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 .Article de om.net

du 25 janvier 2015

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Encore un peu plus haut

 

Au terme d'un match maîtrisé de bout en bout, les Olympiennes se qualifient pour la première fois de leur histoire en huitièmes de finale de la coupe de France. Le jeu de cette équipe est métamorphosé...

La qualification des Olympiennes pour les 8e de finale de la coupe de France est savoureux pour deux raisons : la première est de savoir les filles invitées à ce stade de la compétition pour la première fois de leur histoire avec l'excitation et le mystère suggérés par le tirage au sort lundi soir.

Le deuxième est technico-tactique. Avouons-le, on savoure plus pour cette deuxième raison tant elle dessine la deuxième partie de la saison : l'évolution présentée par Christophe Parra s'avère judicieuse collectivement mais aussi individuellement. L'entraîneur olympien a certainement assimilé une érosion au sein de son collectif pour le conduire vers une nouvelle orientation.

Le 4-4-2 losangé permet à certaines filles de s'épanouir, à l'image de Caroline Pizzala, Anaïs M'Bassidjé, Tess Laplacette ou Lugdivine Montagna. Il offre de nouvelles perspectives à Pauline Cousin et Eloise Vallet. Cela est peut-être lié aussi à la nécessité de s'investir un peu plus dans le projet collectif pour prendre le wagon du futur. Cela est encore lié au besoin de séduire à l'heure où la concurrence devient accrue, avec les retours de blessure de Cécilia Vignal, Oumayma Maiel, Amandine Blanc, où l'éclosion de Madeleine Anigo, 16 ans, en progression constante et si pertinente quand elle met sa sûreté technique et sa puissance athlétique au service de l'équipe. Si le raisonnement des Olympiennes est celui-ci, l'entraîneur a gagné la première partie de la métamorphose de son équipe.

Sur le plan collectif, c'est le jour et la nuit comparativement à la fin de l'année 2014. Le mouvement, la coordination des déplacements, la nouvelle animation permet au bloc de gagner en fluidité, en simplicité surtout quand tout est accompli avec réflexion et dans le sens du jeu. Les Olympiennes l'ont touché du doigt contre Nivolas. Le moindre écart, il y en a eu, a trop contrasté avec les bons moments, ils ont été nombreux, pour ne pas saisir où se situe la vérité. Oui, il y a des relents d'imperfections, mais autant les subir encore un peu pour savoir les gommer définitivement.

Il y a eu de l'intelligence dans la construction, la mise en avant des circuits travaillés durant la semaine écoulée. Il manque encore une concentration optimale sur le plan défensif, de la détermination offensive, mais l'ensemble a trouvé une nouvelle dynamique.

Face à un adversaire de qualité, bien en place, les Olympiennes n'ont pas seulement géré après avoir ouvert le score au bout de 40 secondes de jeu. Elles ont toujours tenté de séduire, même si Nivolas lui a mené la vie dure. A deux exceptions près, sur un cafouillage devant le but d'Anais Hatchi et sur le but de Salamand, les Olympiennes ont maîtrisé leur sujet. Elles sont en huitièmes pour avoir mis les bons ingrédients et appliqué les nouvelles directives.

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La réaction de Christophe Parra après OM 2-1 Nivolas et la qualification des Olympiennes en huitièmes de finale de la coupe de France.

" Bravo aux filles. Elles ont écrit à nouveau une nouvelle page de leur histoire et quelle page ! Il y a eu beaucoup de consistance dans le jeu, beaucoup de qualité dans les principes de jeu et dans l'application du travail. C'est vraiment un régal.

"Malheureusement, le seul bémol est notre incapacité se mettre à l'abri suffisamment tôt quand nous avons des situations dans la finition. Sans manquer de respect à l'adversaire, nous aurions dû tuer la rencontre bien plus tôt. A part cela, il n'y a que plus du plaisir et dans le jeu du bonheur. Bravo, vraiment bravo à elles.

"La semaine prochaine, on retrouve le championnat avec un déplacement délicat à Aurillac Arpajon. Le chemin est encore long. Le but du jeu est de rester au contact de Nîmes. Ça, c'est l'aspect comptable, mais vous avez moi, l'aspect, ce n'est pas trop ma tasse de thé. Je suis plus intéressé par le jeu, le travail, l'implication des filles et la volonté de progresser ensemble. On va s'y atteler en faisant très attention à ne pas faire preuve d'autosatisfaction. Il est important de rappeler aux filles une chose : si elles sont aujourd'hui à ce niveau-là, c'est grâce à leur travail et leur sourire."

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 .Article La Marseille

du 26 janvier 2015

 

 

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