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Résumé Le Provencal

du 16 mai 1971

 

Trop naïve la défense bastiaise

pour MAGNUSSON, LOUBET... et compagnie

Quand on s'aperçut, presque dès le coup d'envoi, que Magnusson et Loubet étaient insaisissable, sur leur aile, on devina sans être sorcier ce qui allait se passer.

Comme à Nice, en Coupe de France, les ailiers olympiens ne pouvaient que provoquer la défaite de Bastia.

Seul arbitre ne dut pas s'en rendre compte, car, dès la 4me minute, il fit un royal cadeau à l'O.M. sous la forme d'un drôle de penalty.

Bien joué Loubet qui, en plongeant à retardement, réussit à tromper le directeur du jeu !

Une minute plus tard, Bonnel parti en solitaire trompait la trop perméable défense de Bastia.

5me minute : 2 à 0, comment le dit populairement, les carottes étaient cuites.

Il s'ensuivit une première mi-temps sans grande passion.

Touchés au moral - on le serait à moins - les Bastiais n'appuyaient pas suffisamment leurs actions.

L'O.M. assuré de la victoire et, pour une fois, décontracté sur son terrain, dominait aisément le jeu, sans cependant commettre l'erreur de presser l'équipe corse dans son camp.

Ce fut d'ailleurs là, le côté tactique ayant le mieux caractérisé cette rencontre.

Sans cesse menés au score, les Bastiais durent confier à leur seule défense et à un gardien débutant mort de trac, le soin de contenir la redoutable attaque olympienne.

La différence entre l'une et l'autre était tellement grande qu'il ne pouvait y avoir le moindre problème.

On remarquera ensuite que les hasards du jeu ne firent rien pour pimenter le spectacle.

Alors que les Corses avaient rejoint le vestiaire sur un 3 à 1 somme toute logique, ils encaissèrent deux buts parfaitement idiots, dès les cinq premières minutes de la reprise.

La cause était définitivement entendue et le reste ne fut plus que péripéties.

La principale de ces péripéties semble s'être passée à Saint-Étienne, si l'on en juge d'après les clameurs qui saluèrent l'annonce du match nul obtenu par le Red Star sur le terrain du champion de France.

Vous savez déjà qu'il s'agissait d'une annonce prématurée.

 MAGNUSSON ET LOUBET :

LE GRAND NUMERO

À défaut d'intérêt dramatique, cette rencontre aura été illustrée par de grandes performances individuelles.

Nous voulons bien que Mosa, footballeurs de qualité, soit un défenseur naïf, cependant, ce que fit Magnusson devant lui relève de la haute voltige.

L'ami Roger, dans un grand soir, maître absolu du ballon, stupéfiant d'équilibre musculaire, c'est tout de même un super spectacle !

Nous avons beau connaître son numéro presque par coeur, commencer à être blasé en quelque sorte, l'effet n'en est pas moins toujours aussi étonnant.

Diable de Magnusson inimitable et qui, pour cette raison, ne saurait servir d'exemple un jeune footballeur.

Avec Loubet, à l'autre elle, ce fut le festival du sprinter longiligne avec ballon.

Si le jeu de Magnusson suit tous les chemins buissonniers du football, celui de Loubet part en ligne droite, agrémenté de larges crochets et de changements d'équilibre instantanés.

Tout autant que Mosa à gauche Luccini, la droite, ne put que regarder passer son adversaire direct.

Que, dans ces conditions, ces deux joueurs aient commis quelques irrégularités est presque excusable.

Que ferait la défense de l'O.M. si se posait à elle de pareils problèmes quasiment insolubles dans la légalité.

 SECURITE D'ABORD

Il ne faudra pas commettre l'erreur de sous-estimer l'équipe de Bastia.

Avec un gardien plus expérimenté et un arbitre moins prompt à traduire une habile comédie en penalty de la 4ème minute, elle aurait, peut-être empoisonné l'O.M.

On comprend, en tout cas, que son attaque puisse parfois être redoutable.

Deux buts dont le second Kanyan - Serra fort beau, un tir sur le poteau, deux ou trois occasions gâchées, toutes les équipes venues au Stade Vélodrome n'en firent pas autant.

En plus de Kanyan, de Serra et de Dogliani, il y a la quelques jeunes Franceschetti et Papi entre autres, qui dans de meilleures conditions, auraient été remarqués et sans doute loués.

Mais, il est difficile, sinon impossible, d'obtenir un bon résultat au Stade Vélodrome, avec une défense aussi dispersée et commettant des fautes capitales.

Le vieux dicton : "Sécurité d'abord" est toujours vrai.

Maurice FABREGUETTES

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  BASTIA dépassé (5-2)

Depuis une semaine on a parlé de match capital pour la venue de Bastia à Marseille. Ce faisant, on pensait un peu à la situation précaire des Corses, et beaucoup à la perspective de voir les Olympiens arracher un titre encore possible. "Rencontre des extrêmes" soulignait-on, entre deux clubs également préoccupés par un besoin urgent de points, pour des raisons différentes mais tout aussi impérieuses.

L'O.M. dont nous avons suivi l'entraînement, ces derniers jours, avait conscience de l'enjeu et du danger que présentait cet adversaire insulaire aux abois. On s'apprêtait donc, dans les rangs marseillais, à prendre le match au sérieux.

Les Bastiais, eux, nous les avons vus, peu avant le coup d'envoi. L'entraîneur, Jean Vincent, nous disait, bien sûr, qui ne s'attendait pas à une partie facile, mais tous les hommes, autour de lui, nous ont paru décontracté.

Quoi qu'il en soit, les deux équipes n'avaient pas modifié les formations annoncées, et à l'entrée sur le terrain les forces en présence étaient :

pour BASTIA : Casanova, Lucchini, Mosa, Tosi, Calmettes, Franceschetti, Kanyan, Papi, Giordani, Dogliani, Serra. 12e homme : Tegedor

et pour l'O.M. : Escale, Lopez, Hodoul, Zwunka, Kula, Novi, Gress, Magnusson, Bonnel, Skoblar, Loubet. 12e homme : Couecou.

L'arbitre M. Maillard.

Sur les gradins, une assistance de 20.000 spectateurs environ, parmi lesquels un bon contingent de supporters corses : tout ce qu'il faut en somme pour la meilleure ambiance !

4e MINUTE : SKOBLAR SUR PENALTY

L'O.M. follement encouragé, démarre sur les chapeaux de roue. En deux minutes de jeu, la défense bastiaise a déjà des problèmes avec un centre de Magnusson, puis un tir au-dessus de Novi.

Mais un coup de théâtre sanctionne bientôt cette domination marseillaise : Loubet est arrêté de façon suspecte par Lucchini, dans la surface de réparation ; l'arbitre M. Maillard n'hésite pas une seconde et désigne le point de penalty. Skoblar n'a aucune peine à augmenter son avance au classement des buteurs.

L'O.M. mène par 1 à 0.

LE DEUXIÈME À BONNEL.

Nous vous disions que l'O.M. avait abordé ce match à toute vitesse, c'est tellement vrai que trois minutes plus tard Bonnel effectue un véritable slalom dans la défense et en deux temps trompe une nouvelle fois l'infortunée Casanova (7e minute).

Le match est à peine commencé que Bastia est déjà au bout de ses illusions et apparemment l'O.M. ne se contente pas du score. Un centre de Loubet arrive sur le pied droit de Skoblar, dans la reprise fulgurante passe au-dessus.

Mais les Corses ne se découragent pas non plus. Ils sont même à deux doigts de réduire l'écart sur un coup franc de Calmette, dans le tir s'écrase sur le poteau gauche alors qu'Escale n'avait pas bougé (8e minute).

Attaque de l'O.M. est toutefois en pleine euphorie et ne laisse guère le temps à l'adversaire de s'organiser. Casanova arrête bien un bon tir de Skoblar (12e minute) puis un rush de Loubet après un relais avec le même Skoblar échoue de justesse.

ENCORE SKOBLAR

Mais Bastia décidément n'est pas au bout de ses peines. Magnusson échappe encore une fois à Mosa et son centre trouve la tête de Skoblar, qui surgit comme un véritable boulet de canon. La reprise de Josip est admirable et Casanova n'a plus qu'à aller chercher la balle au fond de ses filets (25e minute).

Trois buts d'avance pour l'O.M., la cause paraît désormais entendue. Kanyan se fait pourtant remarquer en évitant astucieusement la charge d'Hodoul, mais Escale bien placée, et à la parade (27e minute).

BUT DE KANYAN

Papi, lui aussi, est en mesure de réduire l'écart, après une bonne passe de Dogliani. Le tir, hélas pour lui, rate à nouveau l'encadrement (36e minute).

Les Corses vont pourtant être récompensés des efforts consentis depuis quelques minutes : un centre de Giordani de l'aile gauche semble à portée de Hodoul, mais c'est finalement Kanyan qui s'empare de la barre et cette fois trompe imparablement Escale (40e minute).

C'est sur ce score de trois à un que les équipes se séparent à la mi-temps.

COUP DOUBLE POUR SKOBLAR.

La reprise débute par un festival Magnusson, mais les défenseurs bastiais se mettent à trois pour arrêter son action. C'est beaucoup trop, dit l'arbitre, qui donne un coup franc.

L'O.M. n'a pas pu passer par l'aile droite et va réussir, deux fois coup sur coup, sur la gauche. Une première fois sur une passe de Loubet, qui arrive tout droit dans la foulée de Skoblar, Josip, calmement, évite la charge de Tosi et loge la balle hors de portée du gardien bastiais (51me minute).

L'affaire devient sérieuse pour les Corses, d'autant plus que Skoblar, sur un centre de Novi, trouve encore le chemin des filets sur un coup de tête magistral (53me minute).

En comptant bien, cela fait du 5 à 1 pour l'O.M.

SERRA À SON TOUR

L'avalanche de buts n'est pas terminée pour autant, d'autant que c'est l'O.M. à son tour qui va en faire les frais. Après que Casanova se fut sorti sans trop de dommages d'un raid solitaire de Loubet, Escale sur la contre-attaque, ne peut rien sur le une-deux Kanyan-Serra. Le shot de l'ex-Niçois surprend le gardien marseillais. Bastia n'a plus que trois buts de retard (62e minute).

Loubet est encore fauché dans la surface de réparation bastiaise (73e minute). M. Maillard estimant sans doute que le SECB a suffisamment de souci, laisse courir.

Kanyan en profite pour donner une bonne balle à Giordani qui enlève trop son tir (76e minute).

Bonnel, peu après, tente sa chance dans les mêmes conditions sans plus de réussite (79e minute).

C'est d'ailleurs le signal d'une nouvelle poussée marseillaise qui se traduit par deux déboulés successifs de Loubet, que Casanova à toutes les peines du monde à enrayer. Le gardien bastiais doit repousser du pied un tir de Skoblar dans les toutes dernières minutes.

Une clameur s'élève alors dans le stade : Saint-Étienne a fait, paraît-il, le match nul avec le Red Star ce qui n'empêche pas Casanova d'être mis rudement à l'ouvrage mais la marque, en fin de compte en restera là.

En somme, une bonne soirée pour l'O.M.

C'aurait pu être une excellente soirée pour l'O.M. Elle ne sera pas que bonne, car Saint-Étienne, lui aussi, avait bel et bien gagné. La course-poursuite continue donc.

Jean FERRARA

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 Lucien LEDUC : "Une fausse joie !"

Si la rencontre, en elle-même, fut sans histoire nous avons eu, hier soir, droit au suspense de rigueur. À 22 h. 05, une clameur courait sur les gradins : le Red Star venait d'égalisé à Saint-Étienne. Et, joueurs et dirigeants, sur la pelouse et dans le tunnel, ne parlaient plus que de cela. Un seul point de retard sur un rival en perdition... une différence de buts avantageuse, l'opération était excellente.

Ce fut Henri Neumann, pour une fois oiseau de mauvais augure, qui vint remettre les choses à leur place.

"Saint-Étienne a gagné 2 à 1, marquant au cours des dernières secondes" annonçait-il depuis la porte. Cela jeté un froid. Mais la bonne humeur repris vite le dessus.

"Dans le fond c'est normal..." commentait Mario Zatelli.

"C'est peut-être normal ! reprenait Lucien Leduc... mais pourquoi donc certains prennent-ils plaisir à lancer des nouvelles prématurées et à nous faire des fausses joies ? Enfin, ça ne fait rien. Bravo, les gars ! Vous avez très bien joué !...

Roger Magnusson, lui, avait quelques regrets : "Si un défenseur n'avait pas dégagé sur la ligne, je marquais bel et bien aujourd'hui un but de la tête. Et ce n'est pour moi, pas si fréquent pour que je ne le regrette pas. Notre part, nous aurons pu obtenir un score beaucoup plus élevé. Au moins 2 ou 3 buts supplémentaires !"

Nous félicitions Skoblar pour son hat-trick, mais le capitaine Zwunka intervenait alors, "Josip n'a pas marqué trois, mais quatre buts ! C'est lui qui a obtenu le troisième de la tête avant la mi-temps !"

Bonnel auquel on avait attribué l'action victorieuse, confirmait. Skoblar, nanti de 33 buts marqués en championnat, prenait un petit air modeste alors que Couecou lançait :

"Quatre buts, Josip, ça s'arrose !" Loubet, l'un des meilleurs acteurs de la rencontre, estimait :

"Ca tournée bien, aujourd'hui. L'addition, pour les Bastiais, aurait pu être beaucoup plus lourde."

Kula, dans son coin, nous glissait : "Ca n'a pas été trop dur, ce soir. Et pour marquer 5 buts, c'est toujours bon pour le moral !..."

Escale se désolait d'avoir encaissé le but de Serra. Mais il ajoutait, consolé d'ailleurs par Lucien Leduc :

"J'étais masqué, et il s'agissait d'un véritable coup de canon !"

Mais les uns, comme les autres, revenait toujours à l'événement crucial : la victoire, un instant contesté par le Red Star, des Stéphanois.

Louis DUPIC

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Jean Vincent :

"Cueillis à froid"

Il n'y avait aucune colère dans le camp bastiais et le directeur sportif, Jules Filippi, très calme, résumait ainsi le sentiment général.

"Si je prétendais que nous sommes supérieurs aux Marseillais, on me prendrait à juste titre pour un fou furieux. À vrai dire, nous étions à peu près sûrs de ne pas gagner au Stade Vélodrome. J'estime cependant que l'arbitre n'avait nul besoin d'aider l'O.M. en lui offrant le premier but sur penalty et en nous refusant, au début de la seconde mi-temps, la même satisfaction quand Serra fut fauché nettement à l'intérieur de la surface. Alors sans doute aurions-nous perdu également, mais 5 à 3 ! Et c'était mieux pour nous !"

Jean-Pierre Dogliani estimait :

"Il n'y avait vraiment rien à faire contre l'O.M. qui, ce soir, était décidément très fort !"

Enfin l'entraîneur Jean Vincent ajoutait l'indispensable point de but du technicien :

"Nous espérions, en tenant ferme au cours de la première demi-heure, que l'O.M. s'énerverait et se ferait houspiller par son public. Au lieu de cela, nous avons été cueillis à froid avec ce penalty et un second but de quelques minutes plus tard. Menés 2 à 0 après 7 minutes de jeu, il n'y avait rien à faire.

"D'ailleurs, ce n'est pas à Marseille que nous espérions arranger nos affaires. Les points qui nous manquent, il nous faudra les prendre à Bastia !"

Enfin, Jean-Pierre Serra s'étonnait :

"Non seulement l'arbitre ne m'a pas accordé le penalty, pourtant indiscutable, mais encore, comme je rouspétais, il m'a menacé d'un avertissement !"

Il n'y comprenait rien, le Tropézien qui allait se venger en marquant un très joli but.

Les Bastiais ont quitté Marseille conscients d'avoir joué le jeu mais de n'avoir pas été très bien servi par les circonstances.

L.D.

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"L'homme pressé"

 BASTIA EN PROVENCE

Le club corse quand dans ses rangs de nombreux insulaires, mais aussi plusieurs Provençaux, comme Dogliani, Calmette, Giordani, on aurait donc pu croire que ce team mal à l'aise à l'extérieur serait mieux dans son assiette sur les bords de l'Huveaune. Après 25 minutes de jeu on pouvait réellement en douter !

 RÉFLEXIONS AMÈRES D'UN BASTIAIS

Quand M. Maillard siffla un penalty en faveur de Loubet, un supporter bastiais eut cette réflexion (amère) : "Cet arbitre, c'est arbitre parfait pour les équipes opérant à domicile".

 LE CHARME DE CASANOVA

L'histoire et la littérature ont vanté le charme magique de ce séducteur universel que fut le seigneur Casanova ; en portant ce patronyme, le gardien corse pouvait espérer peut-être charmer les attaquants olympiens. Hélas ! Pour lui, il n'en fut rien !

 L'HOMME PRESSÉ

Il y a plusieurs décennies l'excellent romancier Paul Morand écrivit "L'homme pressé". Skoblar nous a fait penser à ce héros de la littérature française, puisqu'il n'a pas attendu plus de 5 minutes après sa rentrée dans l'équipe olympienne pour augmenter son avoir de buteur !

 LA NUIT... ET LE JOUR

Comme un spectateur s'étonnait que Bastia ait pu battre Bordeaux, son voisin lui répliqua... Bastia à l'extérieur ou à domicile c'est la nuit et le jour. Hier soir c'était vraiment la nuit, malgré un éclairage intensif !

 UN COUP DE CLAIRON

Vers la 40e minute nous avons entendu éclater dans le stade tranquille un coup de clairon craintif, son auteur voulait peut-être réveiller les énergies découragées des Iliens, ce ne fut pas peine perdue puisque quelques instants plus tard, c'était le premier but corse !

 SOIGNER LE GOAL AVERAGE.

On dit que l'appétit vient en mangeant, c'est un peu le cas pour les supporters marseillais, certains d'entre eux faisaient la fine bouche.

"Nous ne menons que par trois buts à un Bastia n'est pas très fort, l'attaque des "blancs" devrait en profiter pour soigner son goal average !"

En deuxième mi-temps quand les 4e et 5e buts furent réussis, les inquiets furent tout de même un peu rassurés !

 FATIGUÉS DE CHANTER

L'O.M. menait par 5 à 1, quelques voix scandaient "Allez l'O.M. !" mais l'enthousiasme n'y était pas. L'affaire était dans le sac, alors à quoi bon se fatiguer ses cordes vocales !

 LE DOUX ROGER.

Peut-être parfois passionné, nous nous se sommes aperçus, hier, alors que la balle venait de sortir en touche Magnusson voulut s'en emparer mais l'arbitre siffla un coup franc contre lui. Le Suédois l'applaudit discrètement et ironiquement, il avait oublié qu'il avait levé son pied de façon dangereuse quelques instants plus tôt à la hauteur du visage de Mosa !

Alain DELCROIX

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(Photos : Collection personnelle Christian Escale)

 

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