi parce que j'ai eu la chance de marquer le but de la victoire !"

Roger Magnusson se montrait tout aussi satisfait :

"C'est je crois, la première fois que je fais un bon match devant Chorda, que j'ai rencontré 4 ou 5 fois déjà. Aujourd'hui pour la première fois, j'ai pu le dribbler à plusieurs reprises. Vous avez vu ? C'est très bien d'avoir gagné et d'avoir su le faire sans Josip !"

Jean SNELLA : "La rançon de la Coupe !"

Jean Snella ne s'énerve jamais. Aussi a-t-il accueilli la défaite de son équipe sans plaisir, mais sans émotion apparente.

"Nous avons payé aujourd'hui les terribles efforts fournis à deux reprises contre Nantes. On peut aller deux fois à la limite de ses forces, mais rarement 3 fois en 8 jours.

"D'autre part, nous avons joué aujourd'hui sans attaque, avec Revelli très diminué, Loubet convalescent et sans notre ailier habituel Fiorini.

"Et puis, il n'est pas infamant d'être battu 1 à 0 à Marseille !"

Charlie Loubet nous confiait :

"Je n'ai pas fait un retour en fanfare, mais j'ai joué sans entraînement et j'ai vraiment souffert. J'ai donné rendez-vous en finale aux copains de l'O.M..."

Hervé Revelli regrettait :

"Je souffre non seulement du genou mais encore de tendinite. C'est trop pour un seul homme, surtout sur le terrain de l'O.M. !"

Louis DUPIC

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O.M. : 1 - NICE : 0

Un but précieux de VERDONK

Le public n'a pas apparemment tenu rigueur à l'O.M. de son faux pas, auvergnat. En tout cas, le beau temps aidant, le stade-vélodrome avait un peu près fait le plein. La réputation de l'adversaire niçois y étant bien sûr pour quelque chose.

Les Azuréens étaient copieusement hués à leur entrée sur le terrain dans la composition suivante : Baratelli, Camerini, Isnard, Quittet, Chorda, Huck, Jouve, Kaltenbunner, Revelli, Ericksson, et Loubet alors que l'O.M. était frénétiquement applaudi.

Lucien Leduc alignait l'équipe prévue : Carnus, Lopez, Bosquier, Zwunka, Kula, Novi, Gress, Magnusson, Bonnel, Couecou, et Verdonk.

Les sifflets succédaient aux ovations quand Bosquier tirait un coup franc nettement au-dessus, mais le public reprenait bien vite fait et cause pour ses favoris. Les premières minutes de la partie étaient prometteuses, l'O.M. paraissant bien décidé devant un rival digne de sa réputation, à ce moment-là.

5e : UN GAUCHE DE VERDONK

Les efforts marseillais allaient être récompensés dès la 5me minute, Couecou conservait la balle qu'il glissait sur la gauche à Verdonk. Le Hollandais évitait alors le tacle de Camerini, et marquait d'un tir croisé du gauche très classique, avant de crouler sous les embrassades de ses camarades.

Sur sa lancée, l'O.M. malmenait son adversaire qui ne parvenait pas à s'organiser en attaque et Couecou à la 10me minute, était bousculé in extremis au moment de reprendre un centre de Magnusson.

C'était ensuite au tour de Gress de se montrer dangereux, Quittet, devant s'employer pour arrêter son action.

18e : BARATELLI SAUVE

Mais l'action la plus dangereuse de l'O.M. était menée à la 18e minute par Gress et Couecou, Baratelli, sauvant son camp en plongeant courageusement dans les pieds de Didier, bien servi par son camarade.

À la 20e minute, on notait le premier tir niçois, expédié un peu à côté, par Charly Loubet, alerté par Ericksson, mais Baratelli, devait dégager du pied devant Couecou menaçant.

Après un début extrêmement rapide, les deux adversaires éprouvaient le besoin de souffler et la partie languissait un peu l'O.M. perdant de son mordant, alors que Nice ne parvenait pas à inquiéter Carnus. Après 30 minutes, le gardien marseillais n'avait encore pas touché la balle. À ce moment-là, il arrêtait facilement un tir appuyé mais lointain de Kaltenbrunner.

LA MONTRE DE M. ULHEN

Peu après Couecou tentait sa chance de loin. Frappant la balle au bond, mais il ne l'enlevait pas assez pour tromper Baratelli, qui plongeait et parvenait à s'en saisir.

Le gardien niçois était encore à l'ouvrage sur une balle de Magnusson, qu'il laissait échapper sans qu'un marseillais soit là pour la reprendre.

Verdonk se trouvait ensuite en très bonne position face au but, mais la balle lui arrivait malheureusement sur le pied droit. On assistait aussi à une échauffourée devant le but visiteur. Couecou ayant maille à partir avec le coriace Isnard. Tels étaient les faits du dernier quart d'heure, qui n'en était d'ailleurs pas un, M. Ulhen, écourtant cette première mi-temps de 4 minutes.

L'O.M. DOMINE EN VAIN

Les commentaires de la mi-course étaient assez favorables à l'O.M. qui n'était vraiment pas payé par son petit but d'un, d'avance. Mais Nice, ne paraissait vraiment pas capable de lui contester la victoire.

La seconde période commençait par deux beaux centres des ailiers marseillais et un tir surprise de Bosquier, que Baratelli avait du mal à contrôler, après un étonnant rebond sur le sol bosselé. Encouragé, Bernard tentait à nouveau sa chance, la balle passant nettement au-dessus.

Auparavant, Verdonk, s'était fait applaudir, pour des actions vivement menées sur l'aile gauche.

À la 55e minute, on notait le premier tir de Revelli, que son ami Carnus arrêté sans difficulté. Court intermède, l'O.M. reprenant sa pression marquée par un beau centre de Verdonk, un coup de tête de Couecou, et un tir de Novi, contré au dernier moment, sans oublier un nouvel incident opposant Couecou à Isnard.

RIEN NE PASSE !

Mais l'action la plus dangereuse pour Baratelli, était menée face au but par Magnusson, démarquant fort bien Couecou, qui manquait sa reprise à la 61e minute quelques instants plus tard. Didier se précipitait encore sur un centre de Roger, qu'il ne pouvait reprendre.

Quittet, réussissait ensuite deux interceptions précieuses, sur centre de Magnusson, puis tir de Novi.

À la 72e minute, Couecou servait très bien Gress, qui prenait ses adversaires de vitesse, mais ne pouvait tromper Baratelli. Un terrible coup franc de Bosquier ratait de peu son objectif. Magnusson réussissait ensuite à déborder son ami Ericksson, replié, et déclenchait un tir très sec.. en plein sur Baratelli (80e). Encouragé, Roger piquait au centre, tirait du gauche. Le dauphin de Carnus déviant en corner.

Rien ne passait et l'O.M. s'assurait une courte une précieuse victoire que André Chorda, faillit bien lui contester quand à la suite d'une de ses rares contre-attaques, André Chorda décocha un tir que Carnus eut bien du mal à contrôler, avec l'aide du poteau au grand émoi du public !

Louis DUPIC

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