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 .Article de om.net

du 06 septembre 2015

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L'essentiel est réalisé

 Les Olympiennes s'imposent logiquement à Nivolas Vermelle (0-2) en étant assez éloignées de leur réel potentiel. Mais ce début reste positif.

Le football recommande de savoir s'imposer quand la machine n'est pas bien huilée. C'est le cas au coeur d'une saison, de manière conjoncturelle, dit-on. C'est aussi vrai sur les premières journées quand le rodage préside le quotidien d'un groupe, quand les repères ne sont pas forcément tous assimilés. Le succès des Olympiennes s'inscrit dans cette réflexion.

Il n'y a pas eu une équipe flamboyante. Il y a eu un groupe patient, attentif à sa mise en place, capable de frapper au bon moment après avoir été maladroit dans plusieurs domaines. Défensivement, articulé autour de la charnière Pizzala-Multari, l'équipe a assuré, malgré quelques ballons perdus par étourderie sur des temps de transmission trop longs. A ce jour, la simplicité n'est pas encore totalement entrée dans la maison.

Il y a eu surtout deux visages dans l'animation offensive.

Celui de la première période, avec des situations créées et une phase de finition approximative. Face à un bloc défensif de Nivolas défendant assez bien, les Olympiennes ont certes trouvé les solutions de déséquilibre, mais par maladresse, un déficit de justesse technique dans la dernière passe, de l'empressement aussi, elles n'ont pas pu donner plus de lumière à leurs intentions. Pour résumer, il y avait les idées, mais cela s'est révélé insuffisant, peut-être en raison d'un trac légitime, mais sans souvent pénalisant.

Le deuxième visage, celui de la deuxième période, a été plus convaincant. Une meilleure utilisation des couloirs, plus d'alternatives dans la préparation des attaques a étiré le bloc défensif adverse. Une précision un peu plus soignée dans les transmissions a ouvert des possibilités à l'image de l'ouverture du score quand l'appel, légèrement décalé, de Cécilia Vignal a été utilisé judicieusement par Hadia Ben Abdelghani.

Les Olympiennes, solides sur leur base arrière, n'ont jamais tremblé. Elles se sont exposées inutilement à deux ou trois reprises, sans conséquence. Une sorte d'avertissement sans frais.

La saison commence sur une bonne nouvelle. L'essentiel a été réalisé, malgré plusieurs absences. Ce résultat valide l'implication de tout un groupe. Ce championnat sera plus disputé et il n'y a déjà pas de temps à perdre.

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Réaction de Christophe Parra, l'entraîneur de l'équipe féminine

- Christophe. Un succès pour commencer, long à se dessiner, avec deux visages différents selon les mi-temps.

"La première période a été compliquée. Il y avait pas mal de vent. On a eu du mal à ajuster nos dernières passes, notamment de déséquilibre. On a eu du mal à créer du mouvement et utiliser les espaces. Je leur ai demandé d'être très patientes. Nivolas nous avait causé pas mal de soucis la saison dernière, il était important de ne pas commettre les mêmes erreurs. Les filles sont restées concentrées malgré les difficultés de la première période. On a su concrétiser les occasions importantes pour se mettre à l'abri après le repos."

- Que retenez-vous de positif ?

"La première victoire, en premier lieu. Elle bonifie les sept semaines de préparation des filles, leur travail, leur investissement, leur sérieux. Ensuite, la bonne humeur qui préside ce groupe. On a passé deux jours ensemble formidables. C'est certainement l'un des meilleurs déplacements de l'histoire de la section. On doit souligner la formidable ambiance de ce groupe. "

- Deuxième déplacement dans une semaine, à Toulouse, l'un des poids lourds du championnat.

"On va savourer le succès de ce dimanche. Il est important de le faire car les filles se sont investies et la première journée est souvent capitale. Dès mardi, on réfléchira à la préparation du prochain déplacement. On a une semaine pour s'y pencher, pour mettre à profit et peaufiner nos circuits, pour avoir une meilleure maîtrise dans le jeu, car il y a pas mal de déchet aujourd'hui. Travaillons et restons solidaires."

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Une minute de silence poignante a été observée au stade des Mûriers avant le coup d'envoi de la première journée du championnat entre Nivolas Vermelle et l'OM. Un silence d'un rare respect a présidé cet instant en mémoire à Alain Morzières, entraîneur d'Aurillac Arpajon, décédé brutalement quelques heures avant le match de son équipe à Dijon.

 

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