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Historique





1939/1940

Malgré les bruits de bottes, un calendrier voit le jour, l'OM doit rencontrer Le Havre, le 27 août, lors de la première journée. Mais de nombreux joueurs sont retenus par l'armée, et la première rencontre est repoussée à une date ultérieur. Le 04 septembre, la France rentre en guerre. Beaucoup de clubs virent la quasi-totalité de leurs joueurs mobilisés, puis partir se battre.

Un semblant de championnat vit quand même le jour Ce fut d'abord la "drôle de guerre", l'époque de la censure, des photos de joueurs en tenue militaire, les clubs pros virent leurs équipes sérieusement dispersées, ils étaient hésitants pour se lancer dans une compétition sans grand intérêt. Pourtant la Fédération estimant que l'on pouvait "faire quelque chose" puisque la situation demeurait calme ("jamais Hitler n'osera attaquer, ce serait sa perte. Il y aura un compromis" disait-on alors), la Fédération donc, réorganisa le championnat à la fin octobre en tenant compte de la mise en sommeil de clubs de l'Est comme Strasbourg et Sochaux, des frontaliers et du déplacement des joueurs aux Armées. Découpé en trois zones, Marseille évolue dans la zone Sud-est. Ce championnat, boiteux par la force des choses, débuta le 3 décembre. Pour la première rencontre l'OM affronte Saint-Etienne, au stade de l'Huveaune, par un vent glacial (victoire 3-2). Pour la deuxième rencontre, les olympiens souffrent de l'absence de beaucoup de joueurs et chute lourdement à Nice, qui aligne sont équipe type (6-0). Les Blancs s'inclineront aussi à Cannes lors de la rencontre suivante. Lors de la dernier journée des matches aller, l'OM l'emporte contre Antibes (3-0), et se trouve à un point du leader Nice. Le 17 mars l'OM rencontre les aiglons, 6.000 spectateurs sont massés dans les gradins de l'Huveaune pour un match de qualité moyenne et ou Robin loupe un pénalty qui aurait donné la victoire aux Marseillais. C'est les Cannois co-leader (avec Nice), qu'affrontent le 31 mars les Olympiens. Les cannois dominent la première mi-temps, mais ne marquent pas. Les Olympiens profitant, en deuxième période, du vent l'emportent 4-1. Pour l'avant dernier match, Antibes doit recevoir les marseillais sur le stade de Cannes, car le terrain du Fort Carré est réquisitionné par l'armée, ils aligneront 11 jeunes pour pallier la mobilisation des titulaires (victoire de l'OM 0-9). Contre Saint-Etienne, l'équipe olympienne est incomplète. Une minute de silence sera observée à la mémoire de Geoffroy Guichard. (victoire 2-0). Nice fut déclaré champion devant justement l'O.M. et Cannes. Le 10 mai, c'était la ruée allemande. Le dimanche 12 mai, il n'y eut pas de sport en France. Le championnat alla à vau d'eau car, par ordre des préfectures, pour organiser un match, il fallait disposer d'abris suffisants pour les spectateurs, seul 12 matches sur 18 furent joués.

La Coupe, tant bien que mal, put conserver son caractère national et aller jusqu'à son terme Les nîmois sont désignés pour affronter l'OM en 32ème de finale. A l'issue du temps réglementaire le score est de un partout . Dès le début des prolongation l'arbitre de la rencontre expulse M. Conchy et Izaug suite à une altercation. Les olympiens l'emporteront finalement 5-1. Le score sera retenu malgré la réclamation des Crocodiles. Au tour suivant c'est Montpellier qui se présente avec une formation amputée de ces meilleurs éléments, Eisenhoffer et Aznar donneront la victoire aux marseillais. En 8ème de finale , l'OM affronte Nice, leader du championnat. L'OM présente enfin sa meilleure équipe. La rencontre est indécise et superbe, les marseillais l'emporte 3-2. Nice dépose une réclamation, concernant l'olympien Donnenfeld (elle sera déboutée). En demi finale les Lensois ne feront pas le poids contre la machine olympienne (9-1). La finale opposa donc le Racing à l'O.M. deux clubs ayant réalisé des scores fleuve en demi-finales (8-4 devant Rouen pour le Racing). Dans un Parc des Princes où le militaire dominait -Jean-Bernard Levy s'était fait photographier en officier aux côtés de ses chers Racingmen et ce devait être sa dernière photo puisqu'un mois plus tard il tombait au champ d'honneur. Le Président de la république Albert Lebrun assiste à la rencontre. Les deux buts parisiens seront entachés de hors jeu. L'OM s'inclinera 2-1.

 

1940/1941

Malgré que l'Allemagne occupe une partie de la France, la F.F.F.A va organiser un championnat dans les deux zones. A l'issu les champions des 2 zones s'affronteront pour le titre. L'OM se retrouvera avec Sète, Nîmes, Montpellier, Nice, Cannes, Antibes, Saint Etienne et Toulouse dans la zone non occupée (ou libre). Il débutera le 17 novembre. L'OM affrontera Saint-Etienne et malgré la blessure en seconde mi-temps de Dard, les marseillais l'emporte 4-1. Il s'inclineront à Toulouse (2-1). Le 22 décembre contre Nice (victoire 3-2), un match de gala à lieu avant la rencontre ou les anciens de l'OM rencontreront un sélection de la côte d'Azur ou Jean Gabin jouera un mi-temps (2-2). Contre Cannes, l'olympien "Virage" est enfin qualifié. Cannes ouvre le score dès la 1ère minute, mais les olympiens réagissent bien et finalement les deux équipes se quittent sur un score nul (2-2). Après leur élimination en coupe de France, l'OM s'impose 5à1 contre Montpellier. Puis fera match nul 0-0 contre sète , dans une rencontre de très faible niveau. Le 23 février les phocéens affrontent Toulouse, leader du championnat, le vent entraîne de nombreuses erreurs techniques et la rencontre et très heurtée. Les blancs l'emportent 2 à 1 et reviennent à un point de leur adversaire du jour mais avec un match en retard. Les Marseillais ne laisseront pas passer leur chance, en battant Nîmes (4-1), grâce à un triplet de Aznar, ils s'installeront à la tête du classement. Grace à leur victoire sur Nice (2-0 et le match nul sur Cannes (1-1), ils comptent désormais 2 points d'avance sur le second. Le 30 mars, L'OM est exempt et Toulouse les rejoint à la première place. Malgré la défaite (1-0) à Sète le classement ne change pas, Toulouse n'ayant pas joué. Le 20 avril l'OM affronte Saint-Etienne (avant dernier), la rencontre est rude, c'est les stéphanois qui ouvre le score dès la 2ème minute. Les Marseillais se reprennent est mène 2à1 à la mi-temps. Avec la blessure de Troupel, toute l'équipe se replie pour former un barrage devant leur gardien Acht. A la 88ème minute, un penalty est sifflé, suite à une main de Patrone,. Le stéphanois Bigot expédie la balle au dessus. L'OM possède maintenant trois points d'avance. Les marseillais concèdent le nul à Montpellier (2-2) et voit Toulouse revenir à 2 points. La victoire 4-0 contre Nîmes avec un nouveau triplet de Aznar permet à l'OM de finir 1er de leur poule avec un meilleur goal-average (OM +28 - Toulouse +20). Des tractations sont organisés afin d'organiser une rencontre entre le Champion de la Zone Non Occupé (Marseille) et celui de la Zone Occupé (Red Star), mais elle n'aura pas lieu.

En Coupe de France, les Marseillais sont éliminés dès les 8ème de finale par Hyères 3 buts à 2. L'OM présentera une réclamation contre l'attaquant Polonais Réla, mais il sera débouté.

 

1941/1942

La F.F.F.A organise un championnat inter-régional sous forme de poule de neuf clubs. La majorité des rencontres à domiciles des Olympiens se fera au stade de l'Huveaune. Aucun joueur ne quitte le club. André Gascard devient entraîneur, Aznar signe au club tandis que Bastien désire partir à Toulouse, mes les dirigeants s'y opposent et obtiendront gain de cause. Lors de la première journée, les Stéphanois mèneront deux fois au score avant de s'incliner lourdement (8-3) avec un quadruplé de Aznar et un triplé de Virage. A Nîmes les olympiens toucheront 2 fois les bois, et s'inclineront 1-0 et en sera de même à Alès ou la défense sera très mauvaise (défaite 3-2). Gascard démissionne de son poste d'entraîneur, mais le président Anfosso le fait revenir sur sa décision. Lors de la quatrième journée l'OM reçoit le FC Sète. La rencontre dure maintenant 80 minutes. Sète, qui a ouvert le score en première période, est réduit à dix suite à la blessure de Franques, évolue avec sept défenseurs. L'OM domine mais ne parvient pas à égaliser (défaite 0-1). Un vent violent souffle sur le stade des Hespérides lors de la rencontre, à guichets fermés, Cannes-Marseille. Les deux équipes se quitteront sur un score de parité (2-2), avec un but marqué par les marseillais, suivant les journaux par Piot (csc) ou... le vent. De nouveau le stade de l'Huveaune est plein pour accueillir Toulouse, co leader. Les phocéens obtiendront le match nul et feront un grand match malgré leur infériorité numérique, blessure de Bruhin (luxation de la clavicule) à la vingtième minute. Un match médiocre contre Montpellier voit la victoire des blancs (3-0). C'est une équipe rajeunie et remaniée qui affronte Nice lors de la 8ème journée, les marseillais l'emportent facilement 3-0. Le 18 janvier, les marseillais se rendent à Saint-Etienne, mais l'arbitre de la rencontre fait reporté la rencontre à cause de la neige et le verglas. Nîmes vient à l'Huveaune pour jouer le match nul et l'obtient (0-0), nombreuses obstructions et nombreuses passes au gardien et malgré que les olympiens aient joué toute la deuxième période devant les buts adverses. Les Nîmois recevront un rappel à l'ordre de la commission fédérale de la FFFA suite à cette rencontre . Le match d'après contre Alès, les joueurs marseillais sont reçus sous les huées lors de leur entrée et sortiront sous les applaudissements (4-0). Pour son déplacement chez le leader, le terrain des Métairies de Sète est très glissant mais grace à un but de Robin à la 88ème minute, l'OM arrache le nul (2-2) et pointe à la 3ème place à égalité de points avec Cannes. Le premier mars l'OM joue son matche en retard, sur le stade transformé en marécage de Saint Etienne, les phocéens s'inclineront 4-3. Il pleut, il y a du vent, il fait froid et le stade Vélodrome est peu rempli, lors de la rencontre de la 13ème journée contre Cannes. Pironti et Salson donneront la victoire aux siens qui pointeront désormais à la 3ème place. Une partie de la recette est versée à l'oeuvre des étudiants prisonniers. Dans le stade comble de Toulouse, les marseillais s'inclineront trois à zéro. Ce sera aussi le score à Montpellier ou l'OM a été inexistant et ou l'ex gardien de but olympien Brusset a été excellent. La Ligue du Sud-Est est dissoute elle est remplacé par un Comité de Provence et un Comité du Languedoc. Le Colonel Pascor devient responsable du Commissariat général à l'Education général et aux sports. Pour la dernière journée contre Nice, les gradins sont peu remplis. Le match est très médiocre et le score nul (2-2) reflètent bien cette rencontre. Tout au long de la saison de nombreuses rencontres amicales ont lieu. Le 27 mai le comité directeur du club démissionne suite à un désaccord sur la manière de gérer le programme d'assainissement des finances du club proposé par monsieur Dancausse. La FFFA décide que la saison prochaine 16 équipes s'affronteront par zone. Et que 7 moniteurs brevétés (professionnel) et 4 amateurs composeront les équipes lors des différentes rencontres. Les joueurs professionnels sont liés par contrat à la FFFA. La statue de Jean Bouin, se trouvant sur le parvis du stade Vélodrome est cacher à la vue de l'ennemi allemand.

En trente deuxième de finale (ou tour préliminaire) les Olympiens sont opposés à Valence dans un stade archi plein. Les blancs ne feront qu'une seule bouchée de cette valeureuse équipe (0-4). Saint Tropez sera éliminé sur le même score au tour suivant. Ils poseront une réclamation sur les qualifications des joueurs Gonzales et Bastien en Coupe de France. Ils seront déboutés. En 8ème de finale l'OM est opposé à Monaco, au stade Amiral Jaureguiberry. Monaco est supérieur dans tous les compartiment du jeu et mérite la victoire (3-2). Anfosso démissionne et, est remplacé par Paul Seitz au posted e Président de la section football

 

 

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